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Publié par Messager

 

Procès et assassinats politiques sous la 2e République

Il y a eu plusieurs procès politiques pendant les 32 années du régime mobutiste  surtout entre 1965 et 1980. Voici chronologiquement  quelques faits saillants:

 

1966 : Le premier procès de la seconde république. Les prévenus sont un ancien premier ministre et trois anciens ministres. Ils s’appellent Kimba, Bamba, Anany et Mahamba. Condamnés à la peine capitale, ils sont conduits à la potence où ils seront pendus le jour de la Pentecôte devant plusieurs milliers de personnes.  Les quatre martyrs, premiers condamnés à mort du régime militaires étaient les premières victimes de la 2e République.

 

1968 : Pas de procès pour les anciens rebelles  Mulele et Bengila arrêtés. Ils sont exécutés selon certains dires de façon inhumaine. Dans la nuit du 2 octobre 68, les militaires sont venus chercher Mulele pour l’amener au camp Kokolo. Vivant, on lui a arraché les oreilles, coupé le nez, tiré les yeux des orbites. On lui a arraché les organes génitaux. Toujours vivant, on lui a amputé les bras, puis les jambes. Puis ses restes sont mis dans un sac et immergés dans le fleuve. Il ne s’en ira pas seul dans l’antichambre de la mort. Son fidèle ami Théodore Bengila connaîtra aussi le même sort.

1969 : Répression du mouvement estudiantin dans le sang, procès et condamnation des responsables de leurs associations à de lourdes peines allant de 20 ans à 2 mois de servitude pénale. Arrêtés une année plus tôt, le colonel Monga et le capitaine Nawej sont interrogés puis assassinés au matin du 11 avril non sans avoir subi des sévices.

1971 : Procès des membres de la LICOPA (ligue congolaise de la paix) parmi eux l’ex-colonel Kudia Kubanza, Bernardin Mungul Diaka et Matanda. Il se termine par des condamnations à de la prison ferme.

1975 : Procès des conspirateurs ou du Coup d’Etat monté et manqué . Des officiers  supérieurs de l’armée sont impliqués.  Cerveau du complot, le major Mpika Ntoya zi Bikembo est le principal inculpé. Etaient condamnés à mort comme lui, les généraux Utshudi, Katsuva et Fallu, les colonels Mudiayi, Muendo et Omba (secrétaire particulier du Président), le major Bula Butupu, le lieutenant Kabamba et  l’adjudant Shaba. La peine capitale sera commuée à la prison à vie. Ils seront après relégués dans leurs villages après avoir été détenus dans des prisons souterraines pour certains ou à Angenga à l’Equateur pour d’autres.

1977 : Procès de Nguza Karl i Bond survenu au lendemain de la guerre du Shaba. Condamné à mort pour haute trahison, il sera gracié.

1978 : Procès des terroristes ou procès du siècle avec 91 inculpés. Le complot est fomenté par un groupe d’officiers mené par le major Kalume. Plusieurs officiers supérieurs et subalternes ainsi que des civils sont arrêtés. Près de 20 condamnations à mort sont prononcées, plus de 40 condamnations à de très lourdes peines allant 5 à 20 ans, près d’une quinzaine d’acquittés. Sont exécutés à l’aube du 18 mars : les colonels Biamwenze et Mwepu, les lieutenants-colonels Kalonda, Mwehu et Tshunza, les majors Kalume, Panubule, Ngoie et Tsasa, le capitaine Fundi, les citoyens Mburiaba, Kudia-Kubanza, Makani, Matanda, Mbangama. Domiciliés en Belgique, les citoyens Monguya et  Kanyonga sont condamnés à mort par contumace. Condamnée aussi à la peine capitale, l’adjudant-chef Brigitte Kisonga  aura la vie sauve parce qu’elle est une femme. Sa peine est commuée en perpétuité. Elle sera plus tard graciée.

1990 : Expédition punitive au campus universitaire de Lubumbashi. Plusieurs étudiants seront exécutés. Il n’y a eu officiellement qu’un mort seulement.

A ces procès et assassinats, il faudrait ajouter plusieurs affaires politiques souterraines non connues. Bien souvent, les condamnés à mort étaient battus, humiliés et torturés avant d’être exécutés. Comment les procès se passaient-ils passés pendant la 2e République ? Comment certains ordres d’exécution avaient-ils été donnés ? Maître Jules Chomé nous en parle dans son livre, L’ascension de Mobutu.

 

Samuel Malonga

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Ils étaient exécutés pendant la 2e République

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Evariste Kimba, le dernier premier ministre de Kasa-Vubu fut pendu le 1er juin 1966 avec Emmanuel Bamba, Jérome Anany et Alexandre Mahamba.

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Pierre Mulele tout sourire arrive à Kinshasa le 29 septembre 1968. Léonie Abo, son épouse (cheveux tressés) embrasse la mère de Pierre. Mulele, lui ne regarde que sa plus jeune fille Abiba. Joseph Makindua est derrière l’ancien rebelle.

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Théodore Bengila, ami de Mulele, il a lui aussi subit les mêmes atrocités que son ami. Les restes de son corps mutilés furent jetés dans le fleuve.

 

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Le major Kalume, écoutant la sentence de sa condamnation à mort. 

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L
<br /> vous avez tout dit mon cher serge.<br /> <br /> <br /> monsieur mulopo qui était membre de la commission "assassinats et disparitions" l'a dit en son temps. à part la famille de l'étudiant décédé dans d'autres circonstances, aucune autre famille,<br /> voilà bientôt 22 ans n'a réclamé de corps.<br />
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S
<br /> http://www.politique-africaine.com/numeros/pdf/044091.pdf. ,http://congodiaspora.forumdediscussions.com/t3145-massacre-des-etudiants-de-luniversite-de-lubumbashi-dans-la-nuit-du-11-au-12-mai-1990<br /> <br /> <br /> Peut-être qu'on ne saura jamais la vérité.<br /> <br /> <br />  <br />
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S
<br /> Mbote ba ndeko,<br /> <br /> <br /> Colette Braeckman mutu akomisaki yango massacre na<br /> lukuta na ye ndenge amesana.  Nionso ebandaki tango leki ya Gal Baramoto Kpama ya muasi « il parait » afingaki ba étudiants mususu<br /> « bana ya ba pauvres », soki commando ekokaki kosala musala kuna ekokokaki kozala ba Garde Civile mais balobelaka mingi DSP, pourquoi DSP ?  Alors ke Baramoto azalaki mokonzi ya mampinga monene ya Garde Civile pe leki na yen de mutu abetamaki.  Na<br /> commission ya enquête na assassinat ya Conférence nationale Souveraine ba betaki mbela po batu baya ko porter plainte to ko témoigner kasi mutu ata moko te ayaki ko réclamer disparition ya ndeko<br /> na ye na « massacre » ya Kasapa sauf liwa ya étudiant Ilombe (ya Bandundu) kaka nde eyebani tii lelo. congoindependant.com na Archives ya (Massacre de Lubumbashi) pe elobeli yango,<br /> journaliste Belge Eric de Bellefroid atimbelaki likambo oyo wuta kala ke ezalaki lokuta.  Kanda ya ba Belges ya indépendance eyaki kobakisama na<br /> Zaïrianisation to Zaïrinisation etinda même Roi Baudouin akoma na testament na ye ke Mobutu aya na ebembe na ye te.  Une fois Mobutu ayebisaki<br /> journaliste Belge moko : « celui qui vous arrache le beefsteak à la bouche c’est un homme à abattre, n’est ce pas ? » oyo un extrait ya article wana :<br /> <br /> <br /> «La réhabilitation de l’ex-gouverneur Koyagialo fragilise la thèse d’un<br /> « massacre » d’étudiants à l’université de Lubumbashi<br /> <br /> <br /> Le<br /> journaliste Eric de Bellefroid de « La Libre Belgique » a-t-il eu raison trop tôt en qualifiant, en août 1994, l’affaire du campus de Lubumbashi de « massacre imaginaire »? Treize années après, cet événement<br /> demeure une énigme politico-diplomatico-judiciaire qui semble marquer le « premier acte » du processus de déstabilisation du Zaïre-Congo. Accusée d’avoir « égorgé » des étudiants, l’armée<br /> nationale - qui est le premier pilier de la défense de l’Etat – s’est déconsidérée voire méprisée par la population. C’est le divorce. Que s’est-il réellement passé, dans la nuit du 11 au 12 mai<br /> 1990, au campus de l’université de Lubumbashi? Un massacre d’étudiants par un « commando » de la DSP (Division spéciale présidentielle) venu « d’ailleurs » ? Une bagarre « à caractère ethnique »<br /> entre étudiants ? Une classique opération de subversion ? Une manipulation médiatique ? Que sont devenues les victimes ? Pourquoi les parents des victimes ne se sont pas manifestés lors des<br /> travaux de la Conférence nationale souveraine encore moins aux nouvelles autorités, sept ans après le changement de régime ? »<br /> <br /> <br /> Bonne journée<br /> <br /> <br /> Serge, Kongo na biso.<br />
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S
<br /> Qui  a fait un démenti: le gouvenement belge? le parlement ou la presse. Je sais qu'il y a aussi des écrits qui en parle. Mais je m'en tiens aux témoignages que j'ai reçus moi-même en 1990<br /> d'une étudiante de Lubumbashi qui a vécu les faits. La chute de Mobutu en 1997 n'a rien avoir avec la chasse nocturne qui a eu lieu à "Kasapa" sept ans plus tôt.<br />
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L
<br /> non mosieur, j'insiste qu'il n'a pas eu massacre au campus de lubumbashi. les belges l'ont reconnu il ya deux ou trois ans. ils avaient monté ce coup dans le but de destabiliser mobutu, avec la<br /> complicité de quelques opposants zairois de l'époque et ainsi l'écarter de la scène internationale. veuillez vous renseigner.<br /> <br /> <br /> merci et à bientôt<br />
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S
<br /> Il s'est sûrement passsé quelque chose dans la nuit du 11 au 12 mai 1990 au campus de Lubumbashi. On n'en avait même parler lors de la Conférence nationale souveraine. Il n'y avait pas eu<br /> seulement un mort comme le prétendait les autorités (Koyagialo, Lunda Bululu) ainsi que la commission d'enquête parlementaire du MPR. L'opération "lititi mboka" avait bel et bien été un<br /> massacre. Ce n'est pas pour rien que Mobutu avait refusé une enquête internationale. Sese Seko était maître dans l'art de camouflage et de cafouillage. La presse belge<br /> traditionnellement hostile à Mobutu avait seulement amplifié l'affaire appuyée par tous les médias occidentaux.<br />
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L
<br /> à propos de mulele, d'après plusieurs sources concordantes, il semblerait que l'assassinat de celui-ci relève d'un règlement de compte. pendant sa rebellion, dans les forêts de bandundu, mulele<br /> avait capturé le colonel ebeya et l'avait tué. les militaires des fac ayant voulu récupérer le corps de ce dernier, mulele les fit parvenir un corps sans tête. c'est alors que les militaires,<br /> bobozo en tête jurèrent de venger leur compagnon.<br /> <br /> <br /> salutations<br /> <br /> <br />  <br />
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L
<br /> le massacre de lubumbashi n'eut jamais lieu. il est prouvé que c'est fut un complot fomenté par la belgique en vue de salir mobutu et le discréditer au yeux de la communauté internationale. ce<br /> qui aura conduit à la chute de mobutu en 1997. il y avait eu en tout et pour tout un mort, originaire d'ilebo. donc, il n'y a pas lieu de parler de  "massacre".<br /> <br /> <br /> salutations<br />
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S
<br /> Longonia mingi ndeko Sonny King Mokonzi na correction<br /> ya kombo ya Colonel oyo ba combatants ya Pierre Mulele babomaki.  Wana nde force ya mboka mosika, Col<br /> Ebeya nde akufaki na bitumba ya Mulele na Bandundu, Col Tshatshi akufaki na bitumba ya Kisangani pe Col Kokolo nde akufaki na<br /> lopango ya Ambassade ya Ghana pona likambo ya Lumumba.<br /> <br /> <br /> Boboto na ba ndeko nionso.<br /> <br /> <br /> Serge, Kongo na biso.<br />
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S
<br /> NALINGI NA PESA MUA PRECISION MOKE NA MAYE NDEKO NA BISO SERGE 1860 KONGO NA BISO AKOMI A PROPOS YA COMPORTEMENT YA GENERAL BOBOZO NA LIKAMBO YA MULELE...GENERAL BOBOZO AZALAKI NA KANDA PAS PONA<br /> LIWA COLONEL TSHATSHI MAIS PLUTOT COLONEL EUGENE EBEYA.,PAMBA TE COLONEL TSHATSHI AKUFAKI NA KISANGANI NA 1966,BABOMAKI YE PAR BA KATANGAIS YA MAJOR FERDINAND TSHIMPOLA...YE MOKO PE MAJOR<br /> TSHIMPOLA TANGO MOBUTU AKANGAKI YE NA 1968 A PARADAKI YE PUBLIQUEMENT MAINS LIGOTEES  NA STADE TATA RAPHAEL SIMA BAKEYI KOBOMA YE...TANDISQUE COLONEL EBEYA AKUFAKI NA 1964 NA ROUTE ENTRE<br /> GUNGU PE IDIOFA NA BITUMBA YA MULELE...COLONEL EBEYA BABOMAKI YE NDENGE SERGE ALOBI NA BA FLECHES PE MACHETTES.<br />
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S
<br /> Nous avons eu l’heureuse surprise de rencontrer le samedi 9 avril 2011 chez un<br /> couple d’amis, puis le dimanche 17 mai 2011 dans le cadre de ses activités professionnelles, l’ex-médecin colonel Jean-Marie TEPATONDELE, premier médecin militaire zaïrois<br /> diplômé de l’ERM. Le Dr. TEPATONDELE était souvent requis d’office sur les lieux d’exécutions pour constater, en sa qualité de médecin, la mort clinique des militaires condamnés à mort. Il était<br /> âgé de 28 ans à l’époque des faits et m’a confié avoir conservé un souvenir horrible de la cruauté infrahumaine avec laquelle le major KALUME et ses compagnons d’infortune furent<br /> exécutés; ainsi que d’autres exécutions politiques auxquelles il a assisté durant sa douloureuse carrière de médecin militaire des FAZ. Il s’exilera en Belgique vers les années 80. Notons que la<br /> plupart des officiers exécutés étaient ses collègues de promotion ou de formation à l’ERM. Imaginez donc le choc! Heureusement, me confia-t-il à ce propos qu’il consacre ses temps libres à la<br /> musique pour adoucir ce marquage psychologique à vie.<br /> <br /> <br /> Jean-Jacques Wondo Omanyndu dans De la Force Publique aux FARDC:Anatomie d'une armée virtuelle intravertie et pervertie (3e<br /> partie)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br />
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N
<br /> Cher Serge,<br /> <br /> <br /> Na lingi o contacter nga par e-mai na adresse oyo ngimbikal@yahoo.com.<br /> <br /> <br /> Ngimbi Kalumvuiziko<br />
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S
<br /> Pierre Mulele tango awutaki Chine, azalakaki na bibundeli te, tango akotaki<br /> maquis akomaki na mua manduki oyo azalaki kobotola na ba soda ya l'état, ata ko bongo ezalaki kaka ya muke pona asala opération moko ya grande envergure, yango atindaki baninga naye ya maquis<br /> bakende kosomba manduki na ngambo ya Congo Brazza. "BMW = Beer, Music and<br /> Women", ba ndeko oyo ekomaki bango na Brazza ba bosani mission bayelaki, babaloli<br /> casaques, bakomi kosala ambiance, Mulele tango alembaki kozela manduki na zamba, akati ngambo ya Brazza po ayeba ndenge nini masolo ezalaki kotambola kuna pona makambu ya manduki, azuaki eyano ya<br /> malunga te tii ndenge bayaki kokanga ye pe bazongisi ye na ba promesses ya lukuta gouvernement ya Kinshasa epesaki na gouvernement ya Brazza. <br /> <br /> <br /> *Gal Bobozo azalaki na kanga mabe contre Mulele ndenge abomelaka ye Col<br /> Tshatshi oyo ye alingaki mingi, pe combattants ya Mulele bakataki Col Tshatshi mutu ndenge nayokela na munoka ya Mr Léonard Mulupo Kapita, ezalaki revanche mais batu oyo bazalaki civilises penza<br /> penza te, bakendaki au dela ya cruauté humaine. Nga namona ba vidéo moko ya ndenge wana, Mobutu atelemi avec ses lunettes, pe soda bazali kosala kosasa mutu, naza nango mais nayebi te ezali na<br /> cassette nini exactement, bien cachetée "Top secret" mais nayebi te soki ezalaki mutu nini wana bazalaki kokata misapi ya loboko na kisengele to epasola (La hache) pe kolongola miso, mais ezalaki<br /> na RDCongo to Zaïre.<br /> <br /> <br /> Serge, Kongo na biso.<br />
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Z
<br /> MBOKAMOSIKA,<br /> <br /> <br /> merci pour votre travail d'historien que vous faites. Mais essayez d'approfondir tous les sujets ( ex.celui sur lequel je fais mon commentaire) . Tâchez de nous parler de façon individuel de la<br /> biographie de tous ces Martyrs-victimes de la bêtise Mobutienne : leurs fonctions, leurs photos et surtout que les familles ou proches de ces gens mortes puissent nous aider dans leur témoignages<br /> pour notre compréhension de ces périodes sombres de l' histoire de notre pays souffrant jusqu'à ce jour. Nous, nous sommes des congolais qui veulent bien comprendre l' histoire passée de notre<br /> pays pour bien appréhender le présent et projeter dans l' avenir proche un meilleur devenir de notre pays. Le travail que vous faîtes , ce n'est pas une sinécure pour nous autres mais il nous<br /> précise sur certaines erreurs interprétatives qu' avait sur l' histoire pollitique post-indépendance du Kongo.Personnellement, j'ai dans ma mémoire les évènements-troubles des Etudiants de l'<br /> université de lovanium en 1969. J' avais 8ans , nous habitions KAUKA dans notre parcelle familiale que nous conservons jusqu'à ce jour, lorsque j' ai vu les Etudiants étaient réprimés par le<br /> régime sanguinaire de Mobutu. Mon Oncle maternel qui fut étudiant à la faculté de polytecnique ( paix à son âme ), il était venu chez nous pour se cacher chez sa soeur en fuite à cause de cette<br /> répression sanglante. Veuillez aussi nous parler de ce Monsieur dont j' entends beaucoup parler dans les cercles politiques Bakongo, RAYMOND BIKEBI Secrétaire particulier du Président Kasa vubu<br /> victime de la folie meurtriere de mobutu qu' il aurait donné en pature aux crocodiles ou à un léopard chez lui au mont stanley tout en buvant du whisky avec ses Amis.<br />
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S
<br /> *Na mikanda natanga pona Major Mpika, ezalaki ke Kasa vubu na Tshombe<br /> balingaki ye mingi yango ebangisaki Mobutu, po na tango wana Mobutu alingaki komona te mutu oyo akoki kotiya ye nkaka na pouvoir, ezalaki élimination ya batu oyo bazalaki na formation militaire<br /> et intellectuel koleka ye. Yango wana pe alingaki o effacer bana ya université lokola, livre ya kulutu Ngimbi e traiter lisolo wana kitoko penza. Ba journalistes Belges ba commenter: "C'est toute<br /> une génération sacrifiée" Aboyaki ba éléments, atiyaki ba parvenus, ba opportunistes pe amonaki résultat na yango na guerre ya AFDL ya 1996 - 1997, "on m'a poignarde dans les dos" mais par qui?<br /> ... il y a eu les Nzimbi, Baramoto, Lukilia, Eluki et autres, qui a mis même son pied gauche dans le champs de bataille? Des généraux de théâtre, des généraux de capotillle.<br /> <br /> <br /> *Na 1977 Mobutu akomisi Me Nimy Directeur ya bureau na ye, sima ya mua mikolo<br /> Nguz akendeki kosalisa nzoto na Hollande, Mobutu abengisi ye, asali gouvernement ya sika, sika ya ko prêter serment abengi ba "corps constitues" donc Iléo na Bobolito pe Nguz, bakeyi na sima ya<br /> ndaku. Me Nimy azongi naye na bureau naye, kala te Mobutu a téléphoner ye aya na lombango, ekomaki ye na epayi fati ezalaki, akutu Nguz azalaki ya kofukama na mabele, maboko likolo, makila ezali<br /> kotanga ye na zolo, Mobutu azali na kanda makasi, alobi "Nimy, salelanga mokanda ya révocation pona Nguz, et puis naza ko traduire ye na justice pona haute trahison". Sima na yango Me Nimy ayaki<br /> koyeba ke Nguz azalaki au courant ya agression ya Shaba mais akebisaki Mobutu te yango wana esalaki ke ye pe azala considérer lokola moko na bango to ye nde cerveau moteur...  (Je ne renie rien Page 201 -202)<br /> <br /> <br /> Un récit sur la cour militaire, Me Nimy écrit : Il m’est arrivé un jour,<br /> au conseil de guerre de Kinshasa, d’être brutalement interrompu alors que j’étais en pleine envolée oratoire pour m’entendre dire : « Eh ! Stop, maître Nimy; vous parlez trop et vous intervenez<br /> comme si vous aviez commis l’infraction avec votre client.  Nous commençons franchement à vous trouvez suspect vous-même et il faudra que vous vous<br /> expliquiez ».  Je fus littéralement abasourdi, estomaqué, sidéré; … (Je ne renie rien Page 50)<br /> <br /> <br /> Serge, Kongo na biso<br />
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S
<br /> J'avais aussi par le passé entendu parler de l'existence de ce film. En tout cas, son exécution fut une une véritable boucherie.<br />
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C
<br /> Bonjour Samuel. Juste pour revenir sur la description que vous faites sur les conditions d'éxécution de Pierre Mulele. Je confirme cette déscription pour avoir vu moi même, dans certains mileux<br /> ici en Europe, le film de cette éxécution. J'ajouterai que les bras de Mulele ont été coupés par morceaux: d'abord les mains, les avant-bras etc...on lui avait déjà arrachés les yeux, coupé les<br /> lèvres et les oreilles quand ils en sont arrivés aux bras. "Ils" s'étaient les les hommes portants les tenues de l'armée congolaise. Ces hommes ne s'étaient même pas donnés la peine de<br /> masquer leur visage...Je garde un souvenir très noir de ce film. Les bras de Pierre Mulele étaient coupés à la hache. Ce film me fit penser qu'il y en a un autre sur l'éxécution de Lumumba<br /> et ses compagnons. La personne qui avait ce film, un Belge, ne nia pas l'existence d'un tel film sur la mort de Lumumba et ses compagnons. Elle n'en confirma pas non plus l'existence. Bolingo ya<br /> Congo na bino nyonso.<br /> <br /> <br /> Claude Kangudie.<br />
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<br /> Lors du Coup d´état monté et manqué, la première question qu´on posait aux militaires bâptisés pour la circonstance les " CONSPIRATEURS " : QUELLES SONT VOS RELATIONS AVEC LE<br /> CARDINAL MALULA. <br />
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