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Publié par Messager

 

Transport en commun: de Léopoldville à Kinshasa 

 

Lorsque Léopoldville fut créé en 1881, le mode habituel de déplacement  était la marche à pied. La route des Caravanes qui reliait la capitale à Matadi fut un chemin piétonnier où les marchandises étaient transportées à dos d’homme.  L'autre option pour les déplacements était la pirogue. Les pêcheurs s’en servaient pour les besoins de leur travail. Mais il ne constituait pas un moyen de transport public pour relier les différents villages riverain du fleuve Congo ou de ses affluents.  La première voiture à rouler dans les rues de Léopoldville fut une Ford en 1914. Elle fit sensation auprès de la population qui sûrement voyait un véhicule motorisé pour la première fois. Un autre moyen de transport fut le taxi pousse-pousse. Ce fut un monoplace sans moteur possédant des poignets à l’avant et à l’arrière pour les deux pousseurs. Avec cet engin écologique, les passagers blancs pouvaient se déplacer du port à l’hôtel A.B.C, un cadre huppé de l’époque. Le pousse-pousse connut un franc succès dans les années qui ont suivi la première guerre mondiale. Il fut prohibé puis rétabli pendant la deuxième guerre mondiale pour économiser le carburant, mais ne connut plus le retentissement d’autrefois. 

 

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Bicyclettes  et bus fula-fula  à Léopoldville vers 1951

  

Sur proposition des entrepreneurs de l’époque, le Comité Urbain donna son aval à la création de la première société de transport en commun. La société ITAC (Industries et Transport Automobiles au Congo) vit le jour en 1928. Mais c’est un service réduit à quelque trois bus seulement. La ville ne compte encore que quelques communes éparpillées dont Kintambo.  Les bus relient le port, la gare et Kalina à l’hôtel A.B.C où descendaient les touristes européens.   Le vélo fut introduit en 1929 alors que Léopoldville était déjà devenu la capitale du Congo belge en remplacement de Boma. Suivirent aussi l’implantation sur place de différentes usines de montage des bécanes. L’engouement porté sur ce mode de déplacement individuel fut tel qu’en 1956, Léopoldville comptait pas moins de 50.000 bicyclettes. Des pistes cyclables avaient même été installées dans certains endroits. Mais devenus moyen de déplacement très dangereux, les vélos disparurent quasiment de la circulation dans les années 70. Les premiers taxis kinois sont fournis par Pires et ont commencé à circuler en 1940. Dans la capitale congolaise, les besoins en moyens de transport se faisait de plus en plus sentir pour le gros de la population. Car il n’existait pas encore à l’époque, des sociétés de transport urbain dont les bus pouvaient permettre aux gens de se déplacer en masse d’un bout à l’autre de la ville. Devant les difficultés évidentes qui entravaient la mobilité des personnes  à travers cette capitale qui ne cessait de s´étendre et qui voyait sa population grossir, Constantin Pipinis, n’avait pas manqué d’imagination. En 1948, cet entrepreneur grec introduisit  en effet le premier transport public pour congolais : le fula fula. Ce n’étaient pas des autobus proprement dits mais plutôt des camions convertis avec banquettes le long des côtés dominés par de grandes ouvertures bâchées. Cette révolution dans la mobilité des personnes avait été également  rendue possible grâce à l’asphaltage de  plusieurs artères de la cité indigène par le gouvernement de la ville. Les Léopoldvillois étaient satisfaits de la rapidité avec laquelle ils pouvaient couvrir de longues distances, même s’ils y étaient entassés. Dès lors, devenu pionnier en ce domaine et père du transport en commun kinois, le nom de Pipinis devint aussitôt synonyme de bus ou de tout autre moyen de transport motorisé.  

 

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Le pousse-pousse

 

Dans la même année, le ministère des Colonies dépêcha une équipe de consultants à Léopoldville pour évaluer les problèmes de transport dans la capitale du Congo belge. Comme les Congolais qui se rendaient au travail à pied arrivaient souvent très fatigué au service à cause des longues marches faites, une étude de faisabilité fut menée en 1952. Deux ans plus tard en 1954, la  société TCL (Transports en Commun de Léopoldville ) fut créée avec 12 gyrobus commandés en Suisse. Avec ses 20 km de longueur, le réseau gyrobus de Léopoldville était le plus long du monde. Mais pour des difficultés de recharge, ces bus électriques disparurent en 1959 au profit des bus diesel. En1960, TCL comptait quelque 200 autobus avec 18 lignes pour une population estimée à 400.000 âmes. Victime de son succès, le mot gyrobus survécu à la disparition des ces bus électriques car les autobus diesel qui le remplacèrent  furent toujours appelés vulgairement "gyrobus " alors qu’ils étaient de marque Brossel. Quant aux taxis-bus, ils firent leur apparition dans les rues de Léopoldville en 1958. La Combi de la marque allemande Volkswagen fut le modèle préféré.       

 

image005                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                     Gyrobus  de TCL devant la gare Centrale      

De tous les moyens de transport en commun kinois, le fula-fula fut le plus original. Celui de la première génération introduit par Pipinis avait sur les côtés de très larges ouvertures pour la ventilation et une seule porte en arrière. Par contre, les camions-fourgons de la deuxième génération prirent un nouveau look. Les bâches d’antan avaient disparue et les fenêtres rétrécies étaient grillagées. Les passagers, tels des prisonniers dans une étroite cellule,  étaient à la merci des intempéries. En plus, il y avait deux portes placées sur le côté droit qui se fermaient à l’aide d’un simple crochet. Les receveurs portaient  d’habitude un sac en bandoulière pour y fourrer l’argent de la recette du jour. Dans cette cabine où en plein soleil régnait une chaleur suffocante, ils vendaient les tickets en se déplaçant de façon acrobatique dans le bus bondé.  

 

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Bus fula-fula au marché central de Kinshasa

 
 

Ce moyen de transport atypique fut le symbole même de la ville-province de Kinshasa. Les fula-fula trainaient leur fière silhouette à vive allure dans toutes les grandes avenues de la capitale. Grâce à l’exode rural, la capitale ne cessait de s’agrandir. Dans cette foulée de nouveaux arrivants furent créées des zones annexes et des territoires suburbains qui plus tard devinrent des communes à  part entière. Malheureusement, ces nouvelles entités administratives  n’étaient pas desservies par les bus de l´OTCZ. Ceux-ci au dépends des zones périphériques, ne circulaient que dans les municipalités où les avenues étaient bitumées. Pour les particuliers et les petits patrons, ce fut une aubaine pour leurs fula-fula qui bravaient le sable et atteignaient même les communes les plus reculées.  Deux aspects caractérisaient ces fameux camions-bus : la vitesse et l’entassement des voyageurs qui étaient de véritables clients-marchandises. En outre, ces fourgons-bus n´avaient pas de lignes fixes.  Ils étaient en permanence à la recherche des itinéraires où ils pouvaient avoir le plus de passagers possibles. Aux heures de pointe, ils étaient remplis comme un œuf et les clients serrés les uns contre les autres. Toujours aux heures de pointe, dans les arrêts bondés de monde, Les passagers se bagarraient parfois pour avoir une place. Entre eux, les fula-fula se disputaient les clients. Les receveurs ne manquaient pas d’astuces pour inciter les chauffeurs à dépasser le bus concurrent. Il fallait kokambika (empêcher) son poursuivant direct. Il n’était pas rare de voir un fourgon-bus stationner en oblique devant un autre pour le contraindre à ne partir avant lui. Cela se faisait surtout aux heures creuses où le trafic était fluide. Dans cette course effrénée aux clients, la seule solution était la vitesse. Cette tendance à vouloir rouler à tombeau ouvert provoquait de nombreux accidents. Il y avait des passants renversés, écrasés ou simplement la porte du fula-fula bondé qui cédait sous le poids des passagers. Bien des gens montaient la peur au ventre dans ces véhicules qui avaient mauvaise réputation et qu´ils considéraient à la fois comme des cercueils roulants et de vrais engins de mort. 

 

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Autobus diesel de TCL à la gare centrale de Léopoldville

 

L’accident le plus spectaculaire s’est malheureusement  produit un bel après-midi à la hauteur de l’arrêt qui borde la plantation d’eucalyptus à Ndjili. Un fula-fula qui se dirigeait vers Kingasani s’arrêta tout juste sous une de ces passerelles inachevées qui longent le boulevard Lumumba. Alors qu´il était en stationnement pour permettre aux  passagers de descendre et de monter, une pelleteuse surgit sur les lieux. Son conducteur qui n’avait pas tenu compte de la hauteur du bras de sa machine voulut passer sous la construction. Le bras articulé était tellement surélevé qu’il se fracassa contre le grand bloc en béton armé de la construction inachevée qui céda sous le terrible choc. En s’écroulant, il termina sa chute sur le bus stationné tout juste en-dessous. Ce fula-fula qui se trouvait au mauvais endroit et au mauvais moment fut broyé comme un simple papier froissé ainsi que les personnes qui se trouvaient abord. Le fourgon-bus rempli de sang se transforma en un amas de ferraille avec à l’intérieur un tas de corps déchiquetés. Le conducteur ainsi que plusieurs passagers périrent de façon effroyable. Il y eut aussi de nombreux blessés.  Pourtant, ce drame insolite qui endeuilla la capitale pouvait être évité. Ce fut un véritable carnage. Ironie du sort, ce n’était pas lors de ces échappées légendaires qui caractérisaient ces camions-bus que l’accident se produisit, mais plutôt lors d’un stationnement anodin et au moment où on ne s´y attendait pas.    

 

image012                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                              VW Combi taxis-bus dans les rues de Léopoldville dans les  années 1960

 

L’exploitation des bus fula-fula par des particuliers avait fait éclore une sous-traitance informelle. Les chauffeurs avaient leurs fournisseurs pour leur approvisionnement en stocks de tickets fabriqués avec du papier pelure. Ces billets portaient un numéro auquel les receveurs ne jetaient aucun regard en cas de contrôle. Ils portaient leur attention surtout sur la couleur (bleu, blanc, vert, jaune ou rouge) pour débusquer les éventuels fraudeurs. Souvent aussi, le passager  devait exhiber son ticket  à la descente. Bien des fois, la brutalité avec laquelle, les fraudeurs étaient arrêtés faisait penser à la façon dont le crocodile, roi incontesté de nos cours d’eau, happait ses proies. De ce fait le public donna aux contrôleurs de toutes les sociétés de transport en commun le nom de ngando. Ceux de TCC avaient en 1967 connu une bien sale période. Pour avoir tabassé à mort un Ndjilois, ils étaient devenus persona non grata à Ndjili où ils n’étaient plus en odeur de sainteté. Les habitants de cette commune de Kinshasa avaient voulu venger le défunt. Cette situation dura un bon bout de temps avant que les contrôleurs de TCC recommencent à fréquenter Ndjili pour les besoins de leur service. Si grâce aux bus, les Kinois pouvaient se déplacer dans tous les coins de la capitale, il y avait par contre ceux qui se rendaient d’un endroit à l’autre à pied. Le fait de couvrir une longue distance par la marche donna naissance à une expression typiquement kinoise, "prendre la ligne 11". 

 

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Autobus diesel de TCL à la gare centrale de Léopoldville

 

Outre les sociétés de transport en commun comme OTCZ, STK qui démarra ses activités en 1969 et plus tard SOTRAZ, il y avait surtout André Motor devenu plus tard Auto Service Zaïre dont le parc était uniquement composé de fula-fula. Pour avoir apporté une réponse au problème épineux  du transport dans la capitale, son PDG André Mutambay fut décoré pour loyaux services rendus à la nation. A la fin des années 80, la société City Train vint s´ajouter à la liste. Ses bus étaient plutôt de grands véhicules qui tiraient une longue remorque où comme dans un wagon de train se trouvaient les passagers. Comme les fula-fula, ces camions-bus avaient des grilles dans les ouvertures  pour l’aération et une porte à l’arrière. Mais à l’inverse des fula-fula, les camions-bus de City Train ne roulaient pas à vive allure. C´étaient de véritables trains à pneus et leur prix défiait toute concurrence. Dommage que le parking de cette société n´était vraiment pas garni en bus. Notons que la société TCL était tour à tour devenue TCC, TCK puis enfin OTCZ. Il y a lieu de signaler le train urbain de l’ONATRA qui dessert une partie de la capitale avec ses deux lignes. Au milieu des années 1970, l’équation du transport public n’étant toujours pas résolue par les autorités, apparurent  les kimalu-malu. Ces camionnettes découvertes où les passagers s’entassaient dans la petite carrosserie à la merci du soleil et des caprices de la météo reliaient généralement les zones rurales au centre-ville de Kinshasa. Lentement mais sûrement, les fula-fula commencèrent à se faire rare dans les artères de Kinshasa. Les minibus et les taxis-bus les supplantèrent dans cette concurrence ardue qui les avaient toujours opposée . Ne répondant peut-être plus au confort des passagers et à la modernité, un des symboles-phares de la capitale disparut  définitivement de la circulation au beau milieu des années 90 non sans après avoir rempli son contrat. En presqu’un demi siècle de bons et  loyaux services, ponctués par des accidents spectaculaires, des bousculades  et parfois par des arrestations brutales des fraudeurs; au soleil, sous la pluie ou dans le vent,  les fula-fula transportèrent des millions des Léopoldvillois  puis des Kinois dans les quatre coins de la capitale. 

 

Samuel Malonga 

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M
Ndeko na Biso, Obendi makambo epayi na moninga pesa ye Credit. Makambo oyo okmi ezali kondibola na Anglais na Francais. blog oyo kosubaawate.blogspot.com. Pesa moto akomi makambo credit. Respecter le droit d'auteurs.
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S
Ndeko Muana Mboka,<br /> Article oyo ezali copier-coller te. Nazuaki ba informations misusu ya kala na ba photos na blog wana. Ezali normal mpo makambo misusu esengeli ozala na source lokola reférence pona ba dates, ba années mpe bongo na bongo. Kasi article na ngai ezali ndenge moko te. Tanga yango malamu. Yeba moto nionso oyo akomaka azalaka na source esika azuaka ba informations. Ye moko mpe kosobaawate, azali na ba sources na ye esika azuaki ba photos, na ba informations oyo akoma. Ba photos na makambo oyo ezali na blog wana yo okanisi euta wapi?
S
<br /> Merci ndeko Edjidjimo pona contribution na yo. Nalobelaki bus Brossel. Esengo ndenge obakisi makambo misusu oyo nabosanaki. Ndenge tozali biso banso ko se complété, yango wana nde ezali kosala<br /> force ya Mbokamosika.<br />
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E
<br /> olobi nyonso ta ta Malonga, bongo ba bus Brossel ya tcc obosani yango. Bongo ba Taxi Mecedes avec compteur ya Stk oloba te. Po nakosukisa  STK elingaki pe koloba te Sophie Tika Kindumba.<br />
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M
<br /> Likambo ya vélo to nkinga, nazali komituna mpe namitunaka soki likambo yango ezali ya solo, balobi Franco et l´Ok Jazz bayembaka nzembo moko OPEDALE NA VELO YA KIMBAMBALA, d´après radio troittoir<br /> balobi Ya Fuala abuakelaki nzembo wana Président Kasa-vubu alias Vieux Kassam.<br /> <br /> <br /> Ba Mbuta eee, bokoki koyebisa biso masolo ya vélo ya Kimbambala de l´Ok Jazz.<br />
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J
<br /> Coca Cola ya Chérie MJ<br /> Epaka nazotandela bino ekweyaka n'époke nazalaka Gourba. bayikaka ngai komùbo ya Mordant Fils de Mordongo. Lota ve, kamua ve, tango wana biso ba grands lecteurs ya jeunes pour Jeunes ou JPJ,<br /> tokota na molita ya bayanké. Donc il fallait qu'en tant que Grand Gourba-nazalaki na 12 ans, nazua petite nzele na ngai. Na mopanzi na ngai, ba petites estek mais wapi lolaka. En tant que grand<br /> gourba, nazalaki na Sec na ngai, petit Sodios, nayiki ye missive po na petite MJ. Dernier des Nzazi po na ngai. Nasalela ye bamelodies nayembaka na kikoso soki nadié lavage. Palais mobimba beyeba<br /> ke nalela ye, mais lukutu nanu etiamaka te. Alors il fallait missive na ngai ekoma.<br /> petit Sodios (10 nas), grand courageux ya danzé abaka missive, direction epayi ya ba MJ. Or kuna, Ntambu mabe akekama na se ya nzete, abloke petit Sodios. MAis waya, MJ abima na grand mangaliya<br /> abotola missive oyo abanda kozela banda kala. Sodios apakata azonga epai ya le grand Gourba, rapport:<br /> Jour wana motema ndenge ezalaki kobeta na ndenge ya danzé, esengaki ke tobendana na Bassin vert. Mua sumayi, baplonges na kati ya liziba po nakitisa motema. Pokua pe ekita, retour eyamba biso. Or<br /> entre temps MJ alukisa biso na ndenge ya danzé. Moto nionso azua "motuna": bomoni Mordant te?<br /> Alors tango le grand Gourba na Sec na ye babima na kati ya quartier, bayaya tout esengo. Nini wana? Sodios ekenge akebisa ngai: Yaya yeba que toza na ba kolax ya ba MJ. position position!<br /> Na mosika nalota MJ abita pose liboso ya Kiosque ya Coca ya coin. Ntima ebeta 100 à l'heure. Sodios ayika ngai ba courage topusana na mopanzi ya la mama! na poche ya kupe na ngai baka na ngai à<br /> l'aise.<br /> <br /> <br /> Sodios liboso ngai moko na sima, losako na MJ, un temps ndema ya Coca Cola BIEN TAPE po na MJ. En tant ke Mvuanza, nasopa baka likolo ya comptoir,, un temps nafina liso na MJ, ye azongisela<br /> muan'a mama Sourire ya danzé! Ah bamasta, ndenge bino moko boyebi, grand Gourba akekamaka te, totobola nzela ti chating. Sodios asota n'esengo - ngai moko nzoto eningana, un temps tosimba<br /> "jazz",  nalela na tenor ya danzé bolingo na ngai MJ. Neti andimaki Coca pe sekaki, lolango ezua nzela. Mais ekenge po grand na ye Ntambu mabe, akotisa ngai directement na liste noir na ye.<br /> BA cracks ekomaki, le Natmbu likolo, Mordant na se! Po nasilisa mitif, nakoya kotindela grand na ye Coca na ye. Nazalaki na 12 ans, MJ pe. Azalaki bolingo na ngai ya liboso, lolango na ngai ya<br /> Coca!<br /> <br /> <br />  <br />
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N
<br /> Souvenez-vous de la chanson de l´orchestres Le Grand Pizza qui disait entre autres bino na ba taxi biso na makolo tokokoma ee towela nini eee NUMBER WONZE, bobenda boule...<br />
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P
<br /> Ndeko Jeef Pululu ozongisi makanisi na ngai mosika, kanisa lisusu likambo oyo : ENTRE AMIS, C´EST PEPSI COLA ou COCA COLA, c´est selon, alors ba kinois babongolaki yango PAS DE BOISSON SUCREE,<br /> PAS D´AMITIE...<br />
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X
Pipi sengola, pipi sengola ya kimbambala. On se souvient de cette chanson? Ce nom me repelle l'enfance. Zouké!
J
<br /> Le mythe du Chiffre 11 de la TCL<br /> La nomenclature des lignes de la TCL, jusqu'au début des années 70, ne comprenait pas la ligne11. Ce qui fait que les kinois, dans leur infinie sagesse et humour, vont l'attribuer - la ligne 11 -<br /> aux piétons, mais pas n'importe les lequels.<br /> A l'origine de la TCL en effet, on privilégiera le circuit Ouest avec les lignes 123 - Kintambo, Bandal et selembao. la ligne 4  et 5, Ngiri-ngiri et Yolo Ezo. la ligne 6, était une deuxième<br /> ligne attribuée à Kintambo, l'une des lignes les plus fréquentés mais passant par le grand marché et l'hopital Général, alors que la ligne 1 avait pour terminus la gare centrale et la dernière<br /> ligne à l'Ouest était la ligne 10 et 10 barré pour ralier IPN et Ozone à la gare. Il restait donc de la marge pour créer une ligne 11, et curieusement, les responsables de la TCL vont lancer les<br /> lignes 12, 13 et 21 pour le, dévbeloppepment à l'Est.<br /> <br /> <br /> mais tous le monde n'avait pas envie de payer  quelques makuta - 3K - si mes souvenirs sont bons, alors qu'avec, on pouvait s'offrir un Coca et du pain garni de sardine, sinon avec du<br /> mwamba, certains élèves voire des adultes vont privilégier la ligne 11 - c'est à dire, la marche à pieds. la ligne 11 parce qu'au départ, ce sont les ouvriers de Chanic et Utexco, habitant Ozone,<br /> qui passant par le zamba Kilimani ou le Cercle hyppique de Kinshasa, trouveront des raccourcis pour rallier leur lieu de travail. Plus tard, c'est au tour des habitants de Selembao, qui<br /> deviendront les adeptes de la ligne 11, en passant par BANDAL? POUR REJOINDRE  kintambo ou Linghuala.<br /> la généralisation de la ligne 11 était le signe du dé"baut de la paupérisation des piopulations kinoises, mais personne n'y fera attention à l'époque. IL ETAIT EN EFFET? DE PLUS EN PLUS<br /> DIFFICXILE POUR LES FAMILLES DE PAYER L4ABONEMENT SCOLAIRE à SES ENFANTS.L<br /> Je me souviens comment, après avoir fait les "barons" avec l'argent de l'abonnement TCL, en offrant des Coca et sandwichs baux filles qui n'en demandaient pas tant, le manque d'argent nous poussa<br /> à nous organiser en association de marcheurs avant l'heure. Il ya avait là avec nous, des élèves de Elikya sainte Anne, Kasai, Saint Paul et autres Itaga, qui marchions pendant au moins un<br /> trilmestre, le temps d'attraper la somme pour payer l'abonneme,nt trimestriel.<br /> Il y avait aussi à bandal, un copain qui avait réussi à falsifier le cachet sec de la TCL ou OTCZ et ainsi, nous revendre des abonnement, au prix d'une bouteille de Coca. Oui tout çà pour une<br /> bouteille de Coca direz-vous...on voit que vous ne connaéissez pas le plaisir d'un bon Coca désaltérant offert à une fille, alors que soi-même on meurt de soif...C'est çà un "djo" à mon<br /> époque.<br /> Et dire qu'aujourd'hui, il y a des gens pour se vanter qu'il marchent à pieds, alors que nous, nous avons créé la Ligne 11... Et cela est rentré dans la postérité... pour toujours!!!<br /> <br /> <br />  <br />
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S
<br /> Vélo ebengami nkinga na lingala.<br />
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A
<br /> Tango tozalaki bana mike, baboti na biso bazalaki kobenga vélo na kombo ya KINGA to NKINGA, est-ce que bokoki kolimbolela biso origine ya kombo wana kinga.<br />
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Z
<br /> Je me souviens encore vaguement d'avoir monté plusieurs fois dans les gyrobus lorsque nous rendâmes en ville( au centre ville de kinshasa ) pour des achats et autres courses. Ces véhicules<br /> passaient sur l'avenue Président Kasa vubu débouchant sur l' avenue bongolo et bifurquant sur l'avenue de kimwenza à yolo. En ces temps, j'étais très petit de 5 ans peut-être et on habitait cité<br /> CITO KAUKA. De kimwenza, il allait jusqu'à EZO et delà, il continuait sur l'avenue université jusqu'au boulevard JASON SENDWE à côté de mon école SAINT RAPHAEL en passant tangentiellement devant<br /> le mythique stade où ADELARD MAYANGA, FREDDY MAYAULA faisaient crier leurs supporters. De sendwe, il roule sur l'avenue BOKASSA jusquà la centrale. Je pense ces gyrobus étaient électriques,<br /> parcequ'à la gare centrale comme à bongolo, il yavait des poteaux électriques auxquels ces bus étaient chargés en électricité. A l'époque-là, qui pouvait défier les kinois. Les bawutas venus du<br /> nord ubangui ( les frères de MOBUTU et ses amis des autr BAWUTAes régions étaient venus arrêter la joie des léopoldvillois en prenant à MBUTA KASA VUBU. Ils ont détruit TCL, OTCZ, STK. Il a forcé<br /> Kisombe d'abandonner ses activités de soudure pour le faire entrer en politique où il s'est détruit par rapport à ses premières amours. En fuyant KABILA, Mobutu n'a pas construit beaucoup de<br /> kilomètres de routes ou avenues bitumées à Kinshasa. Et le comble de malheur pour nous JOSEPH KABIRA continue dans la même bêtise, 10 ans de pouvoir pour rien et il veut encore régenter les<br /> affaires de le République par défi comme Mobutu en trichant aux élections. Où est-il encore sorti cet analphabète, a-t-il déjà entendu des histoires de kin ? connait-il l 'ancien nom de "<br /> vatukanu" , la bête noire de Daring? Bawuta botika bokonzi na congo botikela bana kisasa bokonzi bongo bomona ndenge biso tokobongisa kisasa na etando inso ya kongo. KONGO dieto oyé, ayons<br /> l'espoir de voir les choses chanées chez nous un jour.<br />
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C
<br /> Citoyen Litho Moboti Jean-Jacques, vieux wana azalaki mystik, esika nionso aleka atika sango ya bien te. D´ailleurs ba kinois babuakelaki ye mololo comme quoi alobaki na batu bazalaki na kati ya<br /> fula-fula oyo ebendaki embouteillage, ye vieux Litho azalaki na kati ya voiture na ye ya mercedes : BOKOLIYANA BINO NA BINO, mololo oyo ebenda haine moko ya grave envers ba dignitaires ya MPR, ce<br /> aui justifie d´ailleurs l´appui des Kinois à LDK et ses libérateurs de l´Afdl.<br /> <br /> <br /> Vieux wana abomela biso Congo-figo ya bana mboka, oh! S.G.A. ya moniato, puis aleki na C.U.M. ba kinois ba ironizaki yango balobi "compagnie uniquement mungwandi", tangu basali Pétro-Zaire vieux<br /> wana kaka akeyi koyebisa Maréchal, ebongi malamu bakabola P.Z. na biteni mibale, moko po na importation ya ba produits, mosusu po na distribution na kati ya mboka, esika P.Z. ebotaki S,E.P-ZAIRE<br /> po na imporation dirigée par lui-meme Litho na PETRO-ZAIRE po na distribution na terrain dirigé par un Pdg et la suite est connue de tous, c´était la faillite.<br /> <br /> <br /> Na esprit na ye kaka ya makambo ya mabe, Vieux wana atiya libala ya Mama Mobutu Antoinette na mobulu, abalisa Vieux Seskoul na semeki na ye, conséquence bino moko boyebi, Mama Antoinette<br /> akufa brusquement puis vieux Seskoul ye moko Prostate eliya ye na ndenge ya niama.<br />
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S
<br /> Merci kulutu Samuel ndenge olimboli na lopoto ya pete, po liboso ndenge<br /> osakanaki na lopoto esalaki nga mua mobulu pona ko comprendre maloba na yo.  Mais ndenge nini tolonguaki na réseau le plus long au monde tii tokoma<br /> esika oyo tokomi lel’oyo ?  Ba ndeko balobeli likambo ya « zaïrianisation » to<br /> « Zaïrinisation » awa na balobaka ke Litho Moboti akweyisaki STK, ezalaki pona koyiba mbongo to ezalaki pona azangaki mayele ya<br /> kokamba STK ?<br /> <br /> <br /> Serge,<br /> <br /> <br />  <br />
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N
<br /> Muana mboka Samy sikoyo olimboli likambo yango malamu, pamba te biso tout tokanisaki gyrobus ezali na molayi ya 20 km, nzokande ezali nde réseau ya gyrobus motu ezali na 20 km, sikoyo ekoteli<br /> biso malamu malamu.<br /> <br /> <br /> Ya mibale Vieux Mutambayi, mokolo ya André Motors - Auto Service Zaire, azali na bomoyi to ndenge nini.<br />
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S
<br /> @ Serge,<br /> <br /> <br /> Réseau gyrobus ezalaki na 20 km de longueur et non 20 m.<br />
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K
<br /> Radio Trottoir.<br /> <br /> <br /> Likambo oyo nakoloba mingi bakoningisa moto, likambo oyo nakoloba basusu bakoseka nga, kasi ezali maloba ya mboka Kinshasa, mboka ya ba Nganga.<br /> <br /> <br /> Tango S.T.K. eyaki na Kinshasa mpe na mangungu ya somo, bato mingi bakanisaki to balobaki OTCZ (TCL) esili na ye, ekokueya libela, waya, nde STK motu ekueyaki liboso ya<br /> moninga.<br /> <br /> <br /> Tangu STK etikalaki na ba bus soki mibale to misato ya pamba, kasi ekomaki na nombre moko impressionant ya ba NGANDO, alors ba kinois nionso babandaki komituna, soki STK EKUEYI MPO NA<br /> BA FRAUDEURS.<br /> <br /> <br /> Alors na tangu ya zairianisation lokola charroi automobile ya STK ezalaki ya kolala to un véritable cimétière ya ba bus Mercedes-Benz, lokola André Motors to Auto Service Zaire<br /> azalaki na ba bus ya marque Mercedes, toyokaki ete Vieux Seskoul ayebisaki na Commissaire d´Etat ya transport apesa STK comme bien zairianisé na Vieux Mutambayi, il parait ba contact ebandaki<br /> déjà, Vieux Mutambayi azalaki penepene ya kondima, kasi Vieux Bomboko Justin-Marie akendeki kotiya songi-songi epayi ya Vieux Mutambayi, ayebisi ye alobi, mon frère, tangu STK na bango ezalaki<br /> kotambola bapesaki yo te, lelo ba bus na bango nionso elali balingi bapesa yo, keba ndeko na ngai, tangu okozongisa STK en marche ekolukela yo makambo, ba ko zairianisé na STK na André Motors<br /> mbala moko. Esika Vieux Mutambayi abangaki mpe azongaki sima, ayebisi Cométat ya Transport, ye moko na Autor Servie Zaire azali déjà na problème ya ba pièces de rechange.<br /> <br /> <br /> Oyo ezali masolo ya Radio-Trottoir, likambo yango ezali ndenge nini.<br />
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S
<br /> Mbote,<br /> <br /> <br /> Kulutu olobi na 1954 TCL asombaki<br /> 12 Gyrobus ya 20km de<br /> longueur, on dirait olingaki koloba 20m<br /> de longueur, peut etre!  To remercier yo ndenge obeteli biso lisolo ya transport na mboka na biso. <br /> *Transport ya makolo Léopoldville (Kinshasa)<br /> - Matadi kulutu Ngimbi pe olobelaki yango na buku na ye, ezalaki pasi mingi po batu mingi<br /> bakufaki. *2<br /> chauffeurs ya OTCZ bazalaki kofanda na quartier na biso bazalaki komema ba rétroviseurs ya bus na bango na<br /> ndaku, nazalaki komituna tango nionso, pona nini?  *Tango ba inaugiraki City Train ezalaki kaka na 4<br /> bus, Makoko Mushiene asalaki commentaire ke kaka pona 4 bus l'état atie pe un<br /> PDG, il parait babetaka ye mabe pona maloba wana.  *MB pe asalisaki<br /> Kinshasa na ba fula fula pe ba Combi naye makasi.  Ezalaki pe na ba fula fula ya<br /> Mr Makina na kombo ya Anki Anki du grand Zaïre etc...  *Dans les années 80 ou<br /> plus compagnie ya ba taxis ebimaki, mingi mingi ba chauffeurs bazalaki bana basi pe ezalaki ba Taxis ya ba voitures Mercedes<br /> Benz mais ewumelaki te, ba sœurs wana bazalaki kokumba trop sauvage.  Avec SOTRAZ ba maitres mingi bazuaki musala ya ki Ngando (Contrôleur).  SOTRAZ azalaki na ba bus<br /> Express ezalaki kokende Bas Zaïre pe Bandundu.  Nayebi 2 enseignants (moko ya ecole primaire ya Ste Thérèse pe mususu ya Bonsomi<br /> Ex Pie 12) ba vieux nanga ya<br /> quartier, batikaki kotangisa pe bakomaki na bango ba receveurs ya SOTRAZ pe bakomaki mabumu minene (na ba<br /> tickets ya lukuta).  Apres tokomaki na SOZAMARCO to ITAZ nayebi lususu malamu te.  Nazalaki ko admirer dépôt moko<br /> ya munene ya ba bus ezalaki na Masina pe mususu na Lingwala pene ya La voix du Zaïre mais hélas...<br /> <br /> <br /> **Mais compagnie nini ya bus " ba libérateurs" esi basaleli mboka na biso?<br /> <br /> <br /> Matondo mingi kulutu Malonga, article oyo ebendi ba souvenirs<br /> ebele.<br /> <br /> <br /> Serge. Kongo na biso<br />
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F
<br /> Sango ya liwa, sango ya mpasi.<br /> <br /> <br /> Tozali koyebisa na bana banso ya Kintambo en particulier mpe ya Kinshaasa en général, kulutu ya mwasi to na lompoto grande-soeur ya nkondo Kula Mambu Kadima José, Mama oyo na kombo ya Mama<br /> Kadima, afandi bongo na coin ya rue Bandundu na ngambo ya camp Utex, zolo na zolo na commune, ndako ya vieux Booto, centre Bidama (st-francois), Mama Kadima awutaki bongo kozongisa molimo epayi<br /> ya Nkolo Nzambe mokolo ya mposo (samedi) 03 mars 2012 mpe bawuti kokunda ye na mokolo ya lelo 10 mars 2012. Biso bana ya Kintambo tozali bongo na matanga babale moko na famille ya Major Mpika mpe<br /> mosusu na famille ya nkondo Kulu Mambu.<br />
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N
<br /> Au commencement était Kisombe et Kisombe engendra l´AMASCO.<br /> <br /> <br /> Regardez bien la photo du bus fula-fula bleu au marché central de Kinshasa, c´est ce type de carrosserie qui rendra Kisombe célèbre parmi les Congolais en général et les Kinois en particulier,<br /> Les fula-fula étaient à la mode à Kinshasa après 1960, pour cause les rébellions au Congo et surtout la guerre d´indépendance en Angola, Léopoldville connut une surpopulation extraordinaire, le<br /> jeune entrepreneur Kisombe saisit cette occasion pour monter son atelier de fabrication de carrosserie métalique dénomé AMASCO et le nom propre de famille de ce sieur disparaitra pour le nom<br /> mythique de Vieux AMASCO. <br /> <br /> <br /> Qui est ce kinois qui ne se souviendra pas de ces inscriptions sur les carrosseries sorties de l´atelier Amasco : LANDA NGAI NA AMASCO...  et Rochereau, Nico, Izeidi et l´African Fiesta Vita<br /> mettront le piment dans la sauce en chantant Amasco Benda Bango... pembeni ya wenze ya somba zigida...<br /> <br /> <br /> Ah Kinshasa, mboka ya Tata Muntara, Tata Kisasa, Marie Luisa... et autres Mbelekelete de la facon...<br />
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