E. KANDOLO RÉPOND À EMILE DE KINSHASA À PROPOS DE LA LOI BAKAJIKA
LE SAXOPHONISTE DELE PEDRO
Référence : https://www.mbokamosika.com/2021/09/loi-bakajika-le-pouvoir-noir.html
Ndeko Emile de Kinshasa,
Soki olingi to approfondir réflexion, esengeli omeka ko limbola pensée na yo de sorte que mutu nionso oyo zali kotanga yo ayeba nettement la nature ya ba accusations na yo, visée ya dénonciation mpe bokeseni nini ozali kosala kati na régime actuel na oyo ya Président Mobutu, mpe surtout fongola mayele na biso na oyo ozali kobenga haute finance internationale. Yango ezali nini au juste ? Ezali ba finances ya ba grandes multinationales ? Ezali ba transactions ya ba banques d’affaires, banques d’investissement ? Ezali ba fonds souverains ? Ezali ba places financières ? Ezali ba marchés financiers ? Ezali ba institutions financières internationales ? Ezali ba grandes banques centrales : Federal Reserve System ou La Réserve Fédérale Américaine, La Banque Centrale Européenne (B.C.E.), The Bank of England (B.O.E) ou La Banque Centrale d'Angleterre, La Banque Centrale du Japon, La Banque populaire de Chine (BPC), La Banque Nationale Suisse, La Banque du Canada, La Reserve Bank d'Australie (R.B.A) na La Reserve Bank de Nouvelle-Zélande (R.B.N.Z.) ?
En attendant, nazongeli makomi ma yo na mituna. Soki o pesi précision, wana tobandi kosolola (débat, réflexion) ndenge okolinga !
Ndeko Emile de Kinshasa : J'apprécie le sujet choisi pour ce week-end à savoir la loi BAKAJIKA, et je voudrais émettre mon opinion. La lecture de l'ordonnance dont je découvre le contenu par le canal de MBOKAMOSIKA reflète ce que ceux de ma génération ont toujours connu de cette loi par une formule plus simple : le sol et le sous-sol (du Congo) appartient à l'Etat Congolais.
Elle consacrait pratiquement la souveraineté du peuple sur son sol et ses richesses, un objet de fierté dont le mérite pouvait dès lors reconnu au Président de l'époque (Joseph-Désiré MOBUTU) et à son régime.
Le commentaire de Blondé va effectivement dans ce sens ; inutile de rappeler ici qu'elle a constitué un des arguments brandis par les fervents partisans du Maréchal ou de nostalgiques de son régime, qui ne manquent pas une occasion pour rappeler ou démontrer à qui veulent les entendre le caractère nationaliste du Guide éclairé de la "grande révolution Zaïroise". Il faut noter que la situation chaotique que connait la RDC depuis l'avènement de l'AFDL, notamment la remise en cause de cette loi ou carrément sa mise à l'écart, renforce davantage le prestige du régime Mobutien, mieux son leader : le Maréchal MOBUTU.
C'est là que se justifie le sens de ma démarche et le cœur de ma réflexion, pour essayer de faire remarquer à nous tous d'éviter de s'égarer en faisant une analyse superficielle qui risque de nous empêcher d'approfondir notre réflexion pour mieux cerner les faits et permettre de comprendre notre situation, en vue de trouver de solutions qui nous permettent d'aider notre pays ou mieux l'Afrique à se développer.
La loi BAKAJIKA n'est pas en soi mauvais, mais là où la suspicion apparaît, c'est l'incompatibilité de sa nature et celle de ceux qui la décident,
Emmanuel Kandolo : Meka ko apporter éclaircissement na corrélation ozali kosala entre « l'incompatibilité de sa nature et celle de ceux qui la décident, ».
Ndeko Emile de Kinshasa : je m'explique: la nature de la loi est foncièrement nationaliste, avec tout ce qui y va; mais les décideurs, on les connait mieux aujourd'hui sont ceux que la haute finance internationale a fini par installer à la tête du pays pour agir à leur solde et défendre leurs intérêts, en écartant tout dirigeant aux idées nationalistes par les voies peu recommandables et sans le moindre scrupule (Lumumba, Kasa-vubu, etc).
Emmanuel Kandolo : Ozali ko rejeter légitimité ya parlement issu na ba élections législatives, sénatoriales et provinciales ya 18 mars tee na 30 avril 1965 mpo yango nde e voter loi Bakajika tout comme Pouvoir constitutionnel ya Président Mobutu oyo e promulguer yango, mpo eyaki na coup d’Etat ? Sunga biso en décrivant la haute finance internationale mpo to identifier cible malamu, s’il vous plaît.
Ndeko Emile de Kinshasa : La question à se poser est celle de savoir cette haute finance a laissé ce régime prendre de telles initiatives (La nationalisation de l'UMHK, et plus tard la désastreuse Zaïrianisation) sans l'empêcher, alors qu'elle avait pratiquement les moyens de le faire ? certains pourront évoquer le contexte de la guerre froide.
Emmanuel Kandolo : A cette question, eyano ou esquisse ya eyano na yo ezali nini ?
Ndeko Emile de Kinshasa : Il n'empêche qu'au fur et à mesure de l'évolution du régime, on peut se rendre compte le sol comme le sous-sol n'a appartenait à l'Etat congolais que dans le texte, car les richesses ont été accaparées par la classe dirigeante de ce régime et ce au service de la haute finance internationale qui a réussi à se camoufler (comme d'habitude) et tirer de gros bénéfices de son action de prédation.
Emmanuel Kandolo : Ndeko, bima na imprécision ! Luka nde o appuyer maloba ma yo na ba cas concrets et vérifiables pour éviter, je vous reprends : « une analyse superficielle qui risque de nous empêcher d'approfondir notre réflexion pour mieux cerner les faits et permettre de comprendre notre situation, en vue de trouver de solutions qui nous permettent d'aider notre pays ou mieux l'Afrique à se développer. »
Ndeko Emile de Kinshasa : Ainsi, et c'est mon avis, la loi BAKAJIKA, malgré le bienfondé de sa publication s'est plutôt inscrit dans un suite d'actions d'éclats (Proclamation de Lumumba héros national, Création de Zaïre monnaie, politique de grand travaux, nationalisation, authenticité, etc) d'un régime corrompu dès le départ (c'est là qu'il faut faire attention de penser le régime de la deuxième république a bien commencé et s'est corrompu après) pour installer malignement et progressivement un régime au service d'intérêts égoïstes et du capital international, en épousant pour le besoin le profil de régime nationaliste et un discours analogue (le discours de 4/10/1973 constitue une référence), car c'était l'air du temps.
Emmanuel Kandolo : Retenons, comme vous le dites, le bienfondé de la publication de la loi Bakajika. Maintenant, essayez de la dissocier de la : « Proclamation de Lumumba héros national, Création de Zaïre monnaie, politique de grand travaux, nationalisation, authenticité, etc) », pour, en suite, nous donner un aperçu rationnel de la loi Bakajika.
Ndeko Emile de Kinshasa : La guerre froide étant terminée au début de la décennie 90, la même haute finance internationale est parvenue à travers les crises créées et entretenues sous couvert de processus de démocratisation à reprendre à visage ouvert le contrôle de la situation par ses agents interposés, dont l'essentiel se recrutait dans ce régime.
Emmanuel Kandolo : Vous semblez imprégner dans un jeu de mot facile ! C’est bien de dénoncer. Que vaut la dénonciation en portant à l’absolu un élément parmi d’autres en isolant les faits au lieu de les percevoir dans leur contexte précis ?
Ndeko Emile de Kinshasa : Inutile de rappeler que ce personnel vieillissant a été savamment enrichi avec une nouvelle génération de vendus, complétés par la main d'œuvre étrangère de voisins de la RDC. C'est dans ce sens que l'on peut expliquer la mise en écart de cette loi et d'autres dispositions de souveraineté lors de l'élaboration de la nouvelle constitution de la RDC à Sun-city.
Emmanuel Kandolo : Etes-vous certain que vos déclarations tiennent-elles compte des lois ci-dessous?
Ordonnance-loi n° 67-231 du 11 mai 1967 portant législation générale sur les mines et hydrocarbures. (Moniteur Congolais n° 5 du 1-5-1968).
Ordonnance-loi n° 80-008 du 18 juillet 1980 modifiant et complétant la loi n° 73-021 du 20 juillet 1973 portant régime général des biens, régime foncier et immobilier et régime des sûretés (Journal Officiel n° Spécial 1er décembre 2004).
Ordonnance oyo ezali abroger na Ordonnance-loi n°81-013 du 2 avril 1981 portant législation générale sur les mines et les hydrocarbures (Journal Officiel n° 8 du 15-4-1981) ; modifiée et complétée par
l’Ordonnance-loi n° 82-039 du 5-novembre 1982 (J.O n° 22 du 15-11-1982) ; modifiée et complétée par l’Ordonnance-loi n° 86-008 du 27 décembre 1986 ( J.O n° 1 du 1-1-1987.).
Ordonnance-loi n° 007/2002 du 11 juillet 2002 portant code minier (Journal Officiel n°spécial du 15 juillet 2002)
Ndeko Emile de Kinshasa : Un cas illustratif est la mise à mort programmée des entreprises publiques (Gécamines). il y a eu d'abord l'appropriation par l'Etat congolais, la mégestion par un régime corrompu, le recours à la politique d'ajustement structurel, les pillages occasionnés par le désordre de processus de démocratisation et différentes guerres, les reformes de leurs statuts (œuvre des institutions de Bretton Woods), et finalement ce qui arrivera leur privatisation à moindre frais et la boucle sera bouclée pour revenir à la case de départ.
Emmanuel Kandolo : Où voulez-vous en venir ? Vous êtes indéfiniment figé dans la dénonciation comme obsession au lieu d’essayer de comprendre le pourquoi et le comment (la pensée qui a conduit à la « déchéance » et de actes qui l’on « codifié ») car ce n’est qu’après avoir compris, que l’on peut valablement se soumettre à l’exercice d’améliorer les choses et événements en fonction des tenants et aboutissants de notre nation. Par conséquent, que préconisez-vous ?
Ndeko Emile de Kinshasa : Pour conclure, je me résumerai en disant ceci : la loi BAKAJIKA relève certes de la volonté de donner à la population congolaise la préséance sur ses richesses, malheureusement elle a été mise à la disposition des acteurs politiques au service de la haute finance internationale qui a su avec patience et intelligence travaillé dans le temps à casser la dynamique des indépendances et le vœu de liberté de peuples, pour les assujettir un peu plus à son pouvoir.
Emmanuel Kandolo : Pour bien observer, il est impératif de contourner les généralités en ayant une vue de l’esprit de la connaissance immédiate et éloignée, en prévision de la facilitation de la meilleure compréhension ultérieure de vos opinions.
Ndeko Emile de Kinshasa : J'inviterai ainsi la rédactionde MBOKAMOSIKA et les autres lecteurs à approfondir cette réflexion pour que nous comprenions mieux notre situation. J'avoue que ma contribution est longue, et je ne pense pas qu'elle soit la parole d'évangile, prière donc apporter la lumière, là où j'aurai répandu l'obscurité.
Emmanuel Kandolo : Veuillez préciser votre méthode de pensée. J’en profite aussi pour vous signalez qu’il n’est pas correct de ne tenir compte que d’un aspect de la réalité !
Ndeko Emile de Kinshasa : Une petite question : Qui était le(la) fameux(se) BAKAJIKA ?
Emmanuel Kandolo : Zala mua patient, Mbokamosika eko présenter biso biographie ya Isaac-Gérard Bakajika Diyi Kamgombe.
Patriotiquement,
Emmanuel Kandolo
TRADUCTION DE LA CHANSON "LE POUVOIR NOIR"
Ba ndeko,
Mpo na ba oyo bayebi anglais te, tosali traduction na maye Dele Petro azali koloba kati na nzembo oyo : « La loi Bakajika ».
Likolo ya mabele, Monsieur Franco a ko expliquer bino : na Afrique du Sud bazali kokufa mpo na likambo ya mabele. Na Portugal, ndenge moko, bazali kokufa mpo na mabele. Na Rhodésie ndenge moko bazali kokufa mpo na mabele. Mpo na nini ?
Franco azali koluka koyeba mpo na nini ?
Merci ! Sika natikeli Franco akoba !
Mua précision: Rhodesie yango nde eye kokoma : Zimbabwe. Portugal (Afrique occidentale portugaise) esila kokoma : Angola.
« LE POUVOIR NOIR »
Mpo na ba oyo bayebi anglais te, tosali traduction na maye Dele Petro azali koloba kati na nzembo oyo :
« Le Pouvoir Noir».
Oh! Nzambe, Nzambe wa bokasi. Biso batu moindo tozali koniokuama mbula nkama na nkama. Kasi mundele atikala koniokuama motindo oyo te. Biso banso tozali bobele na Nzambe moko awa na mokili. Nzambe moko wana mpo na biso banso, moindo na mundele.
Kasi, sika awa, mundele aye na Africa, koteka mutu moindo, lokola batekaka mabaya na wenze. Ezali mawa!
Pona nini? Na bandeli lisusu, mpo na nini? Mutu moindo amiokuami mingi ! Tosenga lipanda, baling kopesa biso lipanda te. Tozali kotuna mpo na nini tozali kozua lipanda te ?
Oh ! Nzambe wa Bokasi, meka ofongolela biso nzela ekobimisa biso na miniololo mpe esikola biso na moniokuami oyo.
Oh ! Nzambe, batu bazali koniokuama na Africa mobimba, ba mbula nkama na nkama ya koniokuama, liberté ezali te, justice ezali te, esika nionso batu bazali kobomana, mpo na nini ?
Oh! Nzambe, Nzambe wa bokasi. Oh! Nzambe, Nzambe…
Patriotiquement,
Emmanuel Kandolo