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Publié par Messager

 

 

                 L O K O  M A S S E N G O

         & L’INTERNATIONAL “RUMBAYA”

 

Enfin sur le Marché Mondial. Voici un album 

                Qui lui rend  justice !

 

Un Best of : « Bloquer Zinguer »  symbole d’unegénération avide de trouver ses propres moyens d’expression rythmiques, sa propre culture.

 

Un album de 10 titres qui lui font entendre en compagnie des anciens de « RUMBAYA » réunis ici en grand orchestre jouant  de très bons arrangements qui rappellent une époque mémorable.

10 titres qui rendent cet album indispensable. Il propose un admirable trio chant au format inhabituel qui démontre à l’évidence comment l’histoire du chant ténor et de la rumba est passée, par l’intermédiaire de LOKO MASSENGO.

 

Il était temps de redécouvrir ce célèbre et admirable vocaliste, qui a mis depuis plus de 30 ans un talent original, un goût et une compétence rare au service d’une musique qu’il aime avec

Passion. Une musique dans des contextes « Rumba Rock » dont il a donné le meilleur de son « swing », et le plus sensuel de son art. Aussi, l’occasion mérite que nous décortiquions la vie musicale de ce grand chanteur : LOKO MASSENGO « Djeskin »

 

I – UNE ENFANCE BERCE PAR LES MELODIES GRACIEUSES DE LA

    RUMBA.

 

LOKO-MASSENGO est né le 31 Juillet 1947 au Congo, dans une famille qui a pris une part active dans la genèse de la Rumba

moderne, particulièrement  son père qui a joué aux instruments et qui avait sa propre virtuosité mélodique, combinée avec la passion pour les œuvres des génies : Paul KAMBA, Antoine MOUNDANDA, Antoine KOLOSOY WENDO et ADOU ELENGA.

 

C’est dans cette ambiance qu’il a été bercé dans son enfance par les mélodies gracieuses de la Rumba. Pourtant, la musique d’église est celle qui a vu peu à peu s’ouvrir sur son soleil, lorsqu’à dix ans il a commencé à chanter dans la chorale de Saint François à Kitambo (Kinshasa). LOKO se souvient toujours avec beaucoup d’affection de son premier maître, le frère DAMIEN qui lui a appris à chanter le « Grégorien », alors qu’il était à l’école primaire St Georges de Kitambo, avant de poursuivre ses études secondaires à l’école technique de Sainte Marie dans la commune de Saint Jean (Lingwala) entre 1961 à 1963.

 

II – BRAZZAVILLE, UN REMARQUABLE CHOIX

 

Né des parents originaires du Congo-Brazzaville, ces derniers l’envoient à Brazzaville pour achever ses études secondaires au Collège d’Enseignement général, Ganga Edouard. Un très bon choix, mais une aubaine pour LOKO qui arrive à Brazzaville à un moment où l’orchestre Les Bantous de la capitale traverse ses années de gloire, déversant en grande pompe des très belles Rumbas et une majorité de thèmes ultra « chauffants » composant plusieurs sélections de premier ordre. C’est ainsi que LOKO- MASSENGO est fortement influencé entre 1964-1965 par la mouvance de cette époque où il  a commencé à faire l’école buissonnière pour aller voir Les Bantous à « Pigalle » de Bacongo

 

III – KINSHASA DEUX ANS APRES : LA DEROUTE

 

1965 – LOKO-MASSENGO est de retour à Kinshasa la ville de toutes les musiques. L’aventure de Brazzaville n’a pas cessé de le hanter. Néanmoins, pour ne pas décevoir ses parents, il continu à parfaire ses connaissances dans la structure scolaire I.N.P.P. de Kalina (Gombe) pour une formation liée à la diplomatie : Secrétaire d’Ambassade, mais peine perdue, car une année plus tard LOKO-MASSENGO décide de tout abandonner pour se consacrer à la musique, dont Brazzaville, voire  l’orchestre Les Bantous de la

capitale a été le moteur propulseur. La rupture est consommée avec ses parents qui voulaient absolument pour leur fils la réussite scolaire, mais en vain.

 

IV – 1966 -  LOKO-MASSENGO CRAQUE SOUS LE COUP DE « JAMEL

                    NATIONAL »

 

1966 – LOKO-MASSENGO choisi pour le début de sa carrière musicale, le « JAMEL NATIONAL », le creuset des jeunes talents. Un groupe qui a donné  la vedette aux nombreux jeunes artistes, dont le chef Tony KABANGU (guitare solo) a su s’entourer et qu’il a eu en général lui-même découverts. Tels les noms : BAVON « Marie-Marie », Verckys KIAMUANGANA, EMPOMPO-LOWAY, BUMBA-MASSA, MAURO Maurice, Zozo AMBA, DEESSE, NEJOS, etc.

 

V – 1967 – L’ORCHESTRE « NEGRO SUCCES » UN PASSAGE OBLIGE

 

Sollicité par BAVON « Marie-Marie » en 1967, LOKO-MASSENGO quitte le JAMEL NATIONAL pour intégrer l’orchestre NEGRO SUCCES. Une promotion idéale pour gravir les marches du professionnalisme. Sa carrière, en effet, a commencé à prendre une véritable forme dans ce groupe, surtout après la tournée fracassante à Mbuji-Mayi et au Kasaï. LOKO garde de cette tournée un souvenir inoubliable, la première fois qu’il prenait l’avion.

 

VI – 1968 – JEANNOT BOBENGA (VOX AFRICA) : L’HOMME FATAL DE

                   LA CHANSON

 

Instabilité ou pas, LOKO-MASSENGO à un objectif ; devenir l’archétype et le maître à chanter dont le talent devrait aboutir à une importance expérimentale. Il quitte le NEGRO SUCCES pour chanter dans l’orchestre VOX AFRICA de Jeannot BOBENGA, un grand mélodiste, qui lui apprend  quelques techniques harmoniques. Avec le VOX AFRICA, LOKO-MASSENGO effectue une tournée triomphale dans quelques pays de l’Est-Africain, puis en ZAMBIE, le pays qui particulièrement a contribué à sa notoriété.

 

VII – 1968 – SOUS L’EGIDE DE VERCKYS KIAMUANGANA :

                    L’ORCHESTRE « VEVE », UN NOUVEAU SOUFFLE

 


 

1968  - De retour à Kinshasa, LOKO-MASSENGO est devenu un brillant virtuose acclamé par un vaste public qui dépasse largement l’auditoire de la Rumba à KIN. Il est à coup sûr un chanteur magnifiquement doué, un très bon compositeur. D’où la préférence de Verckys KIAMUANGANA (nouvellement parti de l’OK Jazz) pour l’intégrer dans son orchestre « VEVE », un groupe qui s’annonçait promoteur. VERCKYS avait besoin des nouveaux talents pour s’inspirer du style OK JAZZ et lui faire véritablement l’ombre.

 

L’orchestre VEVE va apporter un nouveau souffle à la musique congolaise. Tout Kinshasa sera conquis par les jeunes et talentueux musiciens qui avaient décidés à révolutionner la musique congolaise, avec comme acteurs potentiels, le chef  KIAMUANGANA « l’homme aux poumons d’acier » et une attaque « bazooka » qui fera date dans l’histoire de la musique congolaise moderne : le trio SAAK SAKOUL, MARIO MATADIDI et LOKO-MASSENGO « Djeskin ».

 

1972, l’orchestre VEVE au sommet de sa gloire, après mieux que jamais s’être affirmé comme un inépuisable créateur des talents nouveaux perd l’attaque « bazooka » SAAK SAKOUL, MARIO MATADIDI et LOKO-MASSENGO « Djeskin » qui se sont vu léser dans leurs droits en tant qu’employés dans l’orchestre VEVE.

 

VII – 1972, « SOSOLISO » OU LA REVOLUTION RYTHMIQUE INCARNEE

                  PAR  «  LE TRIO MADJESI »

 

1972, l’avènement du « TRIO MADJESI » est comparé à une révolution rythmique. Sa renommée commence lorsqu’il invente des figures chorégraphiques qui donnent à son spectacle scénique une découverte inédite. Le trio va suivre toute une série de succès dû à la fois à l’engouement provoqué par ce sport et la qualité de ses harmonies vocales. Ses premiers succès s’intitulent « Feza », « Longoma Olive », « Camarade ekufaka », « Butteur »….Pas étonnant qu’on ait baptisé sa musique de « révolutionnaire », un genre unique que l’on a comparé aux Beatles. De 1972 à 1975 c’est le règne du TRIO MADJESI sur le plan national et international. Un élément important pour la



vulgarisation de la nouvelle musique congolaise : introduction du spectacle, organisation scénique, valorisation culturelle et synchronisation chorégraphique. Un véritable mythe rénovateur

 

Les belles choses, hélas ! Ne durent pas, le Trio va être victime d’une machination politico-culturelle minutieusement organisée par l’administration LUAMBO-MAKIADI, alors que le groupe préparait l’Olympia. Les mauvaises langues vont spéculer, jusqu’à atteindre la sphère politique. L’UMUZA (Union des musiciens zaïrois) y apporte son grain de sel pour fustiger le caractère occulte du Trio dont les composants sont traités d’usurpateurs et  seront contraints de regagner leur pays respectifs (Angola) pour MARIO MATADIDI, (Congo-Brazzaville) pour  LOKO-MASSENGO, seul SAAK SAKOUL, originaire de la RDC est resté à Kinshasa.

 

VIII – 1976 – RETOUR AU « BERCAIL » DE LOKO-MASSENGO

 

En 1976, LOKO-MASSENGO qui n’a vécu qu’à Kinshasa depuis son enfance est contraint de retourner au « bercail » Brazzaville dont il n’a que très peu d’affinités. Il n’a pas de choix.

 

IX – 1978 – « LES TROIS FRERES » : UNE LEGENDE QUI A LA VIE NE

                      DURE PAS

 

En Novembre  1978, un concours de circonstance fait que Michel BOYIBANDA, YOULOU MABIALA (transfuges de l’OK JAZZ) et LOKO-MASSENGO (Sosoliso) décident de la création à Brazzaville de l’orchestre « LES TROIS FRERES ».  pour redynamiser la musique populaire congolaise, un nouveau cycle  pour la carrière de LOKO-MASSENGO, après avoir fait  presque le maître à « KIN LA BELLE » Une année a suffit pour faire danser tout Brazzaville avec un répertoire choc ; la rumba étant de rigueur, dans des titres endiablés, tels « Nénette », « Sale », « Diallo », « Nabatiya Tuku Tuku », etc. au rythme de la danse « Bloqué Zengué ». Une expérience qui à la vie n’a pas durée (1978-1979)

 

X – LA CARRIERE SOLO, LE CONSERVATOIRE, le GROUPE « KEKELE »

 

Pour le reste de la carrière de LOKO-MASSENGO notons :



- 1980, début d’une carrière solo. Il est  accompagné par le groupe  « Rumbaya », aux éditions Safari Ambiance (Mme LACOSTE, MR.MAMATAKIS)

 

- 1980 – 1983, Toute l’Afrique danse sous le rythme de LOKO-MASSENGO, une période extraordinaire avec l’émission Canal Tropical de Gilles OBRINGER diffusée sur RFI.

 

- 1986 – Admission au conservatoire de Paris, grâce à l’obtention d’une bourse d’études de l’Etat congolais.

 

- 1987 – Il fonde un foyer avec une étudiante congolaise qui lui fait  trois filles. Installation définitif en France.

 

- 2001 – Sous l’impulsion de huit artistes musiciens de renom, dont LOKO-MASSENGO, il est crée à Paris le groupe KEKELE, lequel a pour objectif renouer avec la rumba congolaise originale. Il est produit et soutenu par l’éditeur SYLLA IBRAHIMA qui a déjà sur le marché international  2 albums signés : Syran MBENZA, NYBOMA, BUMBA MASSA, WUTA MAYI, LOKO-MASSENGO, NEDULE « Papa Noël et  Jean-Papy RAMAZANI.

 

LOKO-MASSENGO & l’International RUMBAYA  « best of » est distribué par www.bassoka.fr 

 

Clément OSSINONDE

Clement.ossinonde@sfr.fr

 

CD RECTO LOKOMASENGO copie

 


Massengo nalingi yo, par Loko Massengo et Sosoliso

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L
<br /> <br /> CHERS AMIS<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> J'ai bien lu avec plaisir tous les  commentaires que vous avez bien voulus apporter concernant "RUMBAYA"<br /> <br /> <br /> Je pense que tout le monde a eu raison dans la mesure où tout un chacun maitrise son sujet. Mais s'agissant de RUMBAYA International, nous avons pensé mettre rumba ya bakolo plus précisemnt, il<br /> s'est averé que le mot parraissait très long.<br /> <br /> <br /> Nous avons preferé RUMBAYA pour faire simple. Ceci étant dit, il n'ya pas de contradiction possible entre ARUMBAYA  et RUMBAYA, ils sont complémentaires.Souvenez-vous surtout les kinois<br /> mieux bana MANGEMBO "le prêtre des arumbaya" c'est un code<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> J'attends vos analyses  ASTA LUOGO<br /> <br /> <br /> A bientot<br /> <br /> <br /> DJESKAIN  LOKO MASSENGO<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Les trois frères et le Rumbaya, comment seul Djeskain peut s´imposer et donner à l´Orchestre le nom, à ma connaissance RUMBAYA veut dire RUMBA YA BA YAYA, un des chroniqueurs de la musique<br /> l´avait dit sur les ondes de la Voix du Zaïre.<br /> <br /> <br /> A suivre.<br /> <br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> Autant pour moi, Mr PULULU, dans la mesure où vous étiez à ma connaissance dans la supposition, car si ARUMBAYA est une réalité, comme vous aviez su le démontrer, par contre le RUMBAYA de LOKO<br /> MASSENGO n'a peut-être aucun lien, seul LOKO MASSENGO peut nous départager, aussi, l'on posera peut-être poser  la question à LOKO MASSENGO Affaire à suivre<br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> Cher ami Belela,<br /> <br /> <br /> Désolé de vous contredire, mais mon argument sur Arumbaya et Rumbaya est bien étayé. Je donne à nos mbokatiers des éléments vérifiables, alors avant de lancer que cela n'a rien à voir avec<br /> Kintambo, alors que Ossinonde nous a donné le lien de Loko Masengo et son quartier de naissance, dénote de votre part, d'une certaine désinvolture. Avant peut être d'émettre un avis dans ce sens,<br /> il serait intéressant de bien lire les contributions, pour vous situer. Nous faisons dans ce site, oeuvre d'historien de l'instant" et les arguments que nous avançons, reposent sur des faits<br /> vérifiables. Or à ce jour, je n'ai pas relevé quelque part, le terme Rumbaya, pour désigner la rumba. poarcontre, vous pourrez retrouver dans les chansons de Zaiko et d'Empire Bakuba, le cri :<br /> Arumbaya Kanga kutula par exemple, cri lancé par Ya Lengos, à l'époque de Zekete Zekete, où les Atalaku Nono et Bébé, deux miliers de la Jeunesse Arumbaya et plus tard d'Odéom, prestaient. Sauf<br /> si vous me citez des chansons, dans lesquels, le terme RUMBAYA est repris pour désigner la RUMBA, sans être Djeskain, je pense en tout cas, qu'il fait référence aux rythmes de son quartier<br /> Arumbaya.<br /> <br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> RUMBAYA, semble-t-il  est relatif à RUMBA pour désigner : "RUMBA YA" (BA KOLO) loin du site où est né et grandi LOKO MASSENGO à KINTAMBO.<br /> <br /> <br /> Si SAAK SAKOUL est effectivement à Paris, il a dû mettre fin à la musique, autrement il serait avec le KEKELE, ce groupe des vétérans de Kinshasa et de Brazzaville qui militent pour la<br /> restauration de la Rumba original en s'appuyant  quelque peu sur le modèle KOSA KOSA, car il interprète en concert les oeuvres de différents groupes.congolais. C'est déjà une bonne<br /> chose.<br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> Djeskain, d'Armbaya à Rumbaya.<br /> <br /> <br /> Loko Masengo Djeskain est un "motolu" de Léo II. La case paternelle des Loko est encore visible, derrière l'imposante batisse qu'il a dédié à ses parents, à ses heures de gloire, au sein du Trio<br /> Madjesi. Né et grandi sur la rue Lusambo au coin opposé du Café Dany, cette rue fait partie avec un groupe de 5 rues, du carré Arumbaya. Cette dénomination viendrait-elle d'une des aventures de<br /> Tintin? je ne le sais pas. Toujours est-il qu'aux alentours des années 72/74, au plus fort de l'ambiance Kake (du groupe choc d'animation du MPR) et des matchs de Foot-loisirs, un groupe de<br /> Mbonda va choisir le nom d'Armbaya ou plus préciseément de la "Jeunesse Armbaya". Regroupant les jeunes Bazombo des avenues Bandundu (essentiellement la famille Pedro Ngulu et Mbuta Sanfu<br /> (s'en fout), les Teke de la rue Budjala (essentiellement les Munzuluku et Ngobila) et aussi les Bawumbu de Kinvula et Inongo (les Mbwesa).<br /> <br /> <br /> Il me semble donc que si Djeskain fait le choix du nom de Rumbaya pour son groupe, cela doit avoir un rapport avec son village natal: Kintambo. La suppression du A, je ne saurai l'expliquer,<br /> sinon, pour mettre un peu de mystère derrière une dénomination, étrangère, de l'autre côté du fleuve Congo, à Brazzaville ou Pnton la belle.<br /> <br /> <br /> Une autre explication est possible, celle de l'irréductibilité des Arumbaya, population ds'amérique du Sud, selon Hergé, l'auteur des aventures de Tintin, dont parait-il, il était un<br /> inconditionnel. En tout cas, l'auteur - compositeur de Tshabouala est un motolu incontestablement, et un Arumbaya ou Rumbaya, si vous préférez!<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> Nous sommes dans un régime dictatorial, donc le tout doit se dérouler à la gloire de celui qui se prend pour un demi-dieu, si pas le fils de Dieu le Père, l´orchestre Sosoliso du Trio Madjesi est<br /> soutenu par les Enfants Terribles de Kinshasa et certaines personnes qui ne veulent pas se faire voir au grand jour.<br /> <br /> <br /> Les Madjesi eux-mêmes avaient déjà des antécédents avec l´orchestre Vévé, puis ils iront loin jusqu´à prétendre qu´à leur passage à l´Olympia de Paris, leur mission sera d´effacer toute trace<br /> masculine sur le podium du mythique dancehall, ils savaient bien à qui ils s´en prenaient, si pas le vieux Kasongo Ley, de son côté le Grand-maître Yorgho qui se voulait le propriétaire de<br /> Kinshasa, ne les entendra pas de cette oreille "ngungi asakana na lomposo na ngai", les trois personnes en Dieu se réuniront pour la circonstance dans les 3 moustequaires pour mieux canaliser<br /> leurs visions, car l´heure est grave, il va de soi de leur propre survie.<br /> <br /> <br /> En réalité, qui furent les membres de l´association "Enfants Terribles de Kinshasa", difficile à dire, il y avait des hommes d´affaires, Politiques et consorts, c´est normal que le guide ait un<br /> oeil sur tout ce qui se passe là-bas.<br /> <br /> <br /> N´oublions pas que le Président Omar Bongo Ondima, lui aussi avait émis le désir de voir tous les Fils BATEKE émerger dans les trois pays Gabon-Congo-Zaïre, comme dit ci-haut ce projet fut mal<br /> interpreté dans les trois pays, et surtout quand on sait que les premiers occupants de Kinshasa sont les Bateke et avec eux le Bas-zaïre, le Bandundu qui s´étend à son tour sur une partie de<br /> l´Equateur, du Kasaï et du Katanga, sans oublier leur ramification en Angola et au Congo-Brazza où étaient cantonnés les vrais opposants armés au régime du Maréchal.<br /> <br /> <br /> Donc Sosoliso avait attiré sur lui la méfiance générale des autorités locales sans le savoir ni le vouloir. Et partant les Tuba-tuba avaient trouvé une occasion en or pour raconter de n´importe<br /> quoi. Les Madjesi n´étaient-ils pas des ressortissants du Zaïre, Congo et Angola. Il ne faut pas être Nganga-Nkisi pour comprendre la disparition prématurée de notre Cher Sosoliso.<br /> <br /> <br /> <br />
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H
<br /> <br /> Mon Frère Bebela,<br /> <br /> <br /> Les composants du Trio Madjesi se sont regroupés en Europe vers la fin des années 80, les trois compères ont donné des shows qui rappelaient un lointain passé de Sosoliso, d´aucuns avaient<br /> qualifié ces représentations de musique d´"ancien combattant", je crois cela avait suffi pour mettre un terme à l´aventure, comme on dit autre temps autre moeurs.<br /> <br /> <br /> La musique produite par le KEKELE est mieux que cette aventure de réssiciter le Sosoliso de son profond sommeil. Si le Madjesi pouvait agrémenter certaines soirées dans le cadre de la nostalgie,<br /> on est parfaitement d´accord, mais Sosoliso comme orchestre et avec le rythme matchatcha, je crois nos 3 vieux MA DJE SI doivent bien réflechir avant de s´engager dans une compétition avec les<br /> orchestres qui ont choisi comme terminologie MUSICA, comme leurs grand-pères avec le JAZZ.<br /> <br /> <br /> Même si les OK JAZZ, AFRISA et VEVE existaient, je crois à 70 ans, c´est l´âge de la retraite, d´ailleurs les Djesken et autres ont compris qu´il était grand temps qu´ils se regroupent pour<br /> former les KEKELE à l´instar de BANKOLO MIZIKI, KOSA-KOSA, MBONDA YA ZAIRE....<br /> <br /> <br /> Ce n´est pas que tout se paie ici bas, mais PENSION YA NZAMBE ou l´usure du temps compte beaucoup dans le monde du show-biz.<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Bebela,<br /> <br /> <br /> Sakoul est à Paris depuis longtemps. Les mbokatiers vivant à paris peuvent nous en dire davantage.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Messager<br /> <br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> La version la plus plausible est que les trois "mousquetaires" : FRANCO-TABU LEY-VERCKYS ont comploté pour casser<br /> LES TROIS FRÈRES, Ces 3 mousquetaires n'étaient pas à la 1ère tentative de déstabilisation. Ils sont également à l'origine de l'éclatement des "Grands Maquisards" Comme tout se paye ici bas, que<br /> sont devenus les orchestres OK JAZZ - AFRISA -VEVE ? <br /> Comme en toute chose malheur est bon, cette séparation a fait que LUANDA récupère son fils MARIO et le place dans conditions absolument stables, comme il l'a fait aussi par un autre fils SAM<br /> MANGWANA, actuellement bien à l'aise à LUANDA . En ce qui concerne LOKO-MASSENGO on peut se contenter de son admission au conservatoire de Paris, grâce à une bourse de l'Etat congolais. Qu'est<br /> devenu SAAK SAKOUL ? Serait-il à Kinshasa ou à l'étranger. Si seulement, ces trois frères pouvaient encore se retrouver dans un album exceptionnel  Que celui qui a des nouvelles de SAAK<br /> SAKOUL puisse intervenir sur ce blog mboka mosika, tout comme le MESSAGER peut s'en charger tout comme également  notre ami OSSINONDE  qui semble être bien en relation avec DJESKIN que<br /> l'on sait se trouve à Paris,<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> <br /> Posté par OSSINONDE<br /> Clément le 03/11/2010 02:04 <br /> <br /> <br /> La séparation du groupe SOSOLISO (TRIO MADJESI) : Pour citer mon cher cadet MFUMU, : est parti d'une suspension : <br /> "Alors que le Trio prépare son passage à l'Olympia, il est suspendu pour six mois par l'UMUZA (Union des musiciens zaïrois) On accuse "Les 3 mousquetaires" : FRANCO - TABU LEY - VERCKYS qui<br /> régentent la musique kinoise d'être à l'origine de cette suspension. Une sulfureuse affaire de bradage de monnaie, au retour d'une tournée africaine serait la cause de cette grave décision. En<br /> vérité, c'est la présidence de la république du Zaïre qui a donné des instructions dans ce sens à l'UMUZA via le commissaire d'Etat à la culture et aux arts. Le Trio est interdit de concert, de<br /> Télé, etc Deux musiciens du groupe (MANZENZA et MAKOS intègre l'OK JAZZ. Et pour cause ! " <br /> - * Ce n'est qu'une version, car elles sont nombreuses : SOSOLISO commençait à déranger sérieusement les trois mousquetaires pour lesquels la clientèle potentielle n'allait plus que vers<br /> MADJESI, car le succès était extraordinaire. Une raison de plus VERCKYS n'a jamais apprécié, le départ conflictuel de MADJESI de son groupe VEVE, D'autre part, et curieusement l'on commençait<br /> déjà à pointer sur les origines des 2 MADJESI pour des personnes qui sont nés à Kinshasa et qui y ont passé toute leur enfance. <br /> - * Le bradage de monnaie est un prétexte, car tous les groupes kinois de retour de Brazzaville ou d'ailleurs n'échangeaient leur revenu de production qu'au marché noir. (au beach ou à la cité<br /> chez les cambistes qui exerçaient au grand jour) Pourquoi l'exception faite pour SOSOLISO ? <br /> Je n'ai pas l'intention de mettre de l'huile au feu, étant entendu que toutes les versions ont été émises à l'époque au grand jour et chacun à cette époque a dit ce dont-il<br /> savait. <br /> Peut-être que l'on peut ouvrir ici une brèche et attendre de tous ceux qui connaissent mieux cette affaire interviennent. A bon entendeur, salut !<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Nouveau commentaire :<br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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