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Publié par Messager

 

 

 

Pierre Mulele et sa rébellion paysanne

 

Pierre Mulele est l’une des figures qui ont marqué l’histoire du Congo indépendant. On parle beaucoup de lui surtout pour avoir allumé le foyer d’une des rébellions les plus sanglantes qu’ait connu le pays avec bien entendu la participation d’enfants-soldats.  Son nom est lié à la disparition de certains officiers dont le lieutenant-colonel Ebeya. Et c’est à juste titre qu’il avait été considéré comme l'homme le plus haï de la communauté nationale, l’ennemi public numéro un à la fin des années soixante, période au cours de laquelle la seule évocation de son nom entraînait des poursuites judiciaires pour celui qui osait le prononcer. Il était considéré comme un ange de la mort, un hors-la-loi mieux un criminel dont les partisans terrorisaient les Congolais depuis 1963.

 

Qui est Pierre Mulele ?

Né le 11 juillet 1929 à Isulu-Matende dans le secteur de Lukamba sur le territoire de Gungu d’un père infirmier, Benoît Mulele, et d’une mère ménagère, Agnès Luam. Son père lui a apprend l’alphabet avant qu’il ne débute son instruction. Pierre Mulele  commence ses études dans son village natal avant d’aller au petit séminaire de Kinzambi où il sera renvoyé pour incompatibilité philosophique avec les prêtres. Il part étudier au collège des Jésuites à Kikwit puis les achève à l'école moyenne de Leverville (Lusanga) où il rencontre Théophile Bengila qui deviendra son compagnon de lutte. En 1951, jugé rebelle et anticolonialiste, il est envoyé dans l’armée à Luluabourg. Il sera d’ailleurs dans la même unité avec un certain Mobutu. Démobilisé caporal en 1953, il arriveà Léopoldville et travaille dans la Direction générale des bâtiments comme commis de seconde classe. Les événements du 4 janvier 1959 précipitent la création du Parti solidaire Africain dont il est le secrétaire. C’est en cette qualité de cadre du P.S.A qu’il séjourne  dans plusieurs pays dits progressistes comme la Guinée, le Ghana, la République Arabe Unie et le Maroc. Pendant cette période, il entre en contact avec la littérature progressiste et marxiste. Il découvre la pensée révolutionnaire et panafricaniste de l'émancipation de l'homme colonisé et des peuples opprimés.C’est lui qui représente sa famille politique aux travaux de la Table ronde de Bruxelles. Il sera même député de la circonscription de Kikwit en juin 1960. Révolté par la chute puis l’assassinat de Lumumba, Mulele séjourne au Caire jusqu’en 1962 comme ambassadeur de la République populaire du Congo installé àStanleyville. Puis il s’envole pour la Chine populaire avec son inséparable ami Théodore Bengila pour y suivre des courspolitiques et les techniques de la guérilla. Le 15 septembre 1963, il scelle au maquis son mariage avec Léonie Abo dont le nom dans la langue des Bambunda signifie deuil.

 

Membre du gouvernement Lumumba

Au lendemain du 30 juin 1960, il est nommé ministre de l’Education nationale. Il travaille avec ses collaborateurs dans le but d’organiser un enseignement laïc et l’envoi des jeunes Congolais dans les meilleures universités de l’Europe de l’Est. Dans le Conseil des ministres du 16 août 1960, il réussit à faire inscrire à l’ordre du jour son intention à nationaliser l’Université catholique Lovanium qui provoqua le tôlée des ecclésiastiques. Anticolonialiste et nationaliste viscéral, il est  à l’origine d’un incident administratif. Alors que Monseigneur Gillon, recteur de Lovanium, est en audience pour lui exposer les doléances de son université, Mulele le reçoit debout, refusant même de lui serrer la main. Une autre anecdote : le 19 juillet 60, après un meeting à Kisangani, Lumumba et ses ministres vont boire un verre. Mulele en profite. Il prend la parole pendant que tout le monde est assis. « Tous des traîtres ou des incapables », dit-il d’une voix claire pour que Lumumba l’entende. Il parle de complot, cite des noms de conspirateurs, met en garde les disciples contre les hypocrites et contre le pire des Judas, Joseph-Désiré Mobutu. Certains disent même qu’au moment de la constitution du gouvernement Lumumba, il était déçu par le poste que son ami lui avait confié. Ancien caporal et vu son penchant pour la discipline et sa détermination exagérée, il enviait le poste de ministre de la Défense qui lui collait bien à la peau. Le maquisard du Kwilu se considérait comme étant la seule personne capable d'assumer le leadership après le renvoi illégal de Lumumba. Pour lui, la lutte armée était la seule voie pour conquérir le pouvoir.

 

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Pierre Mulele au maquis avec ses partisans

 

La province du Kwilu

Devenue district et intégrée depuis dans la province de Bandundu, la province du Kwilu fut créée le 14 août 1962. A l’époque de la rébellion muléliste, elle comprenait cinq territoires (communes) : Bulungu, Bagata, Idiofa, Masi-Manimba et Gungu. Plus tard, suite aux ordonnances 69/275 et 70/095 des 21 novembre 1969 et 15 mars 1970, les villes Bandundu et de Kikwit sont détachées des territoires de Bagata et de Bulungu. L’insurrection muléliste se déroule principalement dans les territoires de Gungu (14.757 km²)et d’Idiofa (18.672 km²). En 1963, le Congo compte 21 provinces dites provincettes et Léopoldville. Kikwit est le chef-lieu du Kwilu.

 

Le manifeste de Mulele et Bengila

"Vive le marxisme-léninisme ! Vive la guerre populaire !" tel est l’en-tête du "Manifeste pour la révolution populaire " paru en juin 1963  sous la plume des deux révolutionnaires dès leur retour de Chine.  C’est un tract de quelques pages qui circulent sous le manteau et dans lequel Mulele et Bengila étalent leurs idées et annoncent l’insurrection qu'ils s’apprêtent à déclencher. En voici quelques extraits :

« Peuple congolais, le pays est en train de mourir à cause des manœuvres colonialistes. Les colonialistes veulent nous imposer une nouvelle forme de domination, le néo-colonialisme, c'est-à-dire une domination par l'intermédiaire de nos propres frères traîtres et corrompus, c'est-à-dire les réactionnaires de la bourgeoisie. Beaucoup de dirigeants qui, hier, étaient vos défenseurs acharnés, ont trahi la cause du pays. Le pays est tombé entre les mains d'une caste qui ne cherche qu'à s'enrichir d'une manière scandaleuse, rapide, révoltante, impitoyable au détriment des intérêts réels du peuple qui continue à mourir de faim. La stratégie américaine au Congo s'appuie sur nos divisions, nos querelles, nos luttes tribales, provoquées et entretenues d'ailleurs par les sociologues et psychologues américains qui sont partout dans le pays. Il nous faut parer à cette situation menaçante. Sur le plan interne, nos efforts doivent tendre à balayer toutes les traces du colonialisme. Il va de soi que nos frères traîtres, qui servent d'intermédiaires aux capitalistes et qui constituent le support d'une politique étrangère doivent subir les rigueurs de notre lutte de libération totale. cette lutte doit se mener sous la direction d'un pouvoir populaire et démocratique. C'est aussi une fausse conception que l'indépendance équivaut à prendre la place des anciens dirigeants coloniaux pour ne rien changer quant à la structure économique du type colonialiste. L'indépendance, si on la veut entière et totale entraîne une lutte héroïque et implacable du colonisé parce que sa réalisation implique un changement radical. C'est une lutte systématique de décolonisation. Elle est dure et de longue haleine. C'est une utopie de croire que la décolonisation totale et réelle puisse se réaliser sans casse. L'histoire de l'humanité nous le prouve avec éloquence. Notre détermination dans la lutte nous conduira à la victoire et celle-ci est inéluctable. »

 

La rébellion

Lorsque Mulele réapparaît au Congo en juillet 1963, c’est pour commencer les préparatifs de sa rébellion paysanne. Il s’installe dans son Kwilu natal pour concrétiser son projet : commencer une insurrection populaire pour sortir le peuple de la misère et allumer la flamme de la révolution sur base des enseignements reçus en Chine. Tout commence dans la nuit du 1er au 2 août 1963. Mulele et ses quatre compagnons Bengila, Mitudidi, Mukwidi et Mukulubundu, tiennent leur première réunion de Maquis à Nkata. Dès le 6 août, Mulele commence à recruter des partisans parmi les jeunes des villages. A la fin du mois son camp comptait près de 600 guérilleros parmi lesquels il y avait 150 filles dont Léonie Abo, sa future compagne. Lorsque le groupe s’agrandi, Mulele et ses partisans quittent le camp de Nkata pour s’installer vers la forêt de Kimbanda. Il commence aussi l’éducation politique des villageois. Il contourne les villes car seuls les villages constituent pour lui le premier objectif à conquérir. Le principe le plus important est celui de l'autosuffisance ; ne compter que sur ses propres forces, ne dépendre d'aucune aide ou fourniture extérieure, même des pays amis. Car ceux-ci réclameront tôt ou tard une contre partie. Au Kwilu, Mulele adopte un modèle d’organisation révolutionnaire et les entraînements se passent dans des camps situés dans les forets. Avec la préparation idéologique, il inculque des thèmes qui font appel à la justice sociale, au patriotisme et au marxisme.

En octobre 1963, les autorités provinciales se rendent compte du danger qui les menace et sollicite en vain une intervention militaire du Gouvernement central de Léopoldville. Le 30 octobre 1963, l'assemblée provinciale du Kwilu adopte à l'unanimité une résolution accordant une gratification de 500.000 francs congolais pour l'arrestation de Mulele. Le 1er  janvier 1964, Mulele donne l’ordre de passer à l’action et les premières attaques sporadiques ont lieu. Le 13 janvier, Jérôme Anany, ministre de la Défense, prend la charge des opérations et se rend au Kwilu avec Mobutu. Le 14 janvier, une compagnie de l’ANC est envoyée en renfort et débarque à Kikwit. Le 18 janvier, Kasa-Vubu décrète l’état d’exception dans toute la province du Kwilu. Le 19 janvier, la rébellion éclate autour d’Idiofa et Gungu. En trois jours, l’insurrection s’étend à toute la région habitée par les Bampende et les Bambunda, ethnies de Gizenga et Mulele pour embraser ensuite tout l’Est du Congo. Le 16 juin 1965, le gouvernement Tshombe fait placarder dans les rues de Léopoldville un avis de recherche écrit en trois langues avec un portrait de Mulele et offre 1.000.000 de francs congolais  à  quiconque fournirait des renseignements qui permettraient de capturer l’homme le plus dangereux du pays. Sur le terrain des opérations, renforcés par les villageois, les hommes de Mulele exécutent les personnalités politiques les plus détestées, détruisent des ponts et des bacs, massacrent cruellement tous ceux qui n’adhèrent pas à leurs idéaux. Harcelé par les troupes de Mobutu  et ses mercenaires, Pierre Mulele qui doit faire face à d’insurmontables difficultés logistiques, continue inlassablement à poursuivre la formation politique et idéologique de ses partisans. Mais les renforts en armes, en hommes et en cadres lumumbistes qu’il attend de Brazzaville tardent à venir. Des villages sont détruits par les soldats gouvernementaux et tous ceux qui sont soupçonnés de connivence avec Mulele sont massacrés. Bilan total pour le Kwilu : 100.000 morts et une population terrorisée, traumatisée dont plusieurs sortaient de leur cachette à la fin de la rébellion.

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Les parents Agnès Luam et Benoît Mulele

 

Mulele mayi …

Les rebelles mulélistes font recours au fétiche pour s’immuniser. Ces pratiques sont imposées à tous les soldats au Kwilu tout comme par les Simbas à l’Est. Cela consistait dans un rituel d’initiation, de baptême avec aspersion d’eau appelée Mayi Mulele, par une incision sur le front et sur la poitrine, par l’octroi d’amulettes ou d’objets-fétiches censés protéger les combattants. Ceux-ci doivent observer des règles et tabous d’un code magique. Les principales règles étaient les suivantes : interdiction d’avoir des rapports sexuels, de voler, de se laver, de manger les aliments préparés par une fille pubère, de toucher un non-Simba,ne pas toucher du sang. Les autres règles sont d’ordre surtout tactique: comme avancer au milieu des chemins et non sur les côtés, ne pas tourner la tête et ne pas reculer au combat. La croyance à l’invulnérabilité des rebelles est partagée aussi par les éléments de l’ANC dont le cri magique " Mulele mayi " leur fait peur. Ainsi, l'eau est considérée comme l'incarnation de la force mystique du leader de la rébellion, Pierre Mulele. Souvent, les soldats gouvernementaux attaquent camouflés derrière des camions roulant en marche arrière pour fuir à tout moment. L’utilisation systématique du chanvre, fumé ou mélangé à de l’alcool  par les rebelles avant les combats renforce l’effet des protections mystiques. Ceux qui meurent sont supposés n’avoir pas respecté le code magique. Les révolutionnaires mulélistes sont organisés comme dans une secte ou dans une société secrète. L’entrée dans ce monde fermée se fait  par le rituel du baptême qui transforme brutalement l’individu. Celui-ci ne connaît plus ses amis; ses propres parents deviennent des étrangers; les nouveaux Simbas rencontrés dans la rue ont l’air absent ou hostiles aux civils. Le rôle du baptême est de persuader le nouveau rebelle qu’il est invulnérable, que les balles ennemies ne peuvent pas l’atteindre car elles se transforment en eau, ou mieux encore elles retournent frapper l’ennemi qui les a tirées. Les révolutionnaires de la province Orientale avaient plusieurs féticheurs qui monnayaient leurs services notamment Amisi-Makumedi, mama Fumu et la tristement célèbre sorcière tetela mama Marie Onema. En tout cas, ils ont joué un rôle clé dans la préparation psychologique des combattants qui commettaient d’horribles atrocités. Si Mulele est parvenu à endoctriner des foules des paysans Bampende et Bambunda du Kwilu, Gaston Soumialot a réussi à réveiller l’esprit guerrier des Bakusu et des Bafurero du Sud-Kivu. Ils ont envoyé au front des drogués intrépides et suicidaires, de véritables kamikazes.

    

Le meurtre de la vieille mère de Mulele

En janvier 1978, dans la région de Lukamba apparaît un féticheur-guérisseur, le prophète Martin Kasongo Mimpiepe fondateur de la secte Nzambi Mpungu qui prétend être Mulele ressuscité. Ses adeptes tiennent un discours hostile à Mobutu, aux commerçants prédateurs, à l’Eglise catholique, aux riches. Ils s’en prennent aux symboles du MPR dont ils incendient les bureaux. La répression est implacable et disproportionnée. L’armée intervient et massacre des milliers de paysans à Mulemba, Matende, Lukamba et tous les villages de la région d’Idiofa. Tous les membres du clan et toute la parenté lointaine ou proche de Mulele et de sa compagne sont particulièrement traqués. Delphin Mbumpata, frère de Mulele, est traîné de son lit d’hôpital de Matende Iwungu et abattu dans la rue. Les FAZ font la chasse à la vieille mère de Mulele, qui s’est cachée dans la forêt. Les militaires assassinent François Mbawalanga, un frère de Léonie Abo, parce qu’il ne peut pas dire où se trouve la mère. Finalement, Agnès Luam est arrêtée et traînée devant les habitants de Lukamba. Ici deux versions se contredisent. La première certifie que les militaires lièrent la vieille dame avec des cordes en formant une croix. Mais avant d’être fusillée, la pauvre femme ose les interpeler en leur disant: Vos mamans vous ont mis au monde; savaient-elles que vous deviendriez des militaires? Ils tireront sans relâche sur elle sans que les balles l’atteignent. Puis pour la tuer, ils la coupèrent en morceaux avec des poignards. Chaque partie du corps est enterrée séparément. La deuxième version affirme qu’une fois faite prisonnière, les soldats la pendent dans son propre village comme pour prouver aux populations hébétées que le héros mort il y a dix ans n'a ni le pouvoir de revenir les sauver ni celui de protéger sa propre mère. Le 25 janvier Martin Kassongo et treize de ses acolytes sont livrés par la populations aux autorités. Ils sont exécutés le même jour.

Avenue Pierre Mulele à Kinshasa

Le 8 février 2002, l’avenue de la Libération qui autrefois s’appelait"Avenue Victimes de la Rébellion" sous Kasa-Vubu puis "Avenue du 24 Novembre" sous Mobutu,  porte désormais le nom de l’ancien maquisard du Kwilu. Cette grande artère  passe devant le Camp Kokolo où Mulele et Bengila furent torturés et massacrés un certain 2 octobre 1968. Comme l’a dit Yerodia : «Pierre n’a pas de tombe. Sa tombe, ce sont les flots du fleuve, les flots multipliés par le nombre de morceaux de son corps puisque Mulele, vivant, fut découpé en tranches, taillé en pièces dans un endroit qui est toujours là, sur cette avenue qui porte maintenant son nom ».

 

Conférence

http://www.dailymotion.com/video/xlrll0_abo-une-femme-du-congo_new , http://www.dailymotion.com/video/xls3js_pierre-mulele_news.

 

Film : http://www.congotube.ca/video/1409/Les-rebellions-mulelistes

 

Livres

Constant Ndom Nda Ombel : Pierre Mulele assassiné, la révolution congolaise étranglée (1984)

Ludo Martens : Pierre Mulele ou la seconde vie de Patrice Lumumba (1985),  Abo une femme du Congo (1991)

Théophile Bula-Bula : Pierre Mulele et le maquis du Kwilu en R.D. Congo (2010)

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Samuel Malonga

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L
Excellent article
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M
<br /> Cher Adei Toko,<br /> <br /> <br /> Je suis désolé de réagir en retard. Je viens de rentrer sur le web. J’interviens pour faire remarquer que rébellion ou révolution et innocence traduisent des réalités incompatibles. Pour la simple raison<br /> que l’on ne peut pas faire une révolution, une lutte de libération sans verser de sang, notamment celui des innocents. Veuillez relire l’histoire de toutes les luttes qui ont été menées à travers<br /> le monde, ici pour se libérer du colonialisme, là pour combattre une dictature, etc. D’ailleurs, relisez l’histoire de la théorie de Karl Marx sur la lutte des classes : même celle-là<br /> n’exclue pas la violence. Et puis, cher frère, pouvez-vous détacher l’action de Mulele du contexte politique du monde à l’époque ? Quelle est à votre opinion la forme de lutte que le peuple<br /> Syrien devrait mener pour faire partir leur président du pouvoir ? Il nous prendrait beaucoup de pages pour débattre ce sujet, et bien sûr du temps. Rappelez-vous seulement que « l’on<br /> ne peut pas faire d’omelette sans casser des œufs ». Même la Bible nous dit que Dieu envoyait son armée pour combattre les ennemis de son peuple. Comment combattait cette armée ?<br /> Personne ne veut être violenté, mais la violence fait partie de l’histoire de l’homme. Comment Sodome et Gomorrhe furent-elles punies ? Peut-on dire que Dieu n’était pas<br /> innocent ?<br />
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A
<br /> Ainsi que nous pouvons le lire, Mulele n'était pas un saint qu'on a tué innocemment Le seul mot"Revolution" ne peut justifier les 100.000 crimes atroces commis par ses partisans et lui même pour<br /> renverser le regime néo colonialiste qui s'est installé au Congo.Le pouvoir rend fou...<br />
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