Témoignage d'enfance sur Emile SOKI
Bonjour,
un commentaire vient d'être posté par Gaby sur l'article Adeitoko revient sur les origines de Bella Bella, sur votre blog Le blog de Messager
Extrait du commentaire:
Jamais de la vie (version originale,) chantée par Emile Soki avec Super Bella-Bella),pour encourager ceux qui commentent
J´avais une grande-soeur sur la rue Yahuma vers l´avenue Saïo, puisque les Soki habitaient sur Lukandu numéro 100, donc au croisement de Saïo et Lukandu en face du cimétière Saint-Louis (cimétière ya Mboka Sika), dans ce cimétière il y avait des places réservées pour les militaires, les sénégalais, les prisonniers et les indigènes.
Bref, quand je grandissais, on enterrait plus des gens, le cimétière était déjà saturé bien longtemps, seuls les Bills et autres escrocs avaient élu domicile à cet endroit macabre, combien des chauffeurs-taxis se sont faits roulés par des clients qui n´avaient d´adresse que ce cimétière.
C´est ainsi que j´avais fait la connaissance d´Emile Soki, puisqu´il avait mon âge, j´avais à peine 8 ans, bien plus tard vers 1981 ou 82 dans l´enceinte de la société Mazadis à Limete, je croiserais Soki Dianzenza, mais cette fois-ci il était malade, il ne me reconnaissait plus, j´étais hors de moi, non pas possible, Vieux Makonga, qui travaillait aux Edition EVI International, filiale de Zadis de Vévé, priera Dianzenza de monter dans leur voiture pour qu´on le dépose à Kasa-vubu, refus catégorique d´Emile, alors l´éditeur National ayant compris le tout, donnera à Dianzenza de l´argent pour prendre un taxi qui le conduira à domicile.
Depuis que Emile est malade, c´était pour la première fois que je le croise, comme on dit SANGO YA MOSIKA EZALAKA SOMO TE, ZONGA NA MBOKA OMONA OKAMUA.... six mois après j´ai fait le voyage du Bénin en Afrique de l´ouest pour raison d´études où je vis jusqu´à ce jour. Un matin j´apprendrais à la radio Abidjan la mort de Soki Dianzenza puis une semaine plus tard celle du Grand Max.
Dommage.
Gaby