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Publié par Messager

 

Le moral de Mobutu avant et après une exécution

Quel est le moral d’un tueur à gage, d’un terroriste ou d’un assassin après avoir commis son forfait ? Dans quel état psychique se trouve un homme politique après l’exécution d’un opposant à laquelle il avait donné son feu vert? Est-il tranquille à l’idée qu’une personne connue ou inconnue  par ses ordres est passée de la vie à trépas ? Une grande majorité de politiciens en Afrique et dans le reste du monde décident de la vie ou de la mort d’une personne à leurs yeux gênante.

 

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La potence où les quatre conjurés de la Pentecôte 1966 avaient été pendus

 

Si pour certains, faire tuer ou tuer un être humain ressort de l’ordinaire et s’enorgueillissent même, pour d’autres par contre, le décès de leurs propres victimes les met dans une sorte d’intense émotion intérieure ou dans un état d’euphorie négative lorsqu’ils sont seuls face à leur conscience. La pression psychologique est tellement forte qu’ils ont les nerfs tendus et les méninges en feu.

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Un homme politique est une personne comme les autres. Lorsqu’il fait assassiner un opposant, apparaît alors dans son fort intérieur la dimension de la disparition de la personne qu’il vient de faire mourir. Dès lors s’engage une lutte intérieure qui le met en face de ses responsabilités. Hanté par des pensées diverses, il cherchera à dépasser ses sentiments humains pour dissiper son tracas et ses émotions devant les tiers. Pour s’éviter des remords, une boisson remontante consommée l’emportera dans un monde féerique pour essayer d’oublier. Cela lui permettra de vivre l’illusion d’un semblant de paix temporaire qui l’enfermera dans une sorte de bulle. Il se perdra alors dans le néant le temps d’un oubli éphémère et hallucinatoire. Une fois le mirage passé, il retrouvera toutes ses facultés et sera à nouveau en face la réalité cruelle dans toute son étendue. Faire exécuter un être humain n’est pas une mince affaire car on n’a son sang dans les mains. Qu’en était-il du Président-Fondateur ? Quel était son état psychologique lors des meurtres qu’il avait cautionnés ? Son cas est éloquent. Lisez ces quelques lignes tirées du livre  "L’ascension de Mobutu".

Samuel Malonga

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M
<br /> SANS VOULOIR M'ATTARDER SUR LE PROCES ET L'EXCUTION DE LA PENTECOTE, J'AIMERAIS SAVOIR S'IL Y AVAIT COMPLOT OU NON? MA QUESTION VAUT EGALEMENT SUR LE PROCES LICOPA ET LE PROCES DE COUP MONTE ET<br /> MANQUE.  SI LES INCULPATIONS ETAIENT FONDEES, QUE DISAIT LA LOI ACETTE EPOQUE? IL ME SEMBLE QUE PERSONNE NE SEMBLE CONTESTER LES MOTIFIFS D'INCULPATIONS?<br />
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S
<br /> Nedeko Sonny,<br /> <br /> <br /> Kaka ndenge okomi mpe article moko ekomama na ntina ya banzembo oyo ezalaki censuré entre autre Luvumbu ndoki ya Grand-Maître. Tala na lien oyo:<br /> <br /> <br /> http://www.mbokamosika.com/article-chansons-censurees-53584065.html<br />
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S
<br /> Bandeko,na 1966 FRANCO abimisaki nzembo moko na kombo ya LUVUMBU NDOKI,juste quelque mois apres pendaison ya JEROME ANANY,ALEXANDRE MAHAMBA,EMMANUEL BAMBA pe na EVARISTE KIMBA...Ba vieux ya<br /> bakongo surtout balobaka jusqu'a present que nzembo wana FRANCO abuakelaka mobutu pona pendaison ya ba kimba oyo tozali kolobela awa...nayebi te soki ezali ya solo mais,na moto oyo ayebi<br /> kikongo(kintandu speciallement) okomono ce comme ci mua relation ezali entre nzembo ya luvumbu ndoki na mobutu en rapport na pendaison publique oyo esalemaki na 1966.<br />
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Z
<br /> Mon Frère Lukolela Francais, tu as raison même le Président Massamba-Débat n´était pas d´accord, il avait dépêché son ministre des affaires étrangères chez le Grand Léopard d´Afrique pour<br /> empêcher cette boucherie au grand jour. Malheureusement l´émissaire du Vieux Alphonse trouvera le Gal Mobutu dans un état d´ébriété notoire, autrement dit SUKA NA KWITI, suka na milangwa soki ya<br /> masanga to ya bangi, wana ye moko momeli motu ayebi yango.<br />
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M
<br /> Mama Alonda,<br /> <br /> <br /> Totangi commentaire na yo malamu, kasi tomoni ete okomi yango na mua maloba ya polele mingi po na bana pe ba leki.<br /> <br /> <br /> Tolongoli yango po okoka kobongisa maloba mosusu ne ndenge yo moko oyebi.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Messager<br />
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L
<br /> En complicité avec le Cardinal Malula (alors Monseigneur simple), le Colonel Puati avait adressé une lettre au Pape pour lui dissuader de ne pas traiter le cas du Général Mobutu, puisque tous les<br /> chefs religieux, même les membres du Haut-Commandement Militaire, avaient recu la promesse ferme du Président Mobutu : "Ils ne seront pas tués".<br /> <br /> <br /> Le Colonel Puati avait écrit entre autres, en francais bien sûr, MUANA OYO AZALI MOTU MAKASI, TOPEKISAKI YE KASI ALINGAKI KOYOKA TE, KOSALISA YE TE, TIKA YE ATELENGANA KAKA NDENGE WANA, NA MBALA<br /> YA SIMA AKOZUA MAYELE, fin de citation.<br /> <br /> <br /> Comprenez vous-même la foudre du Maréchal qui s´abattra sur le Colonel Puati et le Cardinal Malula.<br />
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S
<br /> Mbote ba ndeko,<br /> <br /> <br /> Elobama ke procès ya « pentecôte » esalama na<br /> 180km à l’heure, procès moko expéditive po théâtre nionso ya soit disant procès ezalaki kaka pona mokili elobaka ke « bazalaki condamnés par la loi ».  Ba militaires wuta kala bazalaki na lolenge na bango ya kokatela makambu.  Botanga lisolo oyo ezuami na buku ya Me<br /> Nimy : « « En 1967, plus de quinze ministres du gouvernement provincial de Sankuru (kasaï - Oriental) seront poursuivis de détournement de deniers publics devant le conseil de<br /> guerre de Kinshasa,  je fus sollicité pour la défense de l’un d’entre eux…     … En effet,<br /> après dix minutes à peine de délibération sur un dossier aussi volumineux en pièces et documents….  Voilà que le président de membres du conseil de<br /> guerre regagnera la salle et prononcera la sentence attendue.  Tous nos clients avaient été condamnés à des peines carabinées : 20, 25, 30 ans de<br /> réclusion criminelle !   Une fois le prononcé terminé, il déclarera la séance définitivement close<br /> ….  Mais seulement voilà que, sans doute, dans leur précipitation au délibéré, ils avaient omis d’examiner le cas de l’un des accusés (Tshutsha) et de<br /> s’y prononcer.  Le Colonel - président qui qui s’apprêtait déjà à prendre place à bord de sa voiture sera informé de cette grave omission et aussitôt<br /> regagnera tout seul la salle d’audience.  Il posera la question : « Tshutsha azali<br /> wapi ?  (où est Tshutsha ?) ».  Ce dernier se lèvera, tremblotant comme une<br /> feuille.  Le président le fixera de loin en le balayant du regard, des pieds à la tête et s’écriera : « dix ans ! ».<br />  Et la cause fut entendue pour le malheureux Tshutsha qui venait ainsi d’écoper dix années de réclusion, sans autre forme de procédure.  Je venais pour la première fois de ma vie, de vivre en direct une justice rendue à la tête du client.  Et de retour<br /> au cabinet, je déciderai de ne plus jamais intervenir devant les juridictions militaires. …. » »<br /> <br /> <br /> (L’histoire d’un parcours sur un parcours d’histoire, de Me Nimy, page 50-51)<br /> <br /> <br /> Serge, Kongo na biso.  <br />
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N
<br /> Extrait (complet) du livre CONGO-ZAIRE, LE DESTIN TRAGIQUE D’UNE NATION, sur le complot de la<br /> Pentecôte. <br /> <br /> <br /> ‘Pour mieux s’implanter, tout pouvoir qui s’installe par la force a besoin de recourir à<br /> l’intimidation et la terreur afin d’étouffer la contestation. Fin mai 1966, les Congolais apprennent la découverte d’un complot ourdi par un groupe de politiciens et visant de renverser le régime<br /> nouvellement établi. Ce complot survenu pendant la période de célébration de la Pentecôte catholique est connu sous le nom de « Complot de la pentecôte ».<br /> <br /> <br /> .Évariste Kimba, ancien Premier Ministre, Emmanuel Bamba, Jérôme Anany, Alexandre Mahamba,<br /> tous anciens ministres, sont arrêtés et jugés par une Cour Militaire d’exception. Condamnés à mort, ils sont exécutés par pendaison sur la place du Pont Cabu, rebaptisée plus tard Pont Kasa-Vubu<br /> où se trouve érigé le « Stade des Martyrs de la Pentecôte ».<br /> <br /> <br /> Ce jour-là, des dizaines de milliers de personnes avaient répondu à l’appel lancé la veille à<br /> la radio pour assister à la pendaison des quatre conjurés.<br /> <br /> <br /> À l’époque, j’avais 15 ans et habitais la Commune de Léopoldville II (actuelle Commune de<br /> Kintambo). J’étais élève au Cycle d’Orientation de l’Athénée de Lemba avant d’être inscrit à l’Athénée de Kalina (actuel Institut de la Gombe) où j’ai terminé le Cycle d’Orientation et le Cycle<br /> supérieur des Humanités Littéraires. Comme ma classe (Cycle d’Orientation) commençait chaque jour à 12 heures, j’occupais l’avant-midi à vendre des journaux, le « Courrier<br /> d’Afrique » et les « Actualités Africaines », ce qui me procurait un peu d’argent pour payer le transport (éviter de faire le pied jusqu’à Lemba comme cela arrivait<br /> souvent), assister aux rencontres de football au stade Tata Raphael et aller au cinéma. Avec d’autres camarades, nous faisions chaque matin le pied jusqu’au Palais de la Nation, siège du<br /> Parlement, en passant par le complexe de l’usine textile UTEXCO, aujourd’hui UTEXAFRICA, et le building le Royal où étaient logés le personnel et les soldats de l’ONUC, aînée de la MONUC. Les<br /> parlementaires et le personnel de l’ONU étaient nos principaux clients. Je me souviens du Président Kasa-Vubu qui, à force d’utiliser chaque jour la même route que nous pour se rendre à son<br /> bureau (un petit bâtiment en face de la Banque Centrale), dans une voiture sans escorte, avait fini par reconnaître notre petit groupe et nous adressait parfois un signe de salutation.<br /> <br /> <br /> À l’entrée du Parlement où nous avions l’habitude de nous poster, nous pouvions voir et<br /> approcher les personnages politiques importants de l’époque comme Tshombe, Adoula, Bomboko ou encore Mobutu pour ne citer que ceux-là. Cela exerça sur moi une grande fascination et un attrait aux<br /> événements politiques. Ainsi, je ne ratais aucune occasion pour assister aux grands événements politiques de l’époque comme le meeting de Tshombe au stade Tata Raphael quand il avait promis un<br /> « nouveau Congo » dans les trois mois suivant sa nomination comme Premier Ministre, le retour de Pierre Mulele à Kinshasa en 1968, la prise d’arme au Camp Kokolo pour la<br /> reconnaissance de Mobutu au grade de Lieutenant Général une semaine avant son coup d’Etat, ou encore la légitimation de son coup d’Etat par le Parlement. C’est dire que je ne pouvais manquer cet<br /> événement.<br /> <br /> <br /> Ce jour-là donc, le 2 juin 1966, j’étais dans la foule rassemblée au Pont Cabu, à une dizaine<br /> de mètres à peine de la potence.<br /> <br /> <br /> Le doute subsistait encore jusqu’à l’appel du premier condamné. En effet, le sentiment<br /> généralement partagé dans la foule était que le nouveau régime encore fragile, ne pouvait pas se permettre d’exécuter publiquement des personnalités politiques de si haut niveau. On pensait à une<br /> mise en scène et qu’au dernier moment le pardon serait accordé publiquement.<br /> <br /> <br /> Hélas, il a vite fallu déchanter car nous fûmes plutôt confrontés à une réalité macabre.<br /> Apres un son lancinant des trompettes, suivi de la lecture de l’arrêt de mort par un magistrat et de la prière faite par un prêtre, un bourreau à la tète cagoulée traînant un premier condamné lui<br /> aussi cagoulé, monta sur l’échafaud puis passa la corde autour du cou du supplicié. La foule poussa un cri de frayeur lorsque le corps du supplicié bascula sous la trappe. Il resta suspendu<br /> pendant environ une vingtaine de minutes. Ce scenario se répéta à trois reprises.<br /> <br /> <br /> La longue attente de la descente des corps avait fini par lasser la foule. À la dernière<br /> pendaison, la foule, paniquée, se dispersa dans un désordre indescriptible, laissant le corps abandonné du dernier condamné, Alexandre Mahamba, se balancer dans le vide pendant de longues<br /> minutes.<br /> <br /> <br /> Mobutu avait voulu justifier son acte par la nécessité de faire l’exemple. Toute contestation<br /> de son régime devait être sévèrement sanctionnée. La pendaison publique avait démontré cette détermination. Ce fut le meurtre fondateur du système d’impitoyable répression qui allait caractériser<br /> son régime.<br /> <br /> <br /> Quelle fut la réalité du « complot de la pentecôte » ? Larry<br /> Devlin<br />
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N
<br /> Extrait du livre CONGO-ZAIRE, LE DESTIN TRAGIQUE D'UNE NATION sur le complot de la Pentecote (pages 162-166)<br /> <br /> <br /> "Pour mieux s’implanter, tout pouvoir qui s’installe par la force a besoin de recourir à<br /> l’intimidation et la terreur afin d’étouffer la contestation. Fin mai 1966, les Congolais apprennent la découverte d’un complot ourdi par un groupe de politiciens et visant de renverser le régime<br /> nouvellement établi. Ce complot survenu pendant la période de célébration de la Pentecôte catholique est connu sous le nom de « Complot de la pentecôte ».<br /> <br /> <br /> Évariste Kimba, ancien Premier Ministre, Emmanuel Bamba, Jérôme Anany, Alexandre Mahamba,<br /> tous anciens ministres, sont arrêtés et jugés par une Cour Militaire d’exception. Condamnés à mort, ils sont exécutés par pendaison sur la place du Pont Cabu, rebaptisée plus tard Pont Kasa-Vubu<br /> où se trouve érigé le « Stade des Martyrs de la Pentecôte ».<br /> <br /> <br /> Ce jour-là, des dizaines de milliers de personnes avaient répondu à l’appel lancé la veille<br /> à la radio pour assister à la pendaison des quatre conjurés.<br /> <br /> <br /> À l’époque, j’avais 15 ans et habitais la Commune de Léopoldville II (actuelle Commune de<br /> Kintambo). J’étais élève au Cycle d’Orientation de l’Athénée de Lemba avant d’être inscrit à l’Athénée de Kalina (actuel Institut de la Gombe) où j’ai terminé le Cycle d’Orientation et le Cycle<br /> supérieur des Humanités Littéraires. Comme ma classe (Cycle d’Orientation) commençait chaque jour à 12 heures, j’occupais l’avant-midi à vendre des journaux, le « Courrier<br /> d’Afrique » et les « Actualités Africaines », ce qui me procurait un peu d’argent pour payer le transport (éviter de faire le pied jusqu’à Lemba comme cela arrivait<br /> souvent), assister aux rencontres de football au stade Tata Raphael et aller au cinéma. Avec d’autres camarades, nous faisions chaque matin le pied jusqu’au Palais de la Nation, siège du<br /> Parlement, en passant par le complexe de l’usine textile UTEXCO, aujourd’hui UTEXAFRICA, et le building le Royal où étaient logés le personnel et les soldats de l’ONUC, aînée de la MONUC. Les<br /> parlementaires et le personnel de l’ONU étaient nos principaux clients. Je me souviens du Président Kasa-Vubu qui, à force d’utiliser chaque jour la même route que nous pour se rendre à son<br /> bureau (un petit bâtiment en face de la Banque Centrale), dans une voiture sans escorte, avait fini par reconnaître notre petit groupe et nous adressait parfois un signe de salutation.<br /> <br /> <br /> À l’entrée du Parlement où nous avions l’habitude de nous poster, nous pouvions voir et<br /> approcher les personnages politiques importants de l’époque comme Tshombe, Adoula, Bomboko ou encore Mobutu pour ne citer que ceux-là. Cela exerça sur moi une grande fascination et un attrait aux<br /> événements politiques. Ainsi, je ne ratais aucune occasion pour assister aux grands événements politiques de l’époque comme le meeting de Tshombe au stade Tata Raphael quand il avait promis un<br /> « nouveau Congo » dans les trois mois suivant sa nomination comme Premier Ministre, le retour de Pierre Mulele à Kinshasa en 1968, la prise d’arme au Camp Kokolo pour la<br /> reconnaissance de Mobutu au grade de Lieutenant Général une semaine avant son coup d’Etat, ou encore la légitimation de son coup d’Etat par le Parlement. C’est dire que je ne pouvais manquer cet<br /> événement.<br /> <br /> <br /> Ce jour-là donc, le 2 juin 1966, j’étais dans la foule rassemblée au Pont Cabu, à une<br /> dizaine de mètres à peine de la potence.<br /> <br /> <br /> Le doute subsistait encore jusqu’à l’appel du premier condamné. En effet, le sentiment<br /> généralement partagé dans la foule était que le nouveau régime encore fragile, ne pouvait pas se permettre d’exécuter publiquement des personnalités politiques de si haut niveau. On pensait à une<br /> mise en scène et qu’au dernier moment le pardon serait accordé publiquement.<br /> <br /> <br /> Hélas, il a vite fallu déchanter car nous fûmes plutôt confrontés à une réalité macabre.<br /> Apres un son lancinant des trompettes, suivi de la lecture de l’arrêt de mort par un magistrat et de la prière faite par un prêtre, un bourreau à la tète cagoulée traînant un premier condamné lui<br /> aussi cagoulé, monta sur l’échafaud puis passa la corde autour du cou du supplicié. La foule poussa un cri de frayeur lorsque le corps du supplicié bascula sous la trappe. Il resta suspendu<br /> pendant environ une vingtaine de minutes. Ce scenario se répéta à trois reprises.<br /> <br /> <br /> La longue attente de la descente des corps avait fini par lasser la foule. À la dernière<br /> pendaison, la foule, paniquée, se dispersa dans un désordre indescriptible, laissant le corps abandonné du dernier condamné, Alexandre Mahamba, se balancer dans le vide pendant de longues<br /> minutes.<br /> <br /> <br /> Mobutu avait voulu justifier son acte par la nécessité de faire l’exemple. Toute<br /> contestation de son régime devait être sévèrement sanctionnée. La pendaison publique avait démontré cette détermination. Ce fut le meurtre fondateur du système d’impitoyable répression qui allait<br /> caractériser son régime.<br /> <br /> <br /> Quelle fut la réalité du « complot de la pentecôte » ? Larry<br /> Devlin1 indique qu’il av<br />
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S
<br /> Longonya ndeko Samuel Malonga, mpo ete ozalaka na basango ya kitoko oyo eteli mboka na biso. Yasolo boyebi kobomba. Esenga ya kokabola na biso ba nsango oyo. Matondo mingi.<br /> <br /> <br /> Messager mpe mbote mingi.<br /> <br /> <br /> Sulmany<br />
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M
<br /> Selon radio-trottoire, balobi tangu pendaison esalamaki na La Cité (pont Cabu), Mobutu na ndaku na ye bongo na piscine abandaki komona na chaque coin ya piscine Kimba, Bamba, Anany na Mahamba,<br /> tellement likambo yango elekelaki ye ndelo, akimaki mbangu na Vatican epayi ya Pape mpo akangela ye milimu ya ba 4 conjurés oyo, kasi Pape ayebisaki ye boye, soki ezali milimu ya batu bakufa, nde<br /> ekokende libela, kasi soki ezali milimu ya batu oyo bazali na bomoyi mpe bazali kolata masque ya bilongi ya ba 4 conjurés oyo, wana ekozala mpasi mpo milimu oyo ekende libela. Waya, Mobutu azongi<br /> na Kinshasa, na sima ya voyage ya Vatican, kaka tangu ati makolo na Mont-Stanley (Ngaliema) na ndaku na ye, balobi abuaka miso boye, Kimba, Bamba, Anany na Mahamba bango wana na 4 coins ya<br /> piscine, balobi muana ya Mama Yemo akomi lokola azui liboma, alors tangu lisolo oyo ekomi na matoyi ya Ministre N´Singa Joseph, ye a proposer na Mobutu ameka koluka likambo yango na nzela ya<br /> bonkoko, esika Tata-mwasi ya N´singi Joseph ayaki na Mont-Stanley, asali bisala-sala nionso na ndenge ya Mpungu ya bonkoko, kobanda wana, milimu ya ba les 4 conjurés ekeyi libela. Mpo na ko<br /> récompenser Vieux Nsontin, Mobutu a organiser 50e anniversaire ya mariage ya Papa mpe ya Mama na N´Singa, quelle farce, alors que ba parents ya Ministre bakabuana tangu ba N´singa bazali nanu<br /> bana mike, ata solo ya koyeba makambo ya mokili te.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Mai-Ndombe<br />
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