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Publié par Messager

Nous reprenons un de nos anciens articles intitulé « La Transe » publié le 8 mai 2011. Elle mettait en scène les effets de la transe décrits par le Dr ERIC Gbodossou. Nous revenons sur cette vidéo pour démontrer les « effets mystiques » des rythmes sur les individus, à l’instar de l’observation de notre ami Blondé sur la réaction des parents  qui s’émerveillaient et s’étonnaient de voir exécuter « leur danse » au rythme moderne.

 

LA TRANSE.

Nous publions un document exceptionnel sur la TRANSE, qui provient de nos archives. A travers cette vidéo qui été réalisée avec le concours  de notre ami Abe, nous voudrions proposer  aux mbokatiers l’exposé du DR ERIC GBODOSSOU sur les effets de la transe.

Scientifiquement, cet intellectuel africain explique comment la parole, le rythme, la danse et la vibration donnent la force durant la possession.  Il y fait part de nombreuses séances de guérisons  réussies en Afrique en présence des experts européens à travers la transe.

Il a par ailleurs évoqué  une expérience de traitements de groupes réalisés aux USA par des guérisseurs Sénégalais, au cours desquels les noirs américains entraient en transe selon les différents rythmes de leurs origines. Un autre moyen,selon lui de déterminer les origines des noirs américains.

Selon ce scientifique, le rythme fait partie de l’essence vitale.

Vu la nature de certaines séquences, nous invitons les âmes sensibles à s’abstenir.

N.B. Le volume est relativement bas, nous nous en excusons, mais le sujet est d'une grande portée culturelle.
 

 Messager

8 mai 2011 (première publication)

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S
Les ngunza dont Simon Kimbangu faisait partie entrent aussi en transe "sous l'impulsion du Saint-Esprit" pendant les séances de délivrance, de guérison ou lors de la pesée. Nous y reviendrons peut-être un jour.
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M
Nous attendons impatiemment
B
Mon frère Messager, j'ai déjà vécu ce qui m'est arrivé e matin à la vision de cette vidéo. D'abord concernant la puissance des rythmes, les vibrations et autres c'est en 1963 que j'ai fait une expérience. C'était à la sortie du bois sacré après trois ans de séjour. Nous étions 19, 11 garçons et 8 filles. La tradition exige que le chef de la colonie soit le (ou un) fils du père le plus âgé des enfants présents dans l'initiation. J'étais avec mon aîné qui nous dirigeait selon cette loi. Le chef de troupe a l'obligation de danser au son des cors qu'on appelle chez nous TROUHOU. Nos initiateurs ont décidé que je danse à la place de mon aîné qui sera mis ainsi à l'honneur. Je n'avais jamais danser publiquement et surtout solennellement. J'étais donc inquiet parce que toute la communauté était là. Mais quand les cors ont commencé à sonner et que j'ai entendu le roulement des tambours, je me suis exécuté comme un habitué et j'ai été couvert d'éloges à la fin de la séance. L'expérience récente qui vient de se répéter ce matin c'est quand je visionnais la vidéo où un gendarme a été égorgé par les rebelles en 2002 à Bouaké. Sous l'effet du couteau dans la gorge, le malheureux a poussé un cri et pris d'émoi je suis tombé de ma chaise et n'ai pas pu continuer de voir la suite de la vidéo. Dans la vidéo présente quad j'ai vu le couteau vers le cou du petit garçon , j'ai arrêté la vision pour sauter une bonne séquence. C'est donc prouvé, les sons, les rythmes ont un pouvoirs sur l'être que nous sommes.
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M
Merci pour ton témoignage mon cher Blondé