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Publié par Messager

 

 

Bon anniversaire Joseph Pululu

 

Dimanche 5 octobre 2008, Joseph Pululu, un des piliers  de « radio Mangembo », basée à Paris, et une des plumes les plus prolixes, les plus volontaires, et les plus régulières de « Mbokamosika » a fêté son 49 anniversaire.

En fait Joseph, un prénom prisé par les parents à l’époque coloniale, et qui trônait parmi les saints patrons de « L’almanach » de la revue catholique « La Croix », est né le 5 octobre 1959 à Léopoldville. En pleines douleurs d’enfantement du Congo Dipanda. Lorsque les colons les plus avisés faisaient avec regret leurs valises, avant de dire quelques mois plus tard, adieu au Congo Belge. Lorsque l’élite nationale s’apprêtait à occuper les fauteuils feutrés des « mindele ».

Octobre 1959, c’était juste deux mois avant 1960, l’année de l’indépendance du Congo.  Seulement deux mois pour que tu fasses partie du contingent des enfants nés en 1960 ayant participé sur le boulevard, au défilé du 30 juin 1970, devant le souverain belge Baudouin 1er, revenu au Congo dix ans après l’indépendance.

Quoi qu’il en soit,  tu restes l’enfant de l’indépendance par excellence dans la mesure où le 30 juin 1960 tu n’avais pas encore un an d’existence, et selon les us et coutumes de l’époque, tu devrais encore téter, et porter des langes.

Tu as choisi « la nuit des fête » de Nyembo Fariala dit Franck Lassan pour commémorer ton anniversaire. Cette chanson était déjà programmée depuis plus de deux semaines dans le cadre de notre nouvelle rubrique « une de nos plus belles voix ». Instinctivement, sa diffusion a été maintes fois différée. Il va de soi qu’elle attendait ton anniversaire pour être exécutée.

Comme tu as préféré une « chanson lyrique », nous t’en rajoutons une autre : « Timide sérénade » de Dario Moreno, interprétée par un de deux maîtres de la musique congolaise moderne, à savoir Joseph Kabasele et son African-jazz.

Bonne fête Joseph

 (Messager)

La nuit de fêtes

 

Timide sérénade

BON ANNIVERSSAIRE A JOSEPH PULULU  NKOLO NA YE ATELA YE MPE APESA YE MAKASI  NA KIMWA ABAKISELA YE MIKOLO MAYELE NA BOYEBI YE MOKO AYEBI NKOLO NA YE SOKI BOTUNI  YE AKOBISA BINO MERCI
MAMAN HORTENSE EHILA KOLO

Mr Joseph Pululu, je vous souhaite un joyeux et bon anniversaire.

http://media.putfile.com/HAPPY-BIRTHDAY-65-98 

Papatoto

Bon anniversaire Joseph Pululu,que l'avenir vous reserve plein de bonnes choses et beaucoup de sucsès.Mais je ne suis pas d'accord avec vous lorsque vous maltraiter Franco De mi amor come vous l'avez fait dans votre article. 
J'ai la chance d'avoir connu Franco quand j'étais petit parce qu'il habitait à côté chez moi sa rue Mokaria était le prolongement de ma rue vers l'ouest. Ceux qui connaissent Yolo-sud voient ce dont je parle. Il avait sa maison à côté de celle de DEWAYON que celui-ci à laissé à Champro King par ce que lui  Dewayon s'était marié avec une femme européenne à cette époque esemble ils sont allés hanbiter en Ville. Je note au passage qu'en 1956  Franco,Dewayon et Dessoin étaient voisin à Yolo-sud et Vicky Longomba,De la Lune,Rossignol,Edo Clary habitaient à Yolo-nord bien avant 1956. Kallé Jeff habitait Yolo-sud dans un complexes des maisons pour évolué à côté de l'école des jeunes filles et de Madame Elonga qui fût Bourgmestre de Kalamu.
Je n'ai pas reconnu le Franco que vous avez décrit. Bel homme très élégant,toujours bien habillé avec des chaussures de ville de grande qualité. Je l'ai vu de près,presque tous les jours parce que vous l'avez dit 1956 était l'année où l'Ok jazz se développait. Franco et l'ensmble de l'orchestre fréquentaient mon oncle qui priait pour eux mais en particulier pour Franco qui le comblait des cadeaux. La premières fois que j'ai vu un poste radio sans Antenne extérieure c'était chez mon oncle un cadeau de Franco pour le remercier. Mon oncle qui était de réligion musulmane était considéré comme un marabout tel que les africains envisage ce genre de personnage. Certaines femmes des musiciens dormaient chez mon oncle. Elles venaient prendre un bain rituel pour avoir du succès,comme on disait à cette époque c'étaient des femmes libres, expression qu'elles refutaient pour le vocable vedette,c'étaient des vedettes. J'ai pu rencotrer Ntumba Fifi une beauté baluba affolante qui était le manequin vedette de tissus wax chez papa Dimitriou. Tous les musiciens de l'Ok jazz avaient des Vespas avec leur nom marqué devant. C'est là où j'ai vu remarqué Franco de Miamor. Puis Franco a quitté Yolo pour habiter en Ville à l'indépendance. Il troqua son Vespa contre une grosse voiture américaine qui devint plutard la voiture de Gérard Kazembe et Franco roula désormais en voiture Ford sport qu'il garda longtemps. Jusqu'à cette époque Franco s'habillait toujours en tenu de ville très chic,des chemises sports et des pantalons de bonne facture. Les boubous c'était une mode d'une époque suivante introduient par les nigérians les seuls Ouest africains que les congolais abordaient avec moins de dédain que les sénégalais,guinéens et maliens. Les ndingaris étaient considérés avec dédain et condéscendance par les congolais. Franco qui s'habillait en vêtement kaki,il faut avoir de l'argent pour se les acheter chez Benetar Alhadef. C'est les Vêtements que portaient les administrateurs Belges et les évolués qui les copiaient. Le musiciens de nkalu pour ceux qui ne savent pas Nkalu c'est le verlan de Luka qui était le parti des originaires du Kwango donc en priorité les bayaka. Jusqu'en 1959 Luka n'existait pas du moins sur le plan médiatique,Jeff ne le sais pas il n'était pas encore né. L'Ok jazz c'était l'orchestre des kinois et des congolais n'oubliez pas que Jean serge Essous est le fondateur de l'Ok jazz. Il faut écouter Manu Dibango et Essous Jean Serge parler de Franco de Mi amor avec beaucoup d'émotion,il n'a jamais été Yanké. Franco s'est très vite embourgeoisé,PDG de l'entreprise mère de l'Ok Jazz Epanza makita dans des grands et beaux bureaux en face  du marché Simba zikida ou zikita. Homme d'affaire avisé il a succédé à Kallé Jeff comme éditeur dépassant ainsi Izeidi Mokoy Roger éditeur d'African Fiesta. Son domaine immobilier de Limété ridiculisait la belle Villa de Nico Kasanda pourtant installé le premier sur la même rue en face de l'école officielle. Je n'ai pas reconu le Franco présenté par Joseph Pululu,celui que j'ai vu en concert au Bataclan et à Paris chez Charlotte Moussa habillé en abacos et chaussure de ville aux pieds. Les artistes musiciens ont parfois des tenues de scènes ou des tenues d'artistes tout court.

Anaclet


 

Bon anniversaire !
  Nkolo Nzambe abakisela yo mikolo ebele lisusu mpo ete okoka mokolo moko kokokisa liloba ya Luambo Makiadi : "Esengo ya mokili bima suki ya pembe okumbaka ba koko"
KIMIA, MWINDA MPE BOLINGO ezala na yo mpo opesa biso masolo mingi ya Mboka ya tango wana !
Andochanga

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J
Merci Mon Cher Dodo na ndenge o rappeler ngai à l'ordre, tout comme Anaclet, po na tomber na ba travers ya Yankisme Kinois té.Na boboto, kimya pe bolingo, wa yo Ndeko Joseph Pululu
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D
Mais Mr. PULULU, vous tombez aussi dans ces travers du pseudo-YANKISME Kinois en qualifiant FRANCO de delinquant et les fans de VITA de Villageois.FRANCO a été eleve comme dans toute famille pauvre de LEOPOLDVILLE. Son pere mort tres tot, sa mere avait tenu quand meme a ce que ses enfants frequentent l'ecole comme tout le monde. LEO ya 1940-1950, ezali KIN to PARIS ya lelo tsé. Il y avait de la discipline et de l'education. Meme dans les années 70, on se comportait correctement loin de la maison quand on voyait le pere, la mere ou meme un grand-frere des voisins du quartier. OKOYOKA: MUAN'A MAMA PIERRE OZALI KOSALA NINI AWA?Donc, ne faisons de l'amalgame avec la situation d'hier et celle d'aujourd'hui.Cote elegance, le FRANCO que j'avais decouvert pour la 1ere fois dans ma vie, c'etait celui trico CESAR et patalon MASSAMBA-DEBAT (1967-1969). La plupart des jeunes intellectuels s'habillaient comme ca.Pona ki NKALU, nous a LEMBA-FOIRE, chez les JE-LE-CONNAIS, on considerait les gens de Nganba, camp LUKA (inverse: N'Kalu) ou Mombele comme des gens de basse classe. CETTE REALITE peut etre different aujourd'hui. SI CES GENS SUPPORTAIENT EN MAJORITE V.CLUB, OU EST LE PROBLEME? on ne choisit pas ses supporteurs.D'ailleurs, le copain Imanien qui nous parlait aussi des NKALU ou POUSSE-POUSEURS VEA etait un cousin de NKUNDA BATWARE. Sa gde-soeur etait d'ailleurs une speakerine connue de TELE-ZAIRE. Ba vieux na bango, PIRE RUANDAIS, bazalaki ba grands IMANIENS: "IMANA C'EST NWOTRé EKUIPE". OMONI KE EZALAKI N'ANGO BA BLAGUES ENTRE COPAINS. Enfin, l'intellectualisme du Congo-Belge des années 30-40 n'est pas celle des années 60-70, ni celui d'aujourd'hui. Ba VIEUX NA BISO BAZALAKI BA EVOLUé, circa 1950, avec ba DIPLOMES niveau PREMIERE GRECO-LATINE ou JE-NE-SAIS-QUOI-ENCORE.Donc, on peut comprendre que Pere De KETHULE azalaki un peu ba tangu wana ou avant KOKO YA BA INTELLECTUELS.MAIS, DE GRACE, TO SUKISA KI INTELLECTUELS YA BA IMANIENS NA BA MBULA WANA.MAMA MOBUTU na VIEUX SESE-SEKO, nani INTELLECTUEL, nani MU-VILLA? OMONI KE MOTUNA EZALI N'ANGO NA SENS TE.BA RAISONEMENT YA BOYE, SOKI TOTALI DCMP YA LELO OYO: Grand-partriarche ekoma TATU Hilaire. Signes que KINSHASA evolue comme toute grande ville. MAIS OYEBI KE BA KESTER NA VICTIRIA ELEISON BOKOKAKI KOLOBA ETE DCMP EKOMI LELO SANGA-BALENDE.MAIS MWA RESPECT: Ville na ville ya CONGO ezalaki na petite-bourgeoisie pe bonne classe-moyenne ya ba INTELLECTUELS na yango. NA COTOYA BANA NA BANGO, C'EST DES AMIS et GENS RESPECTABLES. Un VILLAGEOIS vit dans un village, il y a des categories diverses de CITADINS.Na FAIR-PLAY.DODO.  
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J
Franco de Mi-amor : les années de jeunesseDécidément,On passe de surprise en surprise sur notre Mbokamosika. Moi qui voulait juste savourer Ma nuit de fête de Franck Lassan, je me retrouve embarqué dans un débat sur le yankisme de Franco. Et en la matière, j'en connais un petit rayon. Un yanké n'est ni un délinquant ni un voyou. C'est juste un "jeune kinois". Lorsque je qualifie Franco de yanké, je veux dire qu'il est en phase avec le "populo". L'homme de la rue. Parce que le yanké, c'est d'abord un jeune et ensuite celui qui s'exprime par la rue. Il peut être instruit, comme l'ont été les Paul Kabayidi, Sakombi et autres Zanga Zanga, mais il reste, dans son esprit, un yanké, c'est-à-dire, profondément kinois, usant de "Bunya mère na yo" comme insulte, prêt à enlever sa chemise pour regler un différent aux coup de poings. C'est çà le yanké. Et pour cela il a besoin d'un bon Bilayi ou Kamon, pour décupler sa force. Anaclet le souligne d'ailleurs dans son exemple que lorsqu'il s'est fait faire son kamon, c'était en déhors de la maison, dans la rue.Dans l'éducation du jeune kinois des années 50 - 70, une insulte peut aussi bien prêter à rire qu'a donner lieu à une bagarre, selon l'humeur du moment. Combien de fois n'ai-je pas assisté à des bagarres pour l'insulte suprême : "Bunya mère na yo", mais en même temps, la même insulte peut être relativisée. Ainsi nous rappelle Jean Pierre Lubaya dans ses souvenirs, avoir connu une personne qui s'est surnommé "Bunyamère": Vieux Bunya mère. Et l'insulte, la provocation chez les jeunes kinois dit yankés, se règle à la loyale, par une bonne petite bagarre - Nous, notre ring était à Synkin, au terrain Fita (derrière l'actuel Hotel Diplomate à Kintambo), avant de se déplacer vers le bassin vert (Djamaique). Cette propension à la bagarre ne nous a pas empêché d'aller à l'école et d'apprendre, bien au contraire, il contribuait à nous faire respecter des autres enfants. il suffisait de dire de quel quartier on était yanké pour avoir la paix pendant un moment.Le Franco Yanké que j'évoque est bien ce jeune ados de Ngiri-Ngiri, muan'a bosenge, qui allait se battre avec les enfants d'Ingende et Lokolenge (la rue de Papa Manzeku); ami d'enfance de Johnny Bokelo (souvenez-vous de Ah je n'ai rien) et d'un certain Kwamy Munsi (olingaka kosala semblant po toyebana bomwana, chante Franco dans course au pouvoir). Revenir sur les années de jeunesse de Franco, n'est nullement une insulte pour l'immense artiste qu'il était. Je précise qu'en ce qui me concerne, j'ai rendu un hommage public à Paurret Iyoma, le Grand Gourba de Kintambo en 1986. J'ai réuni autour de lui et pour les besoins d'une émission de télévision (Renapec) Vieux Eboma, le nganga de Franco pour son kamon et Nsumbuka Degazin de Lingwala-Singa Kwanga. Je voulais pour l'occasion souligner la conversion d'Iyoma Bayaka Paurret, qui au délà de son statut de yanké était bien l'un des membres fondateurs du CVR ( Corps des volontaires de la révolution), fonctionnaire de la territoriale (chef de quartier à Selembao) et proche d'un certain nombre de haut cadre du MPR. Moi même, je n'hésite pas à revendiquer mon bilayi auprès de mes enfants lorsqu'ils m'énervent un peu, leur rappelant, en rigolant bien sûr, que je ne suis pas n'importe qui mais un yanké.On notera tout de même que Kinshasa a connu de groupes de délinquants bien distinct, ceux qu'on appelait "les éboulementaires"; coupables de "prévénbu" ou sequestration de jeunes filles, d'actes de violences gratuites comme les "Bana US", célèbre groupes de triste mémoire, des frères Mbenga à Kintambo. Il y ' en avait d'autres dans les communes de matete, Ndjili ou Barumbu. ceux-là, les services de sécurité de Mobutu, les ont arrêtés et envoyés au bagne d'Ekafela au début des années 70.Reconnaître à Franco sa qualité de Kinois et de yanké, est tout simplement la moindre de choses, si l'on veut évoquer les années de jeunesse de cet immense artiste. Cela n'enlève rien au fait que l'artiste, même s'il avait atteint un niveau social élevé, ne s'empêchait pas de manger du cabri au coin de la rue, en buvant une petite bière à côté de ses amis en musuni ya bata, alors que la veille, il avait diné dans un bon restaurant du centre-ville ou au Zoo, avec des ministres et membres du groupe de Binza. Franco savait quand il était Luambo Lokanga Makiadi - PDG du Groupe OK Jazz, et quand il n'était que l'Oncle Yorgho, l'homme du peuple.
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A
Le cliché du modegan en l'air et le kamon. Celà me rappelle l'époque où les étudiants de Lovanium qualifiaient les non étudiants de délinquants. Quand je suis arrivés à Paris j'ai remarqué dans les hopitaux de Paris les lnternes de médcine et les chefs de clinique et même les professeurs et les agrégés avaient le col de leur blouse relevé,ils se distingaient ainsi du personnel médical auxiliaire. Que celui qui ne s'est pas vacciné au camon lève le doigt. Je ne sais même pas pourquoi cet acte s'appelait camon ou Kamon. Moi avec mes amis on s'est côtisé  pour nous acheter la peau de léopard,la peau de lion pour la force,L'os frontal du buffle ou du mouton pour les coups de tête,l'os frontal du poison électrique pour les tremblements puisqu'on doit trembler avant la bagarre(en réalité on avait peur de l'advrsaire  mais les tremblements lui faisait peur aussi,c'était la preuve qu'on avait le camon),l'os de nina était sensé électriser les coups,la main d'un singe en particulier le mokomboso pour les coups de point. L'ensemble de ces ingrédients étaient calcinés et réduit en poudre et avec une lame de rasoir neuve un de nous nous scarifiait le front et les poignets. Personnellement j'avais refusé qu'on me scarifie le front pour ne pas avoir des problèmes avec mes parents,On apposait la poudre noir sur les plaies et ça brûlait puisque j'ai oublié qu'on y ajoutait du sel traditionnel mungua ya basenzi. Nous n'étions pas des bandits,nos parents ne disaient pas yankee.Entendons nous bien,la popularité de Franco n'est pas due aux bayaka. Franco était muntandu,je le dis en extrapolant sur sa naissance à sona bata et les bakongo étaient nombreux dans ses fans. Les enfants s'amassaient à chacune de ses apparitions. Quand on sait que Kinshasa est une ville cosmopolite et en particulier Yolo à cette époque. Déjà le vespa était une attraction car la majorité de nos parents n'avait qu'un vélo. A l'entrée de sa rue il sonnait et la foule répondait Franco et c'était ainsi avec sa grosse américaine qui avait un klaxon musical qui rappelait les sonorité de sa musique. Quelques politiciens des années soixante jetaient de l'argent à la foule,Franco aussi l'a fait mais pas longtemps. Parmi les ngembo il n'y avait pas que les bayaka. On a dit celà de Rochereau. Je vois là s'exprimer le kinocentrisme de kinois qui abordent les non-Léopoldvillois avec condescedance. Les bayaka il y en a toujours eu à Kinshasa leur territoire faisant partie de la province de Léopoldville c'est pourquoi ils en ont demandé la paternité à égalité avec les Bateke et les behumbu. D'ailleurs Kamitatu etait élu Présisent de la province de Léopoldville dans les années 60 parce que les électeurs du Kwilu et du Kwango étaient déjà plus nombreux à Kinshasa à l'époque. Tous les porteurs des pantalon Flamy (jean) était pris pour de voyous parce que le jean était un vêtement de bandits. Le jean est revenu de Bazzaville par les "trafiquants". C'était des clichés. C'est le cinéma qui faisait la mode,les jeunes copiaient les cow-boys des wewterns dans les années 50. Le foulard au cou,le jean Flamy qui était une marque congolaise de jeans(les jeunes doivent savoir qu'il existait au Congo des usines de confection de vêtement de qualité par exemple les chemises BECO qui n'avaient rien à envier aux chemises ARROW qui étaient très prisées par nos parents),le ceinturon,les patogas qui sont des chaussures chic et chères ici en Europe,à cette époque c'était des chaussures de basquet,les chemises à carreaux,toute cette panoplie faisait de vous aux yeux de bien-pensants un potentiel voyou ou bandit. Les yankee c'étaient tout simplement les cow-boys blancs américains au cinéma. D'ailleurs cow-boy était et est encore synonyme de yanké dans le langage des kinois. Je suis souvent étonné que l'après indépendance ait déconnecté beaucoup de congolais de leur réalité d'hier. Je suis désolé le Franco que je voyais manger le pigeon grillé chez moi n'était pas un dévoyé et ses tenues n'étaient pas débrayées non plus. C'est simple on lance un appel à ceux qui l'ont connu sur la rue Mokaria à yolo-sud il n'était jamais négligé.http://ww.laconscience.com/article.php?id_article=5211Voilà la photo qui fait de Franco un délinquant,un yanké,un voyou,il n'avait que 18 ans. Qui n'a jamais levé le col de sa chemise ne fut-ce que pour affoler les filles. Il a là la posture d'un jeune kinois tout simplement et mineur,la majorité était à 21 ans. Juste en dessous on voit Franco habillé en tenue de ville et vareuse cubaine comme ténue de scàne. Nous sommes le seul peuple qui n'a aucun respect envers les poètes. Les arabes vénères les poètes même illétrés. Les musiciens sont considérés comme la lie de la société. En Amériques Miles Davis est en bonne place sur les tablettes de la Julliard school de New York .http://www.kasaflo.jexiste.be/liste/franco%luambo%20makiadi/biographie.htmhttp://www.efricambiance.org/phpbbv3/viewtopic.php?=19&=35365Voici deux liens qui donnent des photos de jeunesse de Franco.Je ne comprends pas ce peuple qui insulte ses poètes,hier c'est Verckys qui se faisait insulter parce qu'il ne savait pas composer ses chansons comme des thèses universitaires par E. Kandolo.
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A
Bonsoir,J'ai lu tous vos récits sur Franco et j'y ai appris un certain nombre de choses. Par contre, j'ai des questions que je me suis toujours posé mais qui restent sans réponse.Tout le monde a parlé de l'essor de Franco et de sa fortune qu'il a acquise en un temps record. Ma question est de savoir comment il a pu l'acquérir en si peu de temps de temps. Des ventes de disques ? je n'y crois pas trop, sinon Rochereau l'aurait été aussi.J'ai entendu parlé des accointances avec la famille Mobutu, notamment en ce qui concerne son complexe de 1-2-3, quelqu'un aurait-il des infos à ce propos ?Par contre, je me rappelle d'une émission radiophonique où Verckys était l'invité. Il parlait notamment de son début de carrière solo. Verckys racontait que, quand il était dans l'Ok Jazz, Franco l'emmenait avec lui en Europe lors de ses voyages. Et au cours de ces voyages, Franco négociait avec des producteurs européens dans sa chambre d'hôtel. En fait, il monnayait des enregistrements sur bande réalisés à Kin. Evidemment, les musiciens de l'Ok Jazz ne touchait aucun centime de tout cela. Verckys a capté le plan et lors d'un prochain voyage, il a amené avec des enregistrements qu'il a réalisés en cachette (nzong-zing) et a réussi à joindre un des fameux producteurs à qui il a pu vendre ses enregistrements au producteur. Je me rappelle encore de sa phrase, en parlant au journaliste : "je me suis dit : c'est Dieu qui lui envoie oh qui !" (sic).C'est vrai qu'ils se faisaient rouler, Franco et lui, car sous-estimés, mais c'était déjà énorme par rapport à ce que gagnaient les musiciens congolais.Et quand Franco a su comment Verckys a utilisé ses propres combines, il a été pris d'une colère terrible et a limogé Verckys. C'est comme ça que ce dernier a été créer son groupe Vévé, son nzong-zing lui ayant rapporté de quoi monter un groupe digne de ce nom.ça ne doit néanmoins pas expliquer les fortunes amassées par Franco et Verckys.Alors, d'où viennent leurs fortunes ?Antoine Nickel
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J
Bonjour Anaclet,Je suis d'accord avec cous que Franco était un Monsieur élégant, mais j'ai marqué dans ma note sur Franco "Qu'il jouait sur le côté Yanké" qu'on lui pretait. mais lorsque j'interroge la discographie de Franco, je remarque qu'il ne dédaignait pas ce statut de yanké Civilisé. il suffit d'écouter la lettre au DG, dans la partie "Mbanda akoti kikumbi", Franco dit - et je l'ai vérifié par la suite - Nayekolaki guitare na ngai na Wenze ya bayaka na quartier Far west", Far ou Bois dur, c'est le surnom de Ngiri-ngiri pour les yankés. Plus loin, il précise qu'il a passé avec succès ses épreuves de bill "Nakataki kamon epai ya vieux Eboma, nabetaki moto na nzete, nzete ekaukai". Enfin pour finir, je reprécise, que sur le plan marketing, Franco avait intérêt à se rapprocher du "populo", par opposition à Gran d Kallé qui jouait les évolués. Enfin, je vais essayer d'avoir les photos de jeunesse de Franco publié en 1996, Il a bien le col relevé "Modega en l'air" comme les bills. Cette photo que l'on peut retrouver sur Google aussi. on voit l'artiste en chemise à carreaux. il doit avoir entre 15 et 18 ans. Dernière information, Moro Manzeku, le grand frère de Dizzy  qui a bien connu Franco, avait, lors d'un passage sur Mangembo, précisé que Franco Populaire, c'était une stratégie de marketing.Enfin sur les Nkalu, ce n'est pas péjoratif, ni une injure. Mais il se trouve que l'orchestre Kinois de Jazz, plaisait bien à tous ses villageois venus de leur Bandundu natal dans les années 70. Mais le lien, ici vient d'un de nos contributeurs dans ce blog - peut être Mwan'a Mayumbu ou Nickel, qui avait souligné le lien avec les Nkalu par rapport à Vita Club.Ceci dit, je ne dénie pas à Franco d'être l'homme d'affaire avisé qu'il a su être. mais je souligne aussi l'autre visage de l'homme des éditions populaires, chantre de Mobutu à ses heures et chambreurs. Pour le port du kaki, je suis d'accord avec toi Anaclet, qu'il fallait avoir les moyens pour ses les faire-faire sur mesure chez Alhadef. Merci pour l'information relative aux boubous de Franco. je ne connaissais pas ses liens avec les nigérians, par contre je savais qu'à une certaine époque, il s'était converti à l'Islam.
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L
<br /> EN MARGE DE L'ANNIVERSAIRE DE JOSEPH PULULU.FAUT-IL SUBIR L'AGE?C'est par cette interrogation empruntée à SENEQUE (philosophe Grec (4è siècle av. J.C), que je préfère participer à ce ballet épistolaire, oh combien honorable! par lequel des amis du Messager témoignent de leur sympathie envers un distingué camarade, ouvrier de l'esprit , à savoir JOSEPH PULULU. Si l'âge n'est qu'une détermination biologique, l'ouvrier de l'esprit  ne le subit pas, dans la mesure où il participe à l'anticipation du bonheur et des idéaux derrière lesquels se sont alignées les vies humaines depuis les origines du monde. C'est donc à travers la CULTURE que des générations ont recherché ces idéaux. Une des caractéristiques de la Culture se trouve être la DIFFUSION.Elle présuppose donc la COMMUNICATION, dont elle est, aux yeux de Tzvetan Todorov, un des résultats. Or, Joseph PULULU est l'un de ces Africains, ou de ces Congolais qui participent ardemment à la diffusion de la culture africaine et à la possibilité pour cette culture de dialoguer avec d'autres cultures. Le sens du devoir terrestre s'inscrit donc dans ce travail auquel s'adonne Joseph, répondant ainsi à la fameuse description qu'en fait SENEQUE : "Sapiens vivit quantum debet, non quantum potest": le Sage vit autant qu'il le doit, non autant qu'il le peut". C’est dire donc que  ce  que la vie a  de meilleur, c'est qu'il est un patrimoine, au sens culturel même du terme.BON ANNIVERSAIRE, JOSEPH !<br />  <br /> JULES NGUBU  ,  09 OCT 2008
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A
Bon anniversaire !  Nkolo Nzambe abakisela yo mikolo ebele lisusu mpo ete okoka mokolo moko kokokisa liloba ya Luambo Makiadi : "Esengo ya mokili bima suki ya pembe okumbaka ba koko"KIMIA, MWINDA MPE BOLINGO ezala na yo mpo opesa biso masolo mingi ya Mboka ya tango wana !Andochanga
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A
Bon anniversaire Joseph Pululu,que l'avenir vous reserve plein de bonnes choses et beaucoup de sucsès.Mais je ne suis pas d'accord avec vous lorsque vous maltraiter Franco De mi amor come vous l'avez fait dans votre article. J'ai la chance d'avoir connu Franco quand j'étais petit parce qu'il habitait à côté chez moi sa rue Mokaria était le prolongement de ma rue vers l'ouest. Ceux qui connaissent Yolo-sud voient ce dont je parle. Il avait sa maison à côté de celle de DEWAYON que celui-ci à laissé à Champro King par ce que lui  Dewayon s'était marié avec une femme européenne à cette époque esemble ils sont allés hanbiter en Ville. Je note au passage qu'en 1956  Franco,Dewayon et Dessoin étaient voisin à Yolo-sud et Vicky Longomba,De la Lune,Rossignol,Edo Clary habitaient à Yolo-nord bien avant 1956. Kallé Jeff habitait Yolo-sud dans un complexes des maisons pour évolué à côté de l'école des jeunes filles et de Madame Elonga qui fût Bourgmestre de Kalamu.Je n'ai pas reconnu le Franco que vous avez décrit. Bel homme très élégant,toujours bien habillé avec des chaussures de ville de grande qualité. Je l'ai vu de près,presque tous les jours parce que vous l'avez dit 1956 était l'année où l'Ok jazz se développait. Franco et l'ensmble de l'orchestre fréquentaient mon oncle qui priait pour eux mais en particulier pour Franco qui le comblait des cadeaux. La premières fois que j'ai vu un poste radio sans Antenne extérieure c'était chez mon oncle un cadeau de Franco pour le remercier. Mon oncle qui était de réligion musulmane était considéré comme un marabout tel que les africains envisage ce genre de personnage. Certaines femmes des musiciens dormaient chez mon oncle. Elles venaient prendre un bain rituel pour avoir du succès,comme on disait à cette époque c'étaient des femmes libres, expression qu'elles refutaient pour le vocable vedette,c'étaient des vedettes. J'ai pu rencotrer Ntumba Fifi une beauté baluba affolante qui était le manequin vedette de tissus wax chez papa Dimitriou. Tous les musiciens de l'Ok jazz avaient des Vespas avec leur nom marqué devant. C'est là où j'ai vu remarqué Franco de Miamor. Puis Franco a quitté Yolo pour habiter en Ville à l'indépendance. Il troqua son Vespa contre une grosse voiture américaine qui devint plutard la voiture de Gérard Kazembe et Franco roula désormais en voiture Ford sport qu'il garda longtemps. Jusqu'à cette époque Franco s'habillait toujours en tenu de ville très chic,des chemises sports et des pantalons de bonne facture. Les boubous c'était une mode d'une époque suivante introduient par les nigérians les seuls Ouest africains que les congolais abordaient avec moins de dédain que les sénégalais,guinéens et maliens. Les ndingaris étaient considérés avec dédain et condéscendance par les congolais. Franco qui s'habillait en vêtement kaki,il faut avoir de l'argent pour se les acheter chez Benetar Alhadef. C'est les Vêtements que portaient les administrateurs Belges et les évolués qui les copiaient. Le musiciens de nkalu pour ceux qui ne savent pas Nkalu c'est le verlan de Luka qui était le parti des originaires du Kwango donc en priorité les bayaka. Jusqu'en 1959 Luka n'existait pas du moins sur le plan médiatique,Jeff ne le sais pas il n'était pas encore né. L'Ok jazz c'était l'orchestre des kinois et des congolais n'oubliez pas que Jean serge Essous est le fondateur de l'Ok jazz. Il faut écouter Manu Dibango et Essous Jean Serge parler de Franco de Mi amor avec beaucoup d'émotion,il n'a jamais été Yanké. Franco s'est très vite embourgeoisé,PDG de l'entreprise mère de l'Ok Jazz Epanza makita dans des grands et beaux bureaux en face  du marché Simba zikida ou zikita. Homme d'affaire avisé il a succédé à Kallé Jeff comme éditeur dépassant ainsi Izeidi Mokoy Roger éditeur d'African Fiesta. Son domaine immobilier de Limété ridiculisait la belle Villa de Nico Kasanda pourtant installé le premier sur la même rue en face de l'école officielle. Je n'ai pas reconu le Franco présenté par Joseph Pululu,celui que j'ai vu en concert au Bataclan et à Paris chez Charlotte Moussa habillé en abacos et chaussure de ville aux pieds. Les artistes musiciens ont parfois des tenues de scènes ou des tenues d'artistes tout court.
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P
Mr Joseph Pululu, je vous souhaite un joyeux et bon anniversaire.<br /> http://media.putfile.com/HAPPY-BIRTHDAY-65-98<br />  <br /> Papatoto
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M
BON ANNIVERSSAIRE A JOSEPH PULULU  NKOLO NA YE ATELA YE MPE APESA YE MAKASI  NA KIMWA ABAKISELA YE MIKOLO MAYELE NA BOYEBI YE MOKO AYEBI NKOLO NA YE SOKI BOTUNI  YE AKOBISA BINO MERCI
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