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Publié par Samuel Malonga

Chez les Kompany, le football est une affaire de famille. Si Vincent est devenu célèbre en portant les couleurs de l’équipe nationale belge tout comme celles des grands clubs européens, peu de gens savent que son père a aussi tapé sur un ballon rond. En effet, Pierre Kompany, natif de Bukavu et géniteur de l’ancien capitaine des Diables Rouges a été joueur dans un des clubs mythiques du Congo, le TP Mazembe. 

 

En 1969, Pierre qui fait partie de l’équipe de foot des étudiants de Lovanium connaît les sanglants événements de la révolte estudiantine. Il est incorporé de force dans l’armée où il est retenu à la base militaire de Kitona. Deux ans plus tard, il s’inscrit à l’Unilu loin des tumultes de la ″colline inspirée″ avec la ferme intention de devenir ingénieur. Mais en 1972, tout bascule lors d’un match à Lubumbashi. Il s’est tellement mis en évidence que les dirigeants des Corbeaux l’approchent et lui proposent de signer chez eux. C’est chose faite, le jeune homme va jouer au football parallèlement à ses études universitaires.

 

Attaquant possédant de bonnes qualités footballistiques, il joue soit à la pointe comme avant-centre soit à l’aile droite comme ailier, tout le contraire de son fils Vincent qui a passé toute sa carrière professionnelle à la défense. Dans Mazembe, Pierre cotoie les grands noms des Corbeaux de l’époque notamment Kalala, Kazadi, Bwanga, Mukombo, Ndume et tous les autres. Déterminé à  terminer ses études d’ingénieur et ne voyant aucun avenir dans le foot, il met un terme à sa carrière. Il n’a porté les couleurs des Badiangwena qu’une saison.  Il va vite quitter le Congo pour fuir le régime Mobutu et s’exile en Belgique en 1975. L’éphémère attaquant du TP Mazembe retrouve la joie de jouer dans Royal Racing Club de Malines. Mais sans papier, il ne peut signer un contrat avec le club belge et va se retrouver chez les réserves. Il en sera de même au VV Elewijt.

 

Après avoir décroché son diplôme d’ingénieur industriel mécanique, option aéronautique à l’Institut supérieur industriel de Bruxelles en 1988, il devient politiquement actif. Devenu sujet belge en 1982, Pierre Kompany est élu député au parlement bruxellois. Il est ensuite bourgmestre de la commune de Ganshoren de 2018 à 2022, devenant ainsi le premier maïeur noir de l’histoire de Belgique. Pierre a écrit un livre autobiographique, ″Du Congo à Ganshoren : un destin incroyable″, paru en novembre 2019. Entre autre distinction en sa possession, il est fait docteur honoris causa de la Vrije Universiteit Brussel en 2021.

L’ancien Englebertois a transmis le virus du sport à sa géniture. Tous ses enfants l’ont pratiqué. Outre Vincent qui est le plus connu, sa fille Christel fut championne d’athlétisme et son dernier François est aussi footballeur.

Samuel Malonga

 

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C
Vieux Kompany abetaki mpe na Mado Lisano dans les 'années 70. Je crois il doit être gaucher. Ezalaki promotion moko na ba Chick Tangi...na Focombel.<br /> <br /> <br /> Claude Kangudie.
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M
Mado Lisano, entraînée par le professeur Watunda.
S
Bon retour Claude.
S
Bon sang ne saurait mentir. Effectivement, Vincent, le fils de Pierre Kompany, a grandement hérité des traits physiques de son géniteur. Ainsi que de son talent. Capitaine emblématique des Diables Rouges, l'équipe nationale de Belgique (entre 2004-2020), il a été dans le même temps capitaine, tout aussi iconique, de la prestigieuse équipe de Manchester City, en Premier League anglaise. Malheureusement, sa carrière a été perturbée par de très nombreuses et graves blessures. Brillamment reconverti en entraîneur, il officie aujourd'hui à Burnley, toujours en Angleterre, après être passé par Anderlecht.<br /> Merci Sam, pour cet excellent article.<br /> Simba Ndaye
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