LES AUTODIDACTES LES PLUS CELEBRES DU PAYS
Le premier gouvernement du Congo, celui de Patrice Lumumba, ne comprenait qu'un seul universitaire, Thomas Kanza, licencié en
sciences sociales. Les autres membres n'avaient que le niveau secondaire, moyen, voire primaire.
Ceci était dû à la politique scolaire coloniale très restrictive , qui se contentait de ne former ques des agents auxiliaires. L'unique domaine de l'enseignement qui était favorisé était celui destiné à former les futurs prêtres. Les Kasa-vubu et Gizenga sortaient du séminaire.
Cette restriction a fait qu'en 1960 par exemple, la nouvelle Armée Nationale a dû recourir au vote pour désigner des sous-officiers davant remplacer les cadres belges partants. Les Bobozo sont les fruits de ces votes.
Face à cette obstruction délibérée, nos aînés avaient opté pour une formation personnelle. C'est pourquoi on dénombre beaucoup d'autodidactes parmi l'élite de cette époque. Lumumba étant l'exemple le plus frappant. Ces aînés n'étaient pas bourrés de diplômes, mais avaient intellectuellement tenu tête face aux universitaires belges, durant les travaux de la table ronde polique.
Pour illustrer nos propos, dressons en guise d'indication, une liste de personnalités ne disposant d'aucun diplôme, mais grâce à leurs efforts personnels, avaient atteint un niveau intellectuel respectable.
-LUMUMBA.
Le tout premier chef du gouvernement du Congo n'avait pas franchi le cap de l'école primaire. il s'était formé par correspondance. Cependant , son discours du 30 Juin 1960, ainsi que ses lettres adressées à son épouse, durant sa captivité, sont des véritables merveilles littéraires.
-MOBUTU.
Il avait interrompu ses études au niveau sécondaire,avant de bénéficier d'une formation de secrétaire (comptable en terme militaire) au sein des Forces Publiques, et d'un stage en Belgique. Suite à ses efforts personnels, il était devenu rédacteur d'un journal à kinshasa, avant de diriger l'Armée et tout le congo durant plus de 40 ans.
-JOSEPH NGALULA
N'a fait que l'école professionnelle, section imprimerie. il s'était formé en lisant des journaux et des livres, au bureau du gouverneur général colonial ,où il était employé. t que . Il était devenu plus tard journaliste disposant d'une très belle plume.
Rappelons que c'est Ngalula qui était le principal rédacteur de la lettre de 13 parlementaires, laquelle avait marqué le début de l'opposition durant le règne de Mobutu.
Qui a oublié comment Ngalula avit ridiculisé les anciens premiers ministres, pourtant professeurs d'université, lors des interpellations parlementaires.
-FRANCO LUAMBO.
Suite aux difficultés finacières rencontrées par sa maman et à sa turbulence, Franco n'a pas poussé ses éstudes très loin. C'est trop jeune qu'il s'était mis à jouer à la guitare, sans aucune notion musicale.
Au début de sa carrière, la charge de répondre aux interviews incombait à Vicky Longomba. Plus tard, Luambo s'était attelé à parfaire sa formation personnelle jusqu'à maîtriser le fançais. Les interviews ne constituaient plus un cauchemar pour Franco. En sus, il a su parfaitement gérer son orchestre pendant plus de 35 ans. Un exploit pour cet autodidacte.
-EBALE MBONGE
Voici le nom qui était très populaire à Kinshasa, à une certaine époque. Ces adeptes préféraient l'appeler respectueusement " Papa Ebale Mbonge", de son vrai nom IYELI.
Chaque jour, des milliers de personnes, à la recherche du bonheur défilaient chez-lui à Mbiza. Même après sa mort, certains croyaient encore à sa force surnaturelle.
Pour ses fidèles, ce Gourou qui a appris le "mystisisme" était capable de communiquer avec l'au- delà, et d'apporter des solutions à tous les problèmes.
Mais rares sont ceux qui savaient grand chose sur son parcours et sa formation. IYELI dit Ebale Mbonge était un gradé des forces armées (1er segent ) et habitait le camp Kokolo jusqu'en 1970. ses voisins attestent qu'il avait de la passion pour la lecture. Pendant que ses collègues se rendaient au stade pour supporter Dragon, l'équipe chère aux militaires, Iyeli dit Ebale Mbonge était plongé dans la lecture jusqu'à acquérir un niveau intellectuel valable.. Il a fini par démissionner pour devenir diplomate en République du Congo Brazzaville.
CHERI SAMBA
Artiste peintre populaire à Kinshasa, Chéri Samba n'est plus à présenter. ses tableaux peuvent être contemplés par tout passant sur l'avenue Kasa-vubu, du côté de Ngir-Ngiri.
Aujourd'hui, Chéri samba expose à travers le monde entier et ses toiles sont beaucoup appréciées.
Mais cet artiste n'est pas issu des grandes académies comme Liyolo. Il a forgé son art en travaillant. Un artiste peintre autodidacte. Vouloir c'est pouvoir dit-on.
Connaissez-vous d'autres autodidactes? Nous attendons vos interventions.
Messager
Ceci était dû à la politique scolaire coloniale très restrictive , qui se contentait de ne former ques des agents auxiliaires. L'unique domaine de l'enseignement qui était favorisé était celui destiné à former les futurs prêtres. Les Kasa-vubu et Gizenga sortaient du séminaire.
Cette restriction a fait qu'en 1960 par exemple, la nouvelle Armée Nationale a dû recourir au vote pour désigner des sous-officiers davant remplacer les cadres belges partants. Les Bobozo sont les fruits de ces votes.
Face à cette obstruction délibérée, nos aînés avaient opté pour une formation personnelle. C'est pourquoi on dénombre beaucoup d'autodidactes parmi l'élite de cette époque. Lumumba étant l'exemple le plus frappant. Ces aînés n'étaient pas bourrés de diplômes, mais avaient intellectuellement tenu tête face aux universitaires belges, durant les travaux de la table ronde polique.
Pour illustrer nos propos, dressons en guise d'indication, une liste de personnalités ne disposant d'aucun diplôme, mais grâce à leurs efforts personnels, avaient atteint un niveau intellectuel respectable.
-LUMUMBA.
Le tout premier chef du gouvernement du Congo n'avait pas franchi le cap de l'école primaire. il s'était formé par correspondance. Cependant , son discours du 30 Juin 1960, ainsi que ses lettres adressées à son épouse, durant sa captivité, sont des véritables merveilles littéraires.
-MOBUTU.
Il avait interrompu ses études au niveau sécondaire,avant de bénéficier d'une formation de secrétaire (comptable en terme militaire) au sein des Forces Publiques, et d'un stage en Belgique. Suite à ses efforts personnels, il était devenu rédacteur d'un journal à kinshasa, avant de diriger l'Armée et tout le congo durant plus de 40 ans.
-JOSEPH NGALULA
N'a fait que l'école professionnelle, section imprimerie. il s'était formé en lisant des journaux et des livres, au bureau du gouverneur général colonial ,où il était employé. t que . Il était devenu plus tard journaliste disposant d'une très belle plume.
Rappelons que c'est Ngalula qui était le principal rédacteur de la lettre de 13 parlementaires, laquelle avait marqué le début de l'opposition durant le règne de Mobutu.
Qui a oublié comment Ngalula avit ridiculisé les anciens premiers ministres, pourtant professeurs d'université, lors des interpellations parlementaires.
-FRANCO LUAMBO.
Suite aux difficultés finacières rencontrées par sa maman et à sa turbulence, Franco n'a pas poussé ses éstudes très loin. C'est trop jeune qu'il s'était mis à jouer à la guitare, sans aucune notion musicale.
Au début de sa carrière, la charge de répondre aux interviews incombait à Vicky Longomba. Plus tard, Luambo s'était attelé à parfaire sa formation personnelle jusqu'à maîtriser le fançais. Les interviews ne constituaient plus un cauchemar pour Franco. En sus, il a su parfaitement gérer son orchestre pendant plus de 35 ans. Un exploit pour cet autodidacte.
-EBALE MBONGE
Voici le nom qui était très populaire à Kinshasa, à une certaine époque. Ces adeptes préféraient l'appeler respectueusement " Papa Ebale Mbonge", de son vrai nom IYELI.
Chaque jour, des milliers de personnes, à la recherche du bonheur défilaient chez-lui à Mbiza. Même après sa mort, certains croyaient encore à sa force surnaturelle.
Pour ses fidèles, ce Gourou qui a appris le "mystisisme" était capable de communiquer avec l'au- delà, et d'apporter des solutions à tous les problèmes.
Mais rares sont ceux qui savaient grand chose sur son parcours et sa formation. IYELI dit Ebale Mbonge était un gradé des forces armées (1er segent ) et habitait le camp Kokolo jusqu'en 1970. ses voisins attestent qu'il avait de la passion pour la lecture. Pendant que ses collègues se rendaient au stade pour supporter Dragon, l'équipe chère aux militaires, Iyeli dit Ebale Mbonge était plongé dans la lecture jusqu'à acquérir un niveau intellectuel valable.. Il a fini par démissionner pour devenir diplomate en République du Congo Brazzaville.
CHERI SAMBA
Artiste peintre populaire à Kinshasa, Chéri Samba n'est plus à présenter. ses tableaux peuvent être contemplés par tout passant sur l'avenue Kasa-vubu, du côté de Ngir-Ngiri.
Aujourd'hui, Chéri samba expose à travers le monde entier et ses toiles sont beaucoup appréciées.
Mais cet artiste n'est pas issu des grandes académies comme Liyolo. Il a forgé son art en travaillant. Un artiste peintre autodidacte. Vouloir c'est pouvoir dit-on.
Connaissez-vous d'autres autodidactes? Nous attendons vos interventions.
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