Le troisième congrès de l’AICA à Kinshasa
Le troisième congrès de l’AICA à Kinshasa
Dans son édition du vendredi 14 septembre 1973, Le quotidien Salongo évoque les assises de l’Association internationale des critiques d’art (AICA). Son troisième congrès extraordinaire ouvert le mercredi 12 septembre 1973 a élu domicile à la cité du parti à Nsele.
Ce congrès a occupé les colonnes du journal avec en prime l’intégralité du discours d'ouverture que Mobutu a adressé aux éminentes personnalités du monde des arts et de la culture. Dans son allocution, il a parlé de l’authenticité, leitmotiv de sa politique, et de tout ce qu’il compte faire pour la sauvegarde de la culture zaïroise. Le chef d'État a aussi profité de cette occasion pour demander aux pays riches qui possèdent des oeuvres d'art des pays pauvres d'en restituer une partie. Les 180 délégués qui ont participé aux assises de Nsele sont venus de 17 pays pour débattre du thème ″l’AICA à la rencontre de l’Afrique″.
Prenant la parole, le commissaire d’État à la Culture et arts, le citoyen Bokonga Ekanga Botombele a fait l’éloge de son chef en parlant de sa constante sollicitude pour les artistes et écrivains zaïrois et de sa noble ambition de faire du Zaïre le grand carrefour de la culture africaine sinon mondiale.
Dans les colonnes du journal se trouve aussi l’édito de Bondo Nsama. Le directeur du quotidien du matin a adressé un message aux congressistes qui découvraient l’Afrique par le Zaïre. Il y avait aussi entre autre article celui d’un certain Mulumba Kin-Kiey sur ″Les travaux du 3e congrès ″ .
Les autres grands titres sont la déclaration du prince Sihanouk qualifiant Mobutu de grand héros de la lutte du tiers monde et du rappel aux finalistes de l’Unaza qui avaient été réquisitionnés.