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Publié par Messager

 

La bravoure de deux pilotes zaïrois sur le trajet Kinshasa-Inga

 

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Je t'envoie cet article tiré du quotidien "les dépêches de Brazzaville.Juste pour montrer la compétence et la bravoure des pilotes de air zaïre et la simplicité du président Commandant Marien Ngouabi. Merci.

Aimé Atipo

 

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Effectivement, la bravoure de ces deux pilotes de la Force AérienneZaïroise transportant les  présidents africains avait été abondamment commentée dans la presse durant les années ’70. Nous avions même suivi à la Télévision congolaise leur décoration par le Commandant Marien Ngouabi.

 

Qui peut nous rappeler les identités de ces deux braves pilotes militaires Zaïrois ?

 

Messager

 

Voici les extraits du document ci-dessous.

 

Quelques semaines après son installation (Appolinaire Bazinga) en tant qu'ambassadeur du Congo Populaire à Kinshasa,, il reçoit le président Marien Ngouabi, qui vient au Zaïre (RDC actuellement) pour les festivités du 24 novembre, date de l’accession au pouvoir du président Mobutu.

 

Un déplacement est prévu à Inga pour la visite du barrage. L’avion prévu à cet effet décolle. A bord, le président Marien Ngouabi, le président Nyerere, de la République Unie de Tanzanie, Macias Ngouema, de la Guinée Équatoriale et leurs délégations.

 

Du côté des Congolais, on note la présence du commandant Yhombi et de l’ambassadeur Bazinga. Après vingt minutes de vol, le moteur gauche de l’avion s’enflamme. Les passagers sont dangereusement secoués. Les pilotes réussissent à éteindre le feu. Quelques minutes après, le même moteur  reprend feu et s’arrête d’un coup sec. L’aéronef commence à chuter. A l’aide de l’autre moteur, les pilotes réussissent à maîtriser l’appareil qui reprend peu à peu de l’altitude.

 

Pour éviter le pire, l’avion doit repartir à Kinshasa. Grâce à l’habilité des deux pilotes Zaïrois, l'atterrissage  à l’aéroport de Ndjili se déroule sans heurts. Pour leur bravoure, les deux pilotes sont décorés à Brazzaville par  le président Marien Ngouabi.

 mbokamosikaCapture

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S
<br /> Mbote ndeko Aimé Atipo,<br /> <br /> <br /> Je connais un peu cette histoire que vous faites<br /> allusion. Voici à peu près ce qui s’est passé :<br /> <br /> <br /> Décembre 1971, Ange Diawara tente de mettre Marien<br /> Ngouabi en minorité lors de la session extraordinaire du Comité Centrale de PCT convoquait suite au grève estudiantine qui secoue le pays, c’est un échec. Il est alors relevé de ses fonctions<br /> gouvernementales mais il garde celles au sein du bureau politique PCT (Parti Congolais du Travail), en réalité il est en disgrâce et il en a gros sur le cœur.<br /> <br /> <br /> 22 février 1972, la capitale Congolais – Brazzaville<br /> est le théâtre d’une mutinerie de quelques éléments du bataillon d’infanterie et du groupement aéroporté suivie d’une tentative du putsch, cette opération est menée par le Lieutenant Ange<br /> Diawara, il est à la tête d’un putsch baptisé M22 qui signifie (Mouvement du 22<br /> février), il s’agit pour eux de renverser le gouvernement et le président pour sauver disent-ils les idéaux de la révolution, Marien Ngouabi est ce moment là en voyage à Pointe Noire, il a emmené<br /> dans son déplacement le Cap Denis Sassou Nguesso. A cette époque c’est Henri Lopes qui était le premier Ministre, lui aussi a été arrêté à Bacongo avec ses amis Modileno Alouise, Pierre Nzé, Mme<br /> Antoinette Paka puis ils étaient amenés  à Djoué au Camp Makala puis libérés par un véhicule militaire BTR vers 17h le même jour.<br /> <br /> <br /> Le putsch de M22 est en passe d’échouer lui aussi,<br /> Marien Ngouabi qui est en Pointe Noire apprend qu’il se passe quelque chose à Brazzaville et décide de se retourner immédiatement dans la capitale pour vivre ce putsch, il ne sait pas si ça<br /> réussit ou non mais il veut voir sur place. Marien Ngouabi revient du Pointe Noire avec un avion d’un moteur et il a demandé au français qui pilotait de le prendre avec le Cap Sassou et ils<br /> atterrissent non pas à l’aéroport mais sur la Route du Nord et alors c’est là qu’il y a la débandade de ceux qui avaient voulus faire un coup et qui se rendent compte que… c’est grave. Marien<br /> Ngouabi lance un appel à la radio à Ange Diawara et ses complices pour qu’ils se rendent, certains des putschistes vont être arrêtés est abattus : Prospère Matoumba Mpolo, Elie Itshou et<br /> même l’artiste Franklin Boukaka, d’autres sont arrêtés : Edouard Ambroise Noumazalay, Erneste Claude Ndala, le Lt Ange Farimaka Diawara prend alors le maquis avec quelques compagnons dont le<br /> Lt Ikoko dans une foret de Goma tsétsé, le village natale de sa mère dans la région du Pool mais ce maquis ne durera pas bien longtemps, puisqu’en Avril 1973 Ange Diawara et treize de ses<br /> compagnons sont capturés et abattus. Leurs cadavres vont êtres exhibés au Stade de la Révolution au cours d’un meeting populaire tenu par le président Marien Ngouabi.  <br /> <br /> <br /> *Malheureusement je ne connais pas les noms des pilotes<br /> et le récit de l’événement tragique de Kinshasa – Inga. Une chose encore qui fait défaut, on a du mal à lire le journal publiait dans cet article.<br /> <br /> <br /> *Ndeko Zenga Mambu, vous qui voyez Ngbanda partout, quel rapport y a-t-il entre cet article et<br /> les Ngbanda, Bolozi et Mobutu, Yambuya etc, juste le mot pilote ?<br /> Boboto o mbokamosika<br /> <br /> Serge – Kongo na biso<br />
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Z
<br /> Dans le livre de Pierre Yambuya, le pilote de Mobutu parle "l'abattoir", il parle d'un certain Lieutenant Pilote Mwani tué par le duo NGBANDA et BOLOZI pour avoir parler à une Dame, par<br /> inadvertance, dont le mari avait été transféré secrètement à Angenga pour avoir été instigateur d'une grève. Qui était le lieutenant pilote et comment avait-il été assassiné ? Nous voulons<br /> connaître la vérité historique des assassinats de nos vaillants militaires formés dispendieusement à l'étranger et tuer gratuitement dans l'anonymat par les personnes qui avaient le droit de vie<br /> et de mort sur les congolais. Faisons de votre site comme un tribunal virtuel qui juge certains faits malheureux passés au Congo.<br />
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A
<br /> Mon cher Serge, <br /> <br /> <br /> Tu as traduis avec fidélité l'événement de 1976. On disait de lui qu'il avait "bilok'a mboka" (des grisgris quoi). Dit on qu'il ne pouvait pas mourir des balles de fusils. Pour l'atteindre il<br /> fallait utiliser les grains de "masungu" (les grains de maïs).<br /> <br /> <br /> Je crois que le deuxième accident s'est passé au PK rouge à 45km de Brazzaville. En 1971 peut être 72. Il venait d'échappé un coup d'état à Pointe noire lors d'une curieuse coupure d'électricité.<br /> Alerté que l'aeroport de Maya Maya etait piègé, son avion est aller atterir  dans la savane de cette locacalité. Plus de peur que de mal. Il est rentré à Brazzaville amener par un enseignant<br /> sur sa vespa. Je crois que cet accident precédait le coup d'etat des M22 (lieutenant Ange Diawara et le lieutenant IKOKO) de 1972.<br /> <br /> <br /> Pour tous les mbokatiers, permettez que je reprenne les questions posées par Messager:Quels sont Les noms des deux  pilotes de l'avion air Zaïre? l'accident à eu lieu en quelle année? Merci.<br /> <br /> <br /> Aimé ATIPO<br />
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S
<br /> Mbote Aimé Atipo,<br /> <br /> <br /> Il me semble que durant ses fonctions de chef de l’état<br /> le Commandant Marien Ngouabi a eu 1 ou 2 accidents d’avion parce que le jour de son assassinat il se préparait pour célébrer l’anniversaire de son crash survenu quelque part dans la foret<br /> d’Owando.<br /> <br /> <br /> Voici ce qu’Alain Foka dit dans son émission les<br /> archives d’Afrique : « Jeudi 19 Mars 1976, le président Marien Ngouabi prend place avec deux personnes dans son hélicoptère, un ami un homme d’affaires Nikolozi et son professeur<br /> Diamare, le chef de l’état se rend en tournée pour quelques jours à Owando dans le nord du pays, alors qu’ils sont au dessus de la foret le pilote Rimateyi « Rickey pour les intimes »<br /> lui annonce qu’il perd le contrôle de l’appareil, l’hélicoptère présidentiel s’écrase quelques secondes après, seul Marien Ngouadi et son aide du camp, son garde du corps Lakka sont valides, le<br /> pilote Rickey n’a pas perdu connaissance mais n’est pas en état de bouger, alors le président décide d’aller avec Lakka à pieds chercher de l’aide dans la brousse, il va rencontrer tard dans la<br /> nuit des paysans qui vont apporter les premiers secours au blessés, deux des passagers sont décédés Nikolozi et Diamare mais le président va malgré tout poursuivre sa tournée, pendant ce temps<br /> dans la capitale Radio Poto poto et Radio Bacongo véhiculent ce qui au début était une rumeur, pour eux « le président a été tué dans l’accident de l’hélicoptère », selon eux il s’agit<br /> d’un attentat où Marien Ngouabi a trouvé la mort. Mais Marien Ngouabi revient quelques jours plu tard dans la capitale, auréolé de son image de héros invincible… mais tout ceci n’élève pas des<br /> doutes dans l’esprit des dirigeants qui ne croient pas à c’est un incident mécanique. Pour l’état major révolutionnaire rien n’est due au hasard en cette période où le congrès extraordinaire se<br /> prépare sans qu’aucune date ne soit encore fixée … »<br /> <br /> <br /> (Que les mbokatiers me pardonnent pour des noms mal<br /> orthographiés)      <br /> <br /> <br /> Boboto o mbokamosika.<br /> <br /> <br /> Serge – Kongo na biso<br />
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