L'histoire de l'aviation militaire Congolaise (2)
Bonjour,
un commentaire vient d'être posté par deo mosali sur l'article L'histoire de l'aviation militaire Congolaise, sur votre blog Le blog de Messager
Extrait du commentaire:
Cet espace se veut un lieu de rencontres et d'échanges entre ressortissants de l'Afrique Centrale et Australe . Tout étranger connaissant ou voulant faire connaissance de cette partie de l'Afrique est le bienvenu. Nous y aborderons des sujets culturels en français, portugais, ou en lingala, selon les interlocuteurs . Notre devise:réduire la distance qui nous sépare du continent, par l'entretien de la mémoire collective, en recourant à notre musique dans toute sa diversité
Pages
Catégories
Newsletter
Publié par Messager
Bonjour,
un commentaire vient d'être posté par deo mosali sur l'article L'histoire de l'aviation militaire Congolaise, sur votre blog Le blog de Messager
Extrait du commentaire:
Je réponds brièvement à monsieur Jérôme nzembele :" je n'élude en aucune facon mes sources puisque aucune demande en ce sens n'a ete formulée.
Une erreur s'est introduite dans le libellé de mes coordonnées qui se limite à ce que je sache à mon adresse e-mai qui est la suivante : deo.mosali@hotmail.com. Ceci est un blog représentatif d'un forum de discussion et d'échange d'information. Je ne m'en prends à personne , surtout pas à monsieur Kandolo dont j'honore la démarche parce qu'il me permets de m'exprimer librement.
Je me permets simplement d'apporter quelques précisions sur ce que j'ai pu de près ou de loin vécu; Quant aux détails d'ordre aéronautique, j'ai suivi une formation bien que moins pointue et moins aboutie que ceux de nos pilotes de chasse , mais cela suffit me semble-t-il pour porter un jugement d'ordre pratique sur ces evenements"
Un autre monsieur a parlé de l'officier d'ordonnance de mobutu. Il s'agit du colonel kimfuema. Il est vivant et habite actuellement en Belgique.
Je vais m'étendre à présent sur la suite de nos échanges: Les vols à basse altitude était interdit pour les avions de chasse au milieu des années septante. ceux qui s'y livraient, contrevenaient aux ordres.
Siamuna avaient suffisamment d'experience que pour ne pas se faire pieger par un problème de pression d'oxygene si tel était le cas, la main qui actionne la commande de la manette de gaz d'un avion de chasse est relativement proche de la manette permettant d'actionner l'ouverture en grand du debit de l'arrivée d'oxygene quand le malaise occasionné par le manque d'oxxygene commence à se faire sentir. Le pilote expérimenté aura toujours le temps d'agir rapidement pour retablir cette pression déficiente.vous parlez de perte de conscience, comment alors expliquer que siamuna ait pu encore s'éjecter car il s'est éjecté.
Siamuna, un excellent chasseur, à la fois humble et téméraire, avait l'habitude comme il l'avait appris de ses aînés, d'exiger de son escadrille à voler en formation très serrée. Il a toujours su faire preuve d'un grand professionnalisme A ce propos, ils avaient tous le niveau de qualification d'un pilote professionnel et de ce fait une aptitude à effectuer des vols aux instruments. on ne peut donc en aucun cas parler de spécialiste de vol à vue pour des pilotes professionnels. cette dénomination est réservée à un pilote privé à ses debuts lorsqu'il n'a pas encore obtenu une qualification pour vol aux instruments (IFR).Siamuna n'est pas mort dans l'avion.
Il a comme qui diraait joue de la malchance. l'accident est survenu après que son escadrille se soit retrouve sous le couvert des nuages (vol en IMC).un des ailiers, s'étant trop rapproche, a percute son avion. siamuna ne pouvait être tenu pour responsable puisque c'était lui le leader, a moins qu'il ait eu à réduire intentionnellement sa vitesse ce qui en soi était impensable sans en avoir au préalable informe le reste de l'escadrille.suite a ce télescopage; il ya eu tout au moins deux éjections si mes souvenirs sont exacts, toujours est il que c'est l 'empennage d'un des appareilsqui a percute siamuna ,fissurant son casque et occasionnant par la même occasion une fracture du crane. C'est dans ces conditions que on l'a retrouve apres que son corps inanimé ait atteint le sol.
Pour revenir sur un des commentaires, le MB 326 aeromacchi est un jet subsonique dont affectation première étaient l'attaque au sol. les sud-africains ont su bien exploiter cette capacite en l'affectant à la lutte anti guerilla contre les troupes de l'ANC de Nelson Mandela .En afrique du sud il rempli avec brio cette fonction l'avion fut fabrique sous licence et portait la denomination "IMPALA".Chaque avion de chasse dispose pour une qualification type d'un modele biplace destine à l'entrainement.parmi nos mirages, il y avait aussi des modelés biplaces.
Beaucoup d'officiers parmi ceux que vous avez nommés, n'étaient pas commandants dans l' appareil a bord duquel,ils embarquaient mais co-pilotes à l'époque des faits que vous décrivez. je ne citerai pas de nom afin de ne pas heurter la sensibilité de certaines personnes. la suite dans les prochains jours
Deo Mosali
Bonjour,
un commentaire vient d'être posté par deo mosali sur l'article L'histoire de l'aviation militaire Congolaise (2), sur votre blog Le blog de Messager
Extrait du commentaire:
ndeko Sony,nakanisi que ba propos na ngai esalaki mal interprete, maloba yango elekaki ba pensées na ngai. Intention na ngai esalaki ya ko heuter mutu te. si tel est le cas , na sengi yo
bolimbisi.Tozali biso banso bana ya congo. Esengeli tolinga mingi mboka na biso et que ensemble toluka ba solutions na ba probleme oyo eyebani banda kala.Na sepeli mingi na maloba ya kimia oyo okomi na mokanda na yo , na ko continuer na français po nazali na ba difficultés po na kosala ba accords na ba phrases na ngai na lingala. Ndeko Sony, je vais etre constructif, je me contenterai donc de completer tes affirmations, a toi des les verifier. La premiere promotion comptait effectivement à quelques aspirants pilotes près le nombre que vous avez indiqué .Parmi eux ceux qui avaient entamé et terminé leur formation sur jet, etaient au nombre de trois. Il s'agit comme je l'avais dit precedemment de Mbaki, Nzinga et Kinsama.L'aviation ne necessite pas de formation particulière, c'est une question de passion, d'aptitude et d'un bon esprit de jugement. On peut donc etre rationnel sans avoir fait de grandes etudes et le metier de ces trois éleves pilotes avant leur enrolement le prouve à suffisance . je vais enumerer leur precedent metier sans en attribuer un à quelqu'un en particulier.Ils ont ete Technicien chez mecani-congo, employe a la vente
des pieces de rechange pour voiture chez un concessionnaire de voiture situe non loin des locaux de l'ancienne banque de kinshasa et le dernier travaillait dans une station à essence. A vous de deviner qui faisait quoi ? j'ai eu l'occasion de consulter des documents qui attestent de la petinence de mes allegations. j'espere retrouver dansma bibliotheque ,les revues, documents et photos qui s'y referent. Les cours dispenses aux eleves-pilotes , etaient donnés à l'EPE, l'ecole de pilotage elementaire à Gossoncourt, pres de tirlemont en region flamande. l'enbleme de l'ecole etait une plaque en etain à la teinte cuivrée en forme d'ecusson representant un pinguoin.L'appareil utilise pour l'ecolage etait un biplan, le SV4 bis tiger moth .Cette base a ete depuis demantele dans le cadre de la restructuration des bases aeriennes belges. Les locaux existent toujours et une ecole de pilotage prive sy est implantée.je peux le confirmer car j'y ai effectue un tour de piste ( touch and go sur monomoteur en 2001 .Pour ceux qui ont eu l'occasion de prendre leur avion a partir de Zaventem en belgique, le SV4 bis, est l'appareil jaune et rouge que l'on a pu pendant un certain temps admirer, suspendu dans le hall de depart. Les MB 326, macchi, appelés "sukisa" ,surnom donné par le general Bobozo en rapport avec quelques actes
de bravoures des membres de cetee escadrille au cours de certaines missions ignorées du grand public. je disais donc que les "sukisa" furent acheminés en RDC en vol par le commandant de l'escadrille chasse de l'epoque et les jeunes pilotes de la promotion de Mbo, Loo, Ngoma (l'actuel commandant de la base de kitona) et bien d'autres.C'etait leur plus long vol de navigation.L'instructeur en chef de la force aerienne italienne les a rejoint afin de s"assurer que l'accoutumance sur site c.à.dire dans le ciel congolais, se deroulerait dans des
meilleurs conditions. Il etait venu pour rester un long moment mais son séjour fut de courte durée car nos pilotes ont su faire preuve d'une faculté d'adaptation surprenante aux yeux de cet
instructeur.je vous donne meme le nom d'un de leur instructeur en Italie, j'ai oublié le grade qu'il portait à l'epoque,dans tous les cas son nom était "FRANSONI",le "s" se prononcant "z".Au
d'une ceremonie d'au revoir d'une certaine façon à laquelle assistaient la delegation italenne et l'etat-major de la force aerienne congolaise sur la base aerienne de Ndolo,le commandant
d'escadrille chasse de l'epoque ainsi que toute son escadrille effectuerent un passage avec tous les "sukisa" au-dessus des gradins des officiels.je me souviens a lépoque ,qu'au moment du
passage, le moteur de lavion du leader donc de notre commandant congolais, s'arreta net. Il reagit assez vite en demandant a tout ses pilotes de degager de toute urgence et lui parvint à la
grande surprise des italiens et des officiels presents à controler son avion et a le ramener sur la piste de Ndolo qui ne pouvait accueillir ce type d'appareil qu'apres une
longue approche en full flaps et un moteur a regime assez eleve ,or ce dernier etait coupe.Il a donc pose son "sukisa" apres un court vol plane.Il en a été vivement remercie par les
Italiens car si il y avait eu "crash" ,jamais ils n'auraient pu elucide les causes de cette panne subite. Il s'agissait d'un mauvais calibrage des tuyauteries dans les circuits
hydrauliques pour des appareils volant en atmosphère tres humide comme c'est le cas en Afrique.cela leur a evité que leur Macchi soit jugé dangereux en occasionnant aussi la mort d'un pilote.Cette prouesse avait fait le tour l'academie aerienne militaire italienne à tel point que ce pilote a eu son effigie exposée au sein de cette academie et par la suite il recu au
congo la visite des journalistes italiens qui ecrivirent un arctikle sur une page entiere sur sa vie, sa famille et son parcours.J'ai vu la page de ce magasine (" il giorno" ou "oggi") des
mains du sous-lieutenanrt Mbo à lépoque.Une autre revue del'epoque, "afrique chretienne" a meme mis sur sa page de couverture la photo de ce commandant et à l'interieur ,il y avait toute l'escadrilie entourant son commandant debout sur la piste d'envol entrain de consulter une carte largement deployée avant un vol de navigationl Demandez à MPELE-MPELE,NGOMA, et d'autres qui ont servi sous les ordres de ce commandant.Renseignez-vous sur le nom de ce commandant et vous vous assureriez de la veracité de mes propos. Ba deko, bosala fieres na ba oyo ba
meritaqui, basalaki ebele !!!!!!!
A bientot