Opinion de Joseph Pululu sur l'exil de J.E. Dos Santos à Léo
Bonjour,
un commentaire vient d'être posté par Joseph Pululu sur l'article J.E. Dos Santos nie avoir eu une fille à Léopoldville,
Cher Ndombasi Kupesa et à tous les Mbokatiers, bonjour.*
Je reviens sur cette paternité de Dos santos, sujet à controverse en Angola, pour rappeler que sur notre site, le 9 mai 2009, un premier commentaire sur le passage de José Edouardo Dos santos à Leopoldville, avait attiré de nombreux commentaires. Parmi ceux-ci, celui de Lilo que j'ai repris dans mon émission matinale Matin Magazine, en septembre, avec Norbert Mbu Mputu. Il est clair que le président angolais a un problème avec son passé Leopoldvillien. Son autobiographie ne le mentionne pratiquement pas. C'est d'ailleurs pour y réagir que l'un de nos mbokatiers avait posé la question sur ce site. Et des réponses et réactions, il y en a eu, dont celui qui "démontre" qu'il a fréquenté la boite de manu Dibango, tout comme d'autres leaders angolais à l'époque comme Johnny Edouardo Pinock, qui a joué dans le Négro Succès.
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S’agissant de sa fréquentation de la boîte Afro Mongambo, je vous informe qu’elle est attestée par Manu Dibango, le gérant de la boîte à l’époque, dont les propos sont consignés par Mfumu Fylla Saint-Eudes à travers son livre : « La musique congolaise du 20e siècle ».
Pour permettre à nos amis de juger de la crédibilité de cette révélation, permettez-moi de reprendre intégralement quelques passages du livre, en rapport avec cette histoire.
P.134 ….Après les enregistrements, Kabasele lui propose (Manu Dibango) un voyage au Congo. L’occasion est bonne. Les Anges Noirs font relâche. Manu et sa femme Coco se rendent à Léopoldville, pour deux mois se disent-ils. (Ils y resteront deux ans, ndlr)
Kabasele propose à manu la gérance de sa boîte l’Afro Mongambo (ex-Afro Negro) située sur l’avenue Charles de Gaule. Manu y monte un orchestre dès octobre 1961 et tient la barre de l’Afro Mongambo. Dos Santos (futur président angolais) vient de temps en temps y gratter la guitare. " (Messager 11/05/2009)
Et que dire de ce commentaire posté par Lilo ?
Encore une preuve
Le président Angolais a bien vécu à Kinshasa, plus précissement dans la commune de lingwala (saint jean), ce qui expliquerait sa présence aux côtés de Manu vu sa proximité avec le centre ville.. Il est aussi vrai que le président angolais fréquentait la commune de ndjili, Q.8 et 13 chez une amie que je tais le nom mais qui se reconnaîtra. Je me suis toujour posé la question , pourquoi ce mystère de son passage sur le sol congolais RDC, or il ne se cache sur son sejour à brazza. Il y a anguille sous roche.
LILO
Est-il nécessaire de nous faire un dessin, pour comprendre que le jeune Dos santos fréquentait bien une femme à Ndjili à cette époque? Ce commentaire mis en ligne sur notre site étant antérieur à la révélation de la paternité de Dos Santos, me semble-t-il, me parait apporter une preuve à mettre à l'actif de Madame Josepha. Il reste cependant comme l'ont souligné les analystes de Mangembo FM, que cette paternité tardive bouleverse la belle mécanique de la légende de Zé, patiemment bâti autour de la personnalité d'un révolutionnaire, qui au contraire des FNListe, n'a pas succombé aux sirènes de Léo... si tant est-il que maintenant, il reconnaît avoir vécu chez nous, alors que sa biographie de ne le mentionne même pas. Après tout... qu'est-ce qu'est que ces trois ans dans la vie du futur président angolais?
extrait sonore de matin magazine sur la paternité de Dos santos
Joseph Pululu