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Publié par Messager

 

 

L’ENSEIGNEMENT AU CONGO ÉTAIT DE TRÈS GRANDE QUALITÉ

 

Bonjour,

un commentaire vient d'être posté par bony sur l'article Le succès par les études, depuis l’époque coloniale en RDC., sur votre blog Le blog de Messager



Si l'on s'astreint à porter de jugement sur cette époque, on peut se dire qu'il n'était pas utile de quitter les écoles confessionnelle que nous fréquentions pour intégrer l'athénée Royal de Kalina ou le Collège Albert 1°. L'enseignement que nous recevions dans les écoles catholiques ou protestantes était de très grande qualité. J'en veux pour preuve quand nous avons eu la chance d'accéder à l'Europe et en France en particulier, il nous a été donné de constater que les écoles catholiques étaient un luxe. Quand il m'arrivait de préciser que j'avais eu à fréquenter une école de jésuites, je scrutais l'admiration de mes interlocuteurs qui me considéraient comme un gosse de riches.  

                      
Chez eux, il faut que vos parents aient une puissance économique évidente pour étudier dans les écoles privées.                    
                                                       
 
En France beaucoup d'écoles publiques ont plus de prestige que les écoles privées qui sont plutôt un luxe qu'autre chose. Les parents à Paris souhaiteraient engager leurs enfants aux Lycée Henri IV,Louis Le Grand,Jeanson de Sailly etc. Les bourgeois préfèrent mettre leurs enfants dans des écoles privées telles que l'école alsacienne, l'école de Roches...

                                           
                                                       
Les congolais doivent se dire qu'ils ont reçu le meilleur enseignement délivré par les pères missionnaires et autres dans des écoles privées.  
 Après l'indépendance il était difficile d'accéder au cycle d'orientation puisque un examen sélectif en déterminait l'admission et les élèves des écoles catholiques passaient en plus un éxamen épiscopal qui leur donnait le droit de s'inscrire dans les écoles secondaires catholiques. Cela se traduit par la sélection, les élèves étaient sélectionnés. La crème arrivait au bout.

 Cela démontre la qualité de l'instruction reçue par nos ainés et nous même. Le souvenir d'Adoula qui valait plus que les universitaires congolais d'aujourd'hui sur le plan intellectuel vient confirmer mes dires.


 

bony

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S
<br /> Il y a lieu d'ajouter aussi l'apport des écoles salutistes qui avaient dispensé un enseignement de qualité qui n'avait rien à envier à celui des écoles catholiques ou protestantes. Notons aussi<br /> que jusque dans les années 80, existait dans l'enseignement primaire catholique ce qu'on appelait à l'époque l'examen diocésain qui avait remplacé les examens sélectifs organisés par l'Etat.<br /> Les élèves qui réussissaient à cette épreuve   étaient automatiquement admis dans les meilleurs établissemnets secondaires catholiques tels que Bonsomi (à Ndjili), Madaïla (à<br /> Kimbanseke), Boboto, Elikia pour la ville de Kinshasa. Ces épreuves concernaient tous les élèves de sixième année de toutes les écoles primaires catholiques du pays.<br />
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C
<br /> Bonjour mon frère Bony. J'ajouterai que la plupart de grandes personnalités congolaises n'ont pas été à l'université. mais elles avaient un niveau très largement supérieur ou égal aux<br /> universitaires. Le produit, la qualité de leur travail étaient irreprochables et haut de gamme. Le certificat de 6ème primaire, le brévet du cycle d'orientation étaient des diplômes donnant accès<br /> à une carrière professionnelle. L'examen sélectif pour accéder au cycle d'orientation, était un filtre passe haut. Les épreuves étaient nationales et bien organisées. Pas de place pour les<br /> cancres. Les examens sélectifs étaient la première étape de fièvre pour les parents...il fallait réussir ces examens sinon...Beaucoup s'y sont cassés les dents et à l'époque, il était quasiment<br /> impossible de corrompre ou d'acheter de faux bulletins. Un jour, nous reviendrons sur le sujet certainement...RDC Congo, mboka ya Chebeya na Bazana, ezali Libanga ya Talo...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Claude Kangudie.<br /> <br /> <br />  <br />
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