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Publié par Messager

 Composition du F.C. Union Infanterie des années ‘60

 

un commentaire vient d'être posté par Jean KOKE MIEZI sur l'article A propos du joueur SEKELE et des 3 grandes équipes kinoises.,

 

Mon jeune frère,

Au moment de l’accession de notre pays à sa souveraineté nationale en 1960, les trois grandes équipes de Kinshasa que furent V-Club Mokonzi ya terrain, Bana Mbongo, Daring Imana Matiti Mabe et Dragons (Les Monstres) sont quelque peu diminués avec le départ de quelques-uns de leurs pions majeurs en Belgique, après la brillante tournée effectuée par les Lions (ancêtres de nos Léopards) dans notre ancienne métropole.


C’est le moment où le FC Union Infanterie du Président Jean Aimé Longby, secondé par Louison (Louis Roger) Dongo va crever l’écran au stade Roi Baudouin. Cette équipe dont l’insolence et la témérité de ses joueurs n’avait pas de pareil remporta le prestigieux titre de champion de Léo en réussissant un doublé historique en 1961 et 1962.


C’est dans cette équipe qu’évoluait le virevoltant Zoao alias Sekele. Un muzombo, originaire de Uige en Angola qui en a fait voir des vertes et pas mures aux défenseurs des équipes adverses. Ailier de gauche de métier, tous ceux qui l’avaient connu et vu à l’œuvre ne nous contrediront pas. Il fut un grand artiste.


Pour ton information, la troupe des fantassins du FC Union était composée de Ernest Mbaki Tanzi plus connu aujourd’hui sous le nom de Backys Système et Mina comme gardiens de buts. A la défense trônait Morgado, Mampio alias Buniamère, Makanda Trois Hommes et le capitaine Vimpi alias Matelot.   Le milieu du terrain était occupé par Lukumina Levic et Samba Ndjoléa. Tandis que le secteur offensif était animé par Nganga Santos, Lessa Didi (le roi des têtes), Ekaba Benjamin dit Technicien et le regretté Sekele.


Tombé en disgrâce en 1963 des suites d’une longue maladie qui l’avait terrassé, Sekele a quitté cette terre des hommes, loin des siens, dans la localité de Moerbeke (Kuilu Ngongo) où il était en traitement. Du reste, il repose pour l’éternité aux cimetières  de cette localité du Bas Congo. Je me rappelle de ce que nous appellerions toujours la kinoiserie au sujet de la maladie de Sekele. Il parait que « Basimbaka »…


Vous comprenez bien ce que je veux dire. Lukumina, son ami et complice sur le terrain de jeu fut pointé du doigt au même titre que Papa Jean Aimé Longby qui fut l’un des dirigeants sportifs les plus respectés de son époque. Cela justifiait sa présence à Kuilu Ngongo où il était parti pour se faire désenvouter…


Jean Koke Miezi

Léo 160

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J
<br /> <br /> Le football à Léo dans les années 60<br /> <br /> <br /> Très nostalgique et nous remémorant le passé glorieux de notre football, nous allons essayer de vous parler<br /> aujourd’hui du paysage footballistique à Léopoldville (aujourd’hui Kinshasa), dans les années 1960. Dans notre commentaire consacré au FC Union Infanterie, nous nous sommes limités de lever<br /> certaines zones d’ombre sur une partie de la vie de Zoao alias Sekele. Par contre, aujourd’hui, nous essayerons de vous parler des équipes qui évoluaient au championnat de Léo à cette époque. Si<br /> nos souvenirs sont bons, l’Association de Football de Léo était dirigée par Papa François Kalala, un dragomen pur sang, mais dont la probité intellectuelle et morale étaient indiscutables. Des<br /> dirigeants de sa trempe ne courent pas tous les jours dans la rue. Il nous le prouva en sanctionnant sans état d’âme son équipe chérie, le FC Dragons, les Monstres du Sang et Or qui furent<br /> rétrogradés en division inférieure à la fin du championnat de 1962, remporté par le FC Union. En effet, ayant terminé le championnat ex-æquo avec 29 points chacunne, les deux équipes furent<br /> obligés de se départager par un match de barrage.  Pour une tentative de corruption avérée des unionistes par les dirigeants de Dragons, au cours de<br /> cette rencontre remportée de belle manière par les amis de Trois Hommes, l’AFLEO fut sans pitié. Dragons fut renvoyé à ces chères études en division inférieure aux parcs. Quel est ce dirigeant<br /> sportif de nos jours (Mazembien, V-Clubien ou Daringmen) peut oser sanctionner son équipe, même en cas de flagrance ? Aujourd’hui, c’est le règne du favoritisme et de l’arbitraire. On dirige<br /> le football par défi, tandis que les lois et règlements régissant notre football ne sont appliqués rigoureusement que lorsqu’on doit trancher contre du menu fretin, c'est-à-dire des clubs de<br /> seconde zone, celles qui n’ont pas un grand public avec eux.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Dans notre document de ce jour, nous allons puiser dans nos souvenirs d’enfance pour vous faire revivre quelques<br /> grands moments du football kinois dont nous restons les témoins privilégiés.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> 1ère Partie : Les trois traditionnelles grandes équipes<br /> <br /> <br /> La grande rivalité qui oppose le FC Daring Imana Matiti Mabe à son frère ennemi, l’AS VClub (Véa Mokonzi ya<br /> terrain) ne date pas d’aujourd’hui. Il faut rentrer dans la nuit des temps pour comprendre les origines de cette concurrence. Créée par le Père Raphaël de La Kéthule de Ryove, le FC Daring<br /> peut-être considéré comme la plus ancienne équipe de football qui a marqué les esprits de Kinois de souche. C’était la formation des intellectuels, composé en grande partie des élèves de la<br /> célèbre école Sainte Anne. En football, la tradition veut que lorsqu’une équipe monte très haut, il faut la contrer en imaginant tous les scénarios et toutes les stratégies pour tempérer son<br /> arrogance et ses ardeurs. La naissance de V-Club peut être considérée comme une réponse du berger à la bergère, car pour mettre fin à l’insolence et la grande gueule des supporters vert et blanc,<br /> il fallait créer une nouvelle équipe aux reins très solides. Ainsi, dès le début, le décor fut planté grâce à l’imagination fertile des dirigeants des deux clubs. Les deux formations avaient<br /> toutes les deux, la couleur verte en commun. Daring y ajouta les motifs de couleur blanche, symbole de la pureté et de l’excellence, tandis que V-Club opta pour le noir, synonyme de la terreur et<br /> des ténèbres. Depuis lors, la rencontre qui oppose ces deux frères ennemis a toujours été considérée comme le « derby » kinois ». C’est le « big match » de la capitale, toujours joué devant un grand public et<br /> parfois à guichet fermé.<br /> <br /> <br /> La troisième équipe qui marqué les esprits à Kinshasa est le FC Dragons qui tire ses origines de la cour de<br /> recréation de l’école Saint Georges de Kintambo. Cette école dirigée était par les Frères des écoles chrétiennes. Ne soyez pas étonné que la majorité des anciens élèves des écoles des frères<br /> (Colonie Scolaire de Boma ou Tumba) avaient leur penchant envers cette équipe.<br /> <br /> <br /> Plusieurs joueurs ont défilé dans ces trois formations qui se retrouvaient régulièrement au Vélodrome de<br /> Kintambo, au Stade Reine Astrid, puis au Stade Roi Baudouin et aujourd’hui au Stade des Martyrs.<br /> <br /> <br /> En 1958, après la retentissante tournée en Belgique des Lions, plusieurs joueurs congolais ayant laissé une très<br /> bonne impression auprès du public belge furent recrutés dans différentes équipes de notre ancienne métropole. Henri Erumba Mocassin Noir, Mokuna Trouet, Julien Kialunda, Paul Bonga Bonga, Ndala,<br /> Mayokenda, Assaka, Max Mayunga, Lolinga, Cyprien Bula, Faustin Nzeza Mermans, Ekwile Feros, Kiziki, vont ainsi constituer le contingent de nos premiers Belgicains, auxquels il faut ajouter<br /> quelques joueurs venus du Katanga. Pendant que le football belge s’enrichissait par ces joueurs racés venus en renforts d’outre-mer, à l’inverse, les équipes kinoises privées de leurs vedettes<br /> attitrées connurent une baisse de régime très inquiétante, laissant libre cours aux équipes dites de seconde zone qui ont réussi à exploser. Ceci justifie le très bon parcours de l’une<br /> d’entr’elles, le FC Union qui réussit de belle manière à se coiffer les lauriers de la gloire en 1961 et 1962. Pourtant à l’issue du championnat organisé en 1962, le FC Union et le FC Dragons<br /> étaient tous les deux, à égalité des points avec 29 points chacun dans une compétition réservée jadis, à douze équipes seulement. Pour les départager, le règlement prévoyait un match de barrage<br /> entre les deux formations. Il se fait que les dirigeants de Dragons qui avaient des appréhensions sur l’issue de ce match, hanté par une tradition qui voulait que le FC Union l’emporte toujours<br /> sur les rouge et or, vont tenter de corrompre les joueurs adverses. Surpris la main dans le sac, après l’inévitable défaite sur le terrain sur le score de 3 buts à 1, l’AFLEO sous la direction de<br /> Papa Kalala fut intransigeant. Le FC Dragons fut rétrogradé en deuxième division.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> 2ème Partie : 1963 : BANGA DARING<br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Cher Jean,<br /> <br /> <br /> Je m'excuse d'avoir involontairement déformé votre nom. Je viens d'y apporter la correction.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Messager<br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> Au Messager,<br /> <br /> <br /> Ceci n'est pas un commentaire. C'est juste pour vous demander de modifier mon nom qui est KOKE MIEZI et non MOKE MIEZI dans l'article où je vous ai parlé du FC Union Infanterie.<br /> <br /> <br /> Merci<br /> <br /> <br /> <br />
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