La photo de l’African-Fiesta Sukisa avec Chantal
La photo de l’African-Fiesta Sukisa avec Chantal
Cette photo de l'African-Fiesta Sukisa provient de notre ami Samuel Malonga
Chers mbokatiers,voici ma contribution à reconnaissance des éléments de l'African-Fiesta Sukisa en présence sur la photo:
Debout de gauche à droite:
1er:Bondolo Victor"Bovic"(deuxième accompagnateur et chant variété),2ème:Sangana(chant),3ème:"Zorro"(basse)4ème:"De La France"(mi-solo),6ème:Kasadi Etienne"Chantal"(chant)derrière,entre De La France et Nico,7ème:Kasanda Nicolas"docteur Nico".
Accroupis de gauche à droite:
1er:Michel Ngwalali"Pacheco"(flûte),3ème:Diongas Apôtre(chant salsa),5ème:Mwamba Charles"Déchaud",lunettes noires comme son frère cadet(accompagnateur).
Six autres à reconnaître et le compte sera bon.Il ne restera plus à Messager qu'à faire la synthèse.Pour ma part je n'ai aucun doute sur les éléments identifiés.
par MWENZE hier à 19h15
Doris, par Chantal et L'African-Fiesta Sukisa
Zadio, par Chantal
Messager
Si je ne me trompe pas, Chantal Kazadi est troisième debout à partir de la gauche. L’image n’est pas claire mais je crois reconnaitre sa silhouette. Je crois m’en souvenir pour avoir été son condisciple de classe à l’Athénée de Kalina, aujourd’hui Institut de la Gombe, dans les années 1965-66 avant qu’il débutât ca carrière musicale. À l’Athénée, il avait l’habitude de fredonner des chansons, dont certaines de ses propres compositions, qu’il avait « données » à un grand chanteur congolais. Je me garde de citer le nom. Chantal était un personnage quelque peu excentrique, c’était un personnage presque’ efféminé par sa voix et sa démarche dandinante. Nous avons été tous surpris d’apprendre qu’il se produisait dans l’orchestre Africa Fiesta Sukisa de Dr Nico. Il avait l’habitude de s’absenter pendant des jours, mais de là à abandonner les études… Les circonstances de sa disparition ne sont pas connues avec exactitude à ce jour. La version la plus répandue est qu’il aurait été exécuté avec des bandits à mains armées avec qui il se trouvait à Mbuti May. Il se dit qu’un officier supérieur de l’Armée avait trouvé l’occasion de régler ses comptes avec Chantal Kazadi qui lui aurait ravi une femme, en appliquant une ordonnance qui autorisait l’exécution sans jugement des criminels. Cette version est contredite par celle d’un ancien d’African Fiesta Sukisa, dont je ne me rappelle plus le nom, qui a déclaré au cours d’une émission BAKULUTU de la radio Top Congo FM que Chantal Kazadi avait trouvé la mort à la prison d’Ekafela dans l’Équateur, où il avait été envoyé par un officiel général de l’Armée qui lui en voulait pour une question de femme. Quand sa famille avait pu le localiser âpres des mois de recherche, il était trop tard ; Chantal Kazadi était déjà mort de maladie et de faim.
Par Ngimbi Kalumvueziko, Auteur de CONGO-ZAIRE, LE DESTIN TRAGIQUE D'UNE NATION, et LE PYGMEE CONGOLAIS EXPOSE DANS UN ZOO AMERICAIN. SUR LES TRACES D'OTA BENGA, publies chez l'Harmattan, Paris.
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