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Publié par Messager

Nous venons de vivre trois semaines de sélections musicales axées sur les années '60. Il est temps de quitter momentanément cette période pour aborder les années '70. Nous reviendrons ultérieurement sur les années '60 dans la mesure où nous avons beaucoup à apprendre de ces années fertiles de notre musique. Toute notre histoire culturelle y est décrite par la chanson. Il nous revient d'en exposer les principaux thèmes aux jeunes.

Pour revenir aux années '70, nous pourrions dire en ce qui  concerne notre génération que cette période signifient beaucoup de choses: majorité, études, bourses d'études, vacances, célibat et tout ce qui s'en suit...... En parlant études, nous saluons notre ami SERGE DIANTANTU, un ancien de l'Académie des Beaux Arts durant cette période,lequel nous a envoyé hier "Mbiyavanga" une chanson de Bakuba Mayopi, que nous incluons volontiers dans la sélection d'aujourd'hui. Nous aurons ainsi deux chorales de Bakuba étant donné que nous avions déjà  programmé Kebo de l'Empire Bakuba.

En dehors de ces deux chansons de Bakuba, notre sélection de ce samedi comprendra: Folie Rose de Bella Bella; Célio de Gina et le Zaïko; Masuwa de Kamale, avec Nyboma , Mulembu ,Ricos...; Yoka Toli de Etumba na Ngwaka, avec Dido Yogo, et Huit Kilos.

Nous savons que beaucoup de Mbokatiers, comme Jacques n'avaient que quelques années au début des années '70. D'autres n'étaient pas encore nés. Nos différentes sélections ont pour but de les aider à situer l'évolution de notre musique, avec des versions originales et rares.

Messager

 

 

LA SELECTION MUSICALE DU SAMEDI 26 FEVRIER 2011

Toutes les chansons datent du début et du milieu des années '70.


1.Célio, par Gina et le Zaïko

2.Folie Rose, par Soki Vangu et Bella Bella

3.Mbiyavanga, par Madilu et Bakuba Mayopi

4.Kebo, par Dilu et l'Empire Bakuba

5.Masuwa A, par Nyboma et le Kamale

Masuwa B

6.Yoka Toli, par Dido Yogo et Etumba na Nguaka

Yoka Toli B

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M
<br /> <br /> Les années 70 ou le printemps de la Rumba.<br /> Cette année là, les kinois venaient de tourner la page des Bana 15 ans. Six mois plus tôt, c'était la première édition de la Foire Internationale de Kinshasa en juillet, alors que dès les<br /> premiers jours d'Août, c'est l'enfant terrible, le Mogbagule Bavon marie-marie qui tirait sa révérence. Il s'en allait avec ce style "polyamide", les tenus fluos et pantalons salopettes. Tous les<br /> ingrédients d'un changement d'époque étaient réunis, puisque déjà, on parlait de la séparation de Vicky et Franco: "Mongongo ya Vicky, mongongo ya OK, lindanda ya Luambo, lindanda ya OK" disait<br /> la sagesse kinoise. Il se passait surement quelque chose, mais quoi, se demandait-on. Il y avait trop de bouleversements sans que l'on sache ce qui nous arrivait. Il faudra donc attendre le<br /> premier trimestre de l'année 70 pour voir les promesses de ce printemps de la rumba qui s'annonçait.<br /> Les boums des jeunes Léoman n'était plus en ville, du côté de la Pruche bleue. Désormais, c'est du côté de la Funa ou Hawai qu'il faut aller, dans le sillage des belgicains, qui ont choisi leur<br /> ocrchestre: ce sera Zaiko. la sortie en mars de ce jeune groupe à la Funa n'était pas passé inaperçu, pourtant la référence des jeunes était encore Thu Zahina.<br /> La conjonction des faits fera que c'est derrière un "alanga", Arthur Nyemba que cette musique des jeunes va franchir les limites des bars, pour s'imposer dans nos maisons, à travers les ondes de<br /> la radio.<br /> Le génial Me Arthur Nyemba, qui venait de mettre un terme à son expérience des jeunes chanteurs et danseurs des Gais-Lurons, est sollicité ou plutôt poussé vers la Maison Phillips dont était<br /> proche M. Emmanuel Tsheusi. dans cette maison, en tant que directeur artistique, il va lancer les jeunes talents qui émergeait. C'est ainsi que les tous premiers disques de Thu-Zahina et zaiko<br /> vont y être enregistré et mis sur le marche prenqu'en parallèle. Lokolo et ses patrons na bambongo cartonne déjà lorsque, le premier 45T de zaiko arrive sur la marché avec la Tout Neige et<br /> Mosinzo.<br /> Nullement sectaire, dans les studios de Philips SOPHINCO, tous les orchestres ont droit à leur enregistrement. ceux qui ont besoin d'un coup de main, le reçoivent. Crispin Lukoki du côté<br /> orchestration, Deyesse Empompo aux Sax et Arthur Nyemba, maître de Chorale, va aider les jeunes chanteurs à trouver leurs marques. Et les résultats ne vont pas tarder: Cette année 70 sera bien<br /> l'année du printemps de la Rumba. Les jeunes ne se contentent plus de cdhanter. ils veulent bien entendu faire danser les mélomanes, mais danser eux aussi. Les maîtres Vicky et autres Kallé qui<br /> ont imposé le style du chanteur "maitre de cérémonies et grands seigneurs" ne sont plus là pour impàoser leur inquisition. Les bana 15 ans, ont quitté la scène, place aux "Sokoloko Do". Aux<br /> Kinsekwa, ces jeunes qui se trémoussaient sur les airs de Negro Succès, qui tout en prenant les micros, entendent continuer à danser.<br /> Bien entendu, ça commencera par les Nguabins des aînés, mais petit-à-petit, le motoba, six, des jeunes va s'imposer, au grand dam de Rochereau et Franco, qui bon gré, mal gré, vont devoir leur<br /> faire de la place.<br /> 1070 est bien le point de départ, d'une nouvelle époque, d'une troisième école de la musque congolaise, d'où sortiront, dans le silage de Zaiko Langa Langa - TC- les sonorités qui vont imposer la<br /> rumba congolaise, tout en l'éloignat du standar afro-cubain.Les gaby Lita, Ifoléa, Ikomo et autres Mangwero ou les Antmo et july cuivre vont inscrire leurs noms sur le rtableau encore vierge de<br /> cette génération.<br /> Mais il était marqué que seuls Jossart Nyoka et Jules Presley Shungu seront encore là, 40 ans après, pour nous rappeler qu'ils en étaient les euls et vrais stars, alors que les autres n'étaient<br /> que des feux follets. Nyoka Longo et Papa Wemba, ont fêté" les 40 ans de leurs carrières récemment à KInshasa.il ne manquait peutêtre que MAITRE Félix Manuaku, Gina Efonge et Anto<br /> Evoloko. Mais ça, c'est une autre histoire.<br /> <br /> <br /> <br />
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Z
<br /> <br /> Merci Messager pour cette sélection musicale de la semaine. C'est une fin de semaine très émouvante pour la plupart des Mbokatiers qui se rappelent d'Etumba na Nguaka, Empire Bakuba,<br /> Bakuba Mayopi, Zaiko Langa-Langa, Bella-Bella et les Kamalés. Que des souvenirs, des remords. Le temps passe vite et le soleil n'a jamais fait marche en arrière. Il avance toujours. Voilà<br /> pourquoi Alphonse de Lamartine s'écriait dans le lac Bourget: O temps, suspends ton vol et vous heures propices suspendez votre course. Il n'y aura plus jamais de 1970 dans notre<br /> vie. De cette année, il ne nous reste que des souvenirs, des archives. C'est ça qui fait la fierté de notre culture. C'est une sélection de haute gamme si je peux me permettre le terme. Je<br /> souhaite à tous les Mbokatiers une bonne fin de semaine. Régalez-vous à travers ces morceaux.<br /> <br /> <br /> <br />
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