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Cet espace se veut un lieu de rencontres et d'échanges entre ressortissants de l'Afrique Centrale et Australe . Tout étranger connaissant ou voulant faire connaissance de cette partie de l'Afrique est le bienvenu. Nous y aborderons des sujets culturels en français, portugais, ou en lingala, selon les interlocuteurs . Notre devise:réduire la distance qui nous sépare du continent, par l'entretien de la mémoire collective, en recourant à notre musique dans toute sa diversité
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Publié par Messager
Je reviens sur l'affaire de la paternité de JES, un peu pour récadrer le débat. Si je me suis contenté dans un premier temps de rappeler nos commentaires sur le président angolais dans Mbokamosika, ne l'oublions pas, parce que nous étions nombreux à nous "offusquer" de son amnésie, concernat ces trois ans à Léo. Un passage qu'il a si bien effacé de sa mémoire que sa biographie autorisée ne mentionne pas. Et si Dos santos a pu effacer nde sa mémoire, 3 ans de sa jeunesse, comment s'étonner que cette amnésie, s'étende sur les liens qu'il a pu tisser dans cette métropole africaine? Est-il nécessaire de souligner que ce n'est qu'avec l'apparition de Dona Josepha qu'il a, pour la première fois reconnu à la télé qu'il a vécu à Léopoldville? Et faut-il indiquer que ses intervieweurs, ont évité soigneusement de lui demander pôurquoi cela ne figure pas dans son autobiographie? en tout cas, tout bon journaliste aurait pris la peine, d'une part, de se renseigner sur Google sur la question avant de procéder à l'interview.
Il est vrai que tenu par l'urgence, nous sommes nombreux à négliger l'aspect recherche et documentation. Même mon jeune frère Freddy Mulongo, qui a fait un papier sur la question n'a pas fait référence aux articles de Mbokamosika, facilement repérable depuis les pages de recherche Google.
Loin de moi l'idée de provoque une polémique inutile, mais comme disent les écritures saintes, qui vole un oeuf, vole un boeuf, ou "fidélité dans les petites choses, fidélité dans les grandes choses". Si Dos santos est capable d'effacer de sa mémoire son exil de trois ans à Kinshasa, quoi de plus normal que tout ce qui s'y rattache soit de facto effacé?
Dans tous les cas, pour Dos Santos au délà de la reconnaissance de la paternité de Josepha, il y'a l'additif obligé à donner à son "nègre" pour compléter ses souvenirs amputé de ses trois ans. peut être qu'au fur à mesure, il se rappellera de cette femme à qui il rendait visite quelque part à Ndjili. Retrouvera-t-il peut être, au fin fond de sa mémoire sélective, qu-à 19 ans, tout révolutionnaire qu'il était, il a eu le temps de rencontrer des femmes, fusse-t-elle Zairens, pour les besoins de la révolution angolaise.... merci à Lilo, s'il nous lit, de compléter notre information sur cette dame de coeur de Zé ou Zedu.
Joseph Pululu
Aux amis mbokatiers d'origine congolaise et angolaise,
Je tiens d'abord à remercier notre ami Ndombasi Kupessa Ngombo pour avoir publié cette information sur la paternité supposée de J.E.Dos Santos, et Joseph Pululu pour sa rigueur dans la recherche de la vérité sur cette affaire.
Si nous lisons bien l'article de Ndombasi Kupessa Ngombo, nous y trouverons la réponse à l'attitude embarrassante de J.E. Dos Santos.
En effet, sa posture est basée sur des considérations politiques. Au fond de lui il peut avoir des sentiments favorables à l'égard de la fille qu'elle aurait engendrée à Léopoldville. Mais accepter cette réalité c'est signer sa mort politique dès lors qu'il sera catalogué comme étant un des zairens.
C'est la raison principale pour laquelle il avait ommis de mentionner sa présence à Léopolodville. C'est une position purement stratégique. Il est possible qu'en privé, il se sente tout à fait zaïrens. Mais, l'opinion angolaise n'est pas encore prête à supporter cette vérité.
C'est ainsi que je comprends ce dilemme. N'oubions pas surtout que plusieurs hommes politiques ont nié leur passé pour des raisons stratégiques et idéologiques (Chirac, Mitterrand...).
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