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Publié par Messager

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Bonjour,

un commentaire vient d'être posté par adei toko sur l'article Pour un langage militant de nos musiciens !,

 La RDC a besoin des musiciens Militants que Louangeurs

 

Je suis tout à fait d'accord avec nos amis Batela et Ossinonde parce qu'ils pensent que la musique ne doit pas que chanter l'amour. Le musicien est un artiste comme le peintre ; il ne doit rester dans la monotonie des thèmes, au contraire c'est à travers ses oeuvres qu'on doit reconstituer le puzzle de telle ou telle autre période.

Ils sont tout simplement Irresponsables ceux d'entre eux qui se disent apolitiques, tant que le pays traverse une période difficile où il n' y a presque plus de morale de société, dans un pays où  les congolais n'ont plus le moral.Le musicien a donc le devoir de traduire la souffrance, le désarroi du peuple quand il le faut et ne pas se complaire à faire semblant comme si tout allait bien.

 Si tout allait aussi bien ils ne seraient pas réduits à l'état des Laudateurs vantant à tue tête tel millionnaire ou tel politicien.Aujourd'hui, le musicien louange ceux qui vivent en Europe et pleure quand on lui interdit de s' y produire; ceux qui habitent le vieux continent ne sont ni ministres ni députes et pourtant ils sont capables de consommer leur production.Si au pays la situation s'améliorait plusieurs d'entre eux deviendront millionnaires sans avoir à venir en Europe.

Le musicien a donc le devoir de dénoncer la corruption,l'immoralité, la mauvaise gouvernance, la concussion,le tribalisme, le régionalisme etc...et prôner la compétence, l'excellence, la morale, la bonne gouvernance...

Oui, le Congo a besoin des musiciens Militants que Louangeurs.


Adei Toko

 

Pour mieux illustrer ces propos, nous avons rapidement épluché nos archives sonores pour vous proposer trois chansons (pamphlets) composées par deux de nos illustres artistes musiciens : Franco et Tabu Ley Rochereau, dénonçant les fléaux stigmatisés par notre ami Adei Toko.

Msg.

 

Trois pamphlets


   Tango nazalaki chômeur, par Franco et l'OK-Jazz (vers 1966)

Songi-Songi, par Rochereau et l'African Fiesta National (1966)
Lettre au D.G, par Franco et Rochereau ( vers 1985-'86)

 

 

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M
<br /> <br /> B'alanga nzembo bazali nde reflexion ya lingomba (communaute) bazali ba membres. Alanga nzembo ayembaka nde oyo ezali na kati ya moto na ye, oyo ezali na kati ya bomoyi na ye, oyo ezali koleka na<br /> libota na ye mpe oyo ezali koleka na kati ya lingomba ya avandi. Ndenge ye azali komona mokili mpe oyo ezali na motuya mpo na ye ekoki kokesana makasi na ndenge biso tozali komona mokili mpe oyo<br /> ezali na motuya mpo na biso. Perception ya mokili ezali une affaire ya moto na moto. Perception na ye ya mokili ezali nde fortement influencer na attitude ya ba membres ya lingomba. Mpo na ngai<br /> alanga nzembo azali na devoir ya ko denoncer eloko te, azali na devoir ya ko traduire eloko te, soki societe e denoncer mpe e traduire yango te. Ba anti valeurs ezali kaka ba anti valeurs soki<br /> societe e reconnaitre yango comme ba anti valeurs. Alanga nzembo to mpe ba artistes bazali nde na obligation yakozala honnete avec lui meme na bondimi na ye mpe na ba creations na ye. Soki na<br /> bondimi na ye avec honnetete a ndimi kozala louangeur, so let it be, soki mpe na bondimi na ye avec honnetete a ndimi kozala militant, so let it be. Tozela nzete ya manga epesa biso malala te,<br /> soki artistes azali membre ya societe moko; sans moral, corrompu, egoistes donc artiste comme membre ya societe wana akozala se ndenge wana.<br /> <br /> <br /> Mwan'a Joburg<br /> <br /> <br /> <br />
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S
<br /> <br /> La musique est devenue une arme au service de la politique tout comme les médias. Autrefois, Mobutu l'ayant compris tôt, a créé des groupes d'animation dans tout le pays transformant ainsi le<br /> grand Congo en un immemse village où on chantait et dansait pour le Guide clairvoyant. De nos jours, la crise provoquée par la mauvaise gouvernance a tari non seulement les porte-monnaies mais<br /> aussi la source d'inspiration de nos artistes. Ces derniers ont saisi cette opportunité pour développer un nouveau thème musical d'adulation couplé aux mabanga. Ce fait a terni la musique<br /> congolaise qui d'aujourd'hui est devenue l'ombre d'elle-même. Comme dans les églises, les chrétiens louent le Seigneur par des chants et des danses, les musiciens ont leurs nouveaux messies: les<br /> hommes politiques. Ils les encencent, vulgarisent leur mauvais comportement, encouragent le mal. Notre musique est devenue un opium pour le peuple. En véritables prostituées,nos<br /> artistes peuvent déjeuner avec A, dîner avec B et dormir avec C le même jour.  Ils changent de camp facilement comme le dit autrefois Tabu Ley:"muasi alandaka se epai mayi ekotiola". La<br /> misère de leurs fans mieux de leur peuple ne leur dit rien. Ils sont aveuglés par les largesses de leurs bienfaiteurs. Pour l'argent, ils sont capables de tout. Ces musiciens caméléons qui<br /> ont prostitué la musique sont des artistes qui ont perdu leur repère et qui se retrouvent dans le cercle vicieux de l'argent facile et tournent sans cesse autour du pot. Il y a aujourd'hui<br /> au Congo deux professions qui font vivre: la politique et la musique. L'une ne peut s'exporter ou s'épanouir sans l'autre. L'une ne vaut rien sans l'autre. Il existe dans ce couple une<br /> complicité sordide qui ne dit pas son nom. Le politicien est comme le mari qui entretient à coup des millions une femme capricieuse et avide d'argent. La belle flatteuse ne peut et ne veut se<br /> passer de cet homme dont la richesse et la carrière est éphémère. Elle en profite davantage comme il est encore temps. Le concubinage entre un homme est une prostituée durera sûrement le temps de<br /> la lune de miel. Après, un autre concubin viendra, prendre de gré ou de force la place occupée par l'actuel politicien, récupérera la belle maîtresse et lui fera à son tour des<br /> promesses alléchantes. A nouveau, comme à l'accoutumée, le musicien pardon, la prostituée se mettra à son service pour recevoir de lui des liasses des billets de banque, de<br /> l'argent facilement gagné par ce qu'il faut appeler la prostitution musicale. Le musicien a perdu sa qualité d'artiste, de créateur, de défenseur des opprimés et s'est rabaissé en<br /> jouant le  rôle mineur de louangeur des hommes politiques. Lui qui autrefois était le chantre de la liberté est devenu non  seulement arrogant, privilégié comme un parvenu mais<br /> aussi et surtout complice de l'exploitation de l'homme congolais. Corruptible et corrompu, il participe à la réalisation de la parole répugnante prononcée jadis par Litho<br /> Moboti:"Bokoliana".<br /> <br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> Notre musique  et nos musiciens sont à la croisée des chemins, au point où, ils ne savent plus quel chemin prendre. Ils sont désormais à la merci de<br /> tout arriviste pour faire de  la mendicité,  "Les mabangas" ne sont autre que de la mendicité. au détriment d'une bonne musique bien élaborée, et difficile à réaliser.<br /> <br /> <br /> Se montrer militant dans l'expression ne nourrit pas ou ne nourrit plus : Le disque  est mort, les concerts sont  malades par la faute des<br /> vedettes qui ne respectent pas les clients, particulièrement à l'étranger ou boycotter par les "révolutionnairers" - Nombreux sont privés de Visas - <br /> <br /> <br /> Dans ces cas, que reste-t-il ? LES LOUANGES ....D'ici peu que les LOUANGES ne donnent plus, Que restera-t-il ?  LA MORT LENTE - Merci Mr BATELA<br />  pour la profondeur de vos propos - <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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