Détails d'Anaclet sur Angwalima et Ngabidila
A propos de Ngabidila il fut pendu à 6 heures du matin au meme endroit que les quare conjurés de la pentecôte. L'endroit a été choisi parce qu'il avait déjà servi. Bomboko qui était Ministre de la justice à cette époque avait refusé sa demande en grâce. Je ne sais pas si les considérations ethniques qui n'existait pas à l'époque ont influencé le verdict. Kasa Vubu était encore président de la république
Je ne contredis pas Vital Moanda que j'ai du connaître enfant à yolo si ce nom n'est pas un pseudo. Je rectifie pour la pendaison de Ngabidila. Ce bandit a été pendu sur la grand place à coté des bureaux de la population noire. Et ceci à 6 Heure du matin. Le journal étoile du Congo titrait le meme jour:Ngabidila a ,été pendu ce matin à6 heures. Quelques travailleurs matinaux ont assisté à la sentnce. Les quatre conjurés de la pentecôte ont été pendus deux ans plus tard exactement au même endroit. Nous nommions ce lieu aussi La Cité ou encore Pont Cabu. L'endroit indiqué par Vital servait aux pendaison pendant la colonisation belge et était connu de la plupart de kinois en particulier ceux de Kitambo. (Léo 2).
Angwalima j'ai pu le voir car avant d'aller à Luzumu il a passé plusieurs années au camp Kokolo et beaucoup de gens l'ignorait . On a meme cru qu'il était tué. Mais ceux qui fréquentaient le quartier general de la garnison de Kinshasa au camp Kokolo le voyait derriere les barreaux sur la cour intérieur où il passait ces journée à jouer aux cartes. Je l'ai vu là précisément en Mars 1973. Un grand gaillard très clair de peau et bel homme qui séduisait d'ailleurs les femmes qui le voyait une de raison de son transfert à Luzumu parait-il. Il n'était pas Budja ou Mbunzacomme nous disons à Kinshasa mais de Kisangani probablement Lokele. Vital qui est très peu resté à yolo car son père est rapidement devenu un politicien important et Président du Congo Central dont le siège était à Mbinza sait très bien les considérations ethniques ne pouvaient pas influencer le verdict qui à frappé Ngabidila. Il avait assassiné une expatriée belge et la cour en a tenu compte. Vous savez le Chanteur de Nico Chantal est mort pour s'être trouvé en compagnie des bandits pendant la tournée de son orchestre. Après un jugement expéditif le groupe fut condamné à mort y compris Chantal. Les amis de Chantal avaient assassiné aussi un Belge ami de Bobozo. N'oublions pas qu'en 1963 Kasa Vubu était au pouvoir. Il avait les pleins pouvoirs car un moment il dirigeait par ordonnance ayant congédié le parlement Lumumbiste comme il en avait les prérogatives. Donc il était très Puissant.
Anaclet Nsumbu
j'ai connu à Kisangani un ANGWALIMA de taille 2 m environ et très noir mais pas lokélé.Le probablement lokélé utilisé n'est pas conforme
Akombe Muchali
Angalima que j'ai vu était très claire de peau , très bel homme,trè grand de taille. Là ou je l'ai vu il était en prison pour éviter ses multiples évasions des prisons classiques. J'insiste qu'il était de Kisangani.J'ai dit probablement par honeteté parce que je ne suis pas sur qu'il soit lokélé. Mais il n'était pas budja. Dire qu'il était de kisangani comme vous le confirmez c'est plus juste. C'est quelqu'un si vous le rencontriez en costume de ville et de part son aspect vous auriez eu du mal à associer son personnage au bandit décrit dans tous les journaux. Tiens je lance un appel à qui aurait une photographie d'ANGWALIMA de nous la poster. Surtout d'Angwalima jeune.
Anaclet
Cher Anaclet,
je reviens de Kinshasa et j'ai encore une fois validé les informations sur Angwalima et Ngabidila. Angwalima est bien Mbuza,
mais de la province du Haut Congo, à l'instar de Pombolingi Matay, qui fut commissaire de zone de Kintambo ou Madame Ehila Kolo Hortense, animatrice de radio Mangembo, elle aussi Mbuza du haut
Zaire.
Sur la pendaison de Ngambidila, je persiste et signe qu'il a bel et bien été pendu sur la route du Mont Ngaliema à l'emplacement de l'entrée des Lions de Mobutu. J'ai rencontré des témoins
occulaires qui me l'ont confirmé comme Papa Charles Kamango, né en 1925 et qui à l'époque travaillait dans les environs. Je souligne aussi que le procès de Ngambidila, un simple d'esprit fut
tellement expéditif que beaucoup se demandent encore aujourd'hui, si ce n'est pas un innocent qu'on a condamné. Je rappelle que le crime dont il était accusé était commis au Bas-Congo, alors
que son procès fut délocalissé à Kinshasa. Je ne dénie pas l'impact de la sentence sur la population congolaise. Il est un fait qu'au délà des considérations ethniques, la pendaison de
Ngambidila, présenté come plus dangereux que Angwalima, a permis de détourner l'attention du public, qui pendant longtemps a cru que celui était mort. On peu donc imaginer que le battage
médiatique autour de Ngambidila, a permis à Angwalima de se faire oublier. Pourquoi s'est on donc donné autant de mal pour que le bandit de grand chemin que fut Angwalima échappe à la mort?
Quels services avait-il rendu aux autorités de la nouvelle république du Congo? Je rappelle que très peu de publicité avait été faite à la sentence d'Angwalima et pendant longtemps, comme vous
le soulignez vous même cher Anaclet, il sera caché au camp Kokolo alors qu'on le croyait mort.
Mwan’a Mangembo