Kanisa et T. Kanza décrivent mieux "PAKADJUMA"
Bonjour,
un commentaire vient d'être posté par Kanisa sur l'article Des paroles du Gd maître Franco Luambo à décortiquer, sur votre blog Le blog de Messager
Bonne Année 2011 à tous les mbokatiers
Optimisme, audace, espérance !!!
Je reviens sur la description de Pakadjumas par M. Kanisa.
Durant notre jeunesse à Bandal, nous jeunes de M'siri, Batetela, Lubaki, Ndimbaboma, dekani et autres rues du quartier Moulaert passons nos après midi le samedi et durant les vacances scolaires dans les eaux stagnantes de Pakadjumas. Nous n'avions pas d'argent pour fréquenter les piscines de Cosbaki ni celle de Funa.Pakadjuma était préférée des étangs de "Polygone, l'eau vert, mayi ya mabata.
Quelle belle époque! Allant nous baigner au pakadjuma, nous savions que les parents allaient nous punir mais l'aventure et le plaisir étaient notre moteur. Même si nos yeux étaient"rouges" au retour de la baignade, nous étions heureux. Et parfois nous allions jouer dans le bâtiment de SAMCA malgré les risques, nous rechorchions les fantômes et les squelettes.
Quelle inconscience! mais il fallait y aller.
On pouvait se faire voler son short " coupé" ou sa chemise. D'ailleurs, parfois on nageait d'un seul bras car l'autre tenait en l'air nos habits si personne parmi nous ne voulait faire la sentinelle, il y avait des voleurs et des "bills"
Pakudjuma, SAMCA, nos distractions de la journée avant de faire les "ngembos" le soir. A côté de Pakadjuma, on jouait au foot sur le sable " ndjelo"
Mais la vie ne revient pas en arrière, c'est notre passé. Que pensent les adolescents d'aujourd'hui de nos jeux et distractions d'antan?
A bientôt
T. KANZA
Ces brillantes description méritent d'être illustrées par des photos d'archives (extraites du livre de WHYMS" Léopoldville 1881-1956") et une chanson de l'époque. Sur les deux photos des années '50, on remarque les petits congolais et européens s'adonnant à la natation sur une piscine. Ceux qui n'avaient pas les moyens d'y enter recouraient aux piscines de fortune dénommées "Pakadjuma".
MANTALE, par Franco et l'OK-Jazz, une rareté que Mbokamosika dédie à ses lecteurs en ce début d'année.
1.
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Ya Munsambu,
C´est le nom Pakadjuma qui existait avant, en quelque sorte tous les MAZIBA ya mayi, où les petits congolais, comme ils aimaient l´eau, allaient se laver par manque de moyen de se payer un ticket d´entree à la piscine de Funa; mais le PAKADJUMA historique et le seul connu de tous les enfants Kinois est celui de l´hôpital en construction de SAMCA entre les avenues Saïo et Josephine Charlotte, en face du camp militaire "camp Léopold II" futur camp Kokolo, de l´Ecole Emi puis le cimetière de Saint Louis.
Ce Pakadjuma de Samca est le fruit ya libulu ya zelo oyo batimolaki na tangu ya construction ya Samca, pour mémoire, il y avait un petit train avec des rails qui reliaient le chantier au Libulu ya zelo, notre piscine nationale kinoise le célèbre PAKADJUMA, kasi keba na moyibi ya ba kupé.... okobima ndoki na moyi makasi.
Kanisa