"Table Ronde", à l'occasion du 48e anniversaire de l'indépendance
L'entêtement de Mugabema rappelle celui d'un certain Mobutu, qui estimait que le ZaÏrë, à qui il aurait consacré ses plus belles années, lui
devait de la reconnaissance. Il en est de même de Mugabe, Père de l'indépendance du Zimbabwe, aux côtés d'autres,Joshua Nkomo, est de la même obédience. malgré les 28 ans qu'il a passés au pouvoir,
et le niveau très bas où il a conduit son pays, il continue un combat, largement dépassé contre un certain colonialisme. Mais le discours a encore ses défenseurs...
Mais à l'heure où les congolais fêtent les 48 ans d'accession de leur pays à l'indépendance, il serait bon de réécouter "Table ronde", un morceau signé Grand Kallé. Cette chanson passée malgré elle inaperçue, à cause du succès d'indépendance tcha-tcha (hymne initial de plusieurs pays africains), rapporte, pour tous ceux qui comme nous n'étions que des enfants ou tous les autres qui ne pouvaient faire le déplacement de Bruxelles, qu'à côté des monstres sacrés comme Lumumba et Kasa-vubu, il eut des Bolya, Bolikango, Houssiaux et autres bahizi. Tous ces héros discrets, qui avaient défendu pieds à pieds, la cause du Congo indépendant en février 1959, vont pourtant s'effacer tranquillement, quelques 5 années plus tard, lorsque la vague des militaires va s'imposer sur le Congo dans la suite du haut commandement militaire dirigé par Mobutu, et qui un matin du 24 novembre 1965, déposera Kasa-Vubu et son gouvernement.
Depuis presque 50 ans, ces héros de l'indépendance, ceux qui ont osé dire non à l'ancien colon, ceux qui à la table ronde négocieront des termes de notre indépendance, sont passés aux oubliettes. Mais c'est sans compter avec ce disque extraordinaire signé Grand Kallé "Table-ronde", dont les "libanga" sont autant de témoignages de leur implication à la cause du Congo.
J'aimerai juste que ceux qui vont cliquer sur leur souris pour écouter Table ronde, s'arrêtent pour une fois, sur ces noms là. Et qu'en cette journée du 30 juin 2008, on rende justice à ce morceau longtemps éclipsé par indépendance cha-cha.
Parce que voyez-vous, si je devais encore une fois écouter indépendance cha-cha, il faudra au moins que l'on me dise, où est le parchemin, le document, le livre d'or de notre indépendance. Je me souviens qu'au plus fort des polémiques entre politiques dans les années 60, chaque parti se faisait fort de proclamer à ses militants qu'il avait en sa possession le vrai livre d'or. Tshombe se contentait d'exhiber une valise diplomatique, Bolikango faisait mine de sortir le document de sa mallette, alors que Nzeza Nlandu, au nom de l'Abako déclarait la même chose. Dieu merci, pour les 48 ans de l'indépendance du Congo, personne ne nous dira qu'on ne paut pas accéder à cette chanson, surtout pas Messager, à qui nous demandons de la proposer à nos blog-lecteurs.
Joseph Pululu
Table ronde
Mais à l'heure où les congolais fêtent les 48 ans d'accession de leur pays à l'indépendance, il serait bon de réécouter "Table ronde", un morceau signé Grand Kallé. Cette chanson passée malgré elle inaperçue, à cause du succès d'indépendance tcha-tcha (hymne initial de plusieurs pays africains), rapporte, pour tous ceux qui comme nous n'étions que des enfants ou tous les autres qui ne pouvaient faire le déplacement de Bruxelles, qu'à côté des monstres sacrés comme Lumumba et Kasa-vubu, il eut des Bolya, Bolikango, Houssiaux et autres bahizi. Tous ces héros discrets, qui avaient défendu pieds à pieds, la cause du Congo indépendant en février 1959, vont pourtant s'effacer tranquillement, quelques 5 années plus tard, lorsque la vague des militaires va s'imposer sur le Congo dans la suite du haut commandement militaire dirigé par Mobutu, et qui un matin du 24 novembre 1965, déposera Kasa-Vubu et son gouvernement.
Depuis presque 50 ans, ces héros de l'indépendance, ceux qui ont osé dire non à l'ancien colon, ceux qui à la table ronde négocieront des termes de notre indépendance, sont passés aux oubliettes. Mais c'est sans compter avec ce disque extraordinaire signé Grand Kallé "Table-ronde", dont les "libanga" sont autant de témoignages de leur implication à la cause du Congo.
J'aimerai juste que ceux qui vont cliquer sur leur souris pour écouter Table ronde, s'arrêtent pour une fois, sur ces noms là. Et qu'en cette journée du 30 juin 2008, on rende justice à ce morceau longtemps éclipsé par indépendance cha-cha.
Parce que voyez-vous, si je devais encore une fois écouter indépendance cha-cha, il faudra au moins que l'on me dise, où est le parchemin, le document, le livre d'or de notre indépendance. Je me souviens qu'au plus fort des polémiques entre politiques dans les années 60, chaque parti se faisait fort de proclamer à ses militants qu'il avait en sa possession le vrai livre d'or. Tshombe se contentait d'exhiber une valise diplomatique, Bolikango faisait mine de sortir le document de sa mallette, alors que Nzeza Nlandu, au nom de l'Abako déclarait la même chose. Dieu merci, pour les 48 ans de l'indépendance du Congo, personne ne nous dira qu'on ne paut pas accéder à cette chanson, surtout pas Messager, à qui nous demandons de la proposer à nos blog-lecteurs.
Joseph Pululu
Table ronde