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Publié par Messager

 

 

CORPORATISME DES QUARTIERS KINOIS OU L’ENVOL MANQUE DU BASKET CONGOLAIS. 

 

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BC Tcheza/garçons avant une rancontre à la Place Commerciale de Limete.


            Le football est le sport par excellence au Congo. Mais à côté de ce sport, d’autres disciplines ont vécu aussi leur odyssée. Tel le basket. Nous allons essayer de voir comment ce sport s’était organisé dans la ville de Kinshasa. Nous verrons aussi quelles étaient ses forces et ses faiblesses. Les plus grands clubs du pays, dans ce domaine, ont été sans doute fournis par la ville de Kinshasa.  

   

Nous savons tous que la pratique de nos jeux d’enfance a suivie parfois les moules de rivalités inter quartiers. Tels nos jeux de guerre avec des « zaou », nos parties de foot, nos petits orchestres etc... L’histoire du basket kinois n’échappe pas à cette règle. En effet ce sport, plus que tout autre dans la capitale a longtemps porté cette marque, la marque des rivalités inter quartiers. Les frontières entre ses clubs, à Kinshasa, sont restées longtemps indélébiles. Nous ne savons pas si à l’heure actuelle, les choses ont changé…  

   

Un médecin stagiaire vient de débarquer à l’hôpital de Kisantu en cette année 1975. Il s’agit du brillantissime docteur Katende. Un des piliers de BC Terreur du quartier Immo-Congo ou « 20 mai ». Katende était aussi un des meneurs des Phacochères, équipe de basket du Campus de Kinshasa. Il trouva, à sa grande surprise et à son grand bonheur, une bande d’adolescents plein de talents pour la balle à panier. Ces jeunes ne juraient que par Bill Russell. Pour ceux qui le savent pas, Bill Russell était en ces années-là au basket, ce qu’est aujourd’hui Mikael Jordan… Je me souviendrai toujours de nos parties de basket avec le docteur Katende, parties qui n’avaient rien à envier au spectacle offert à l’Ymca ou place du « 4 janvier ». L’Ymca est le temple du basket kinois. Un bon jour, nous vînmes nos ainés du Campus de Kinshasa débarquer à Kisantu. Nos ainés parce que le Collège Moderne Scientifique (CMS) ou l’actuel institut Kubama appartient aux pères Jésuites comme le Campus de Kinshasa (ex Université Lovanium). Nous apprîmes très vite que l’équipe de basket du Campus devait croiser le fer avec celle de l’Institut Supérieur Pédagogique de Mbanza-Ngungu dans nos installations. Mais voilà, les gars de l’ISP n’étaient pas venus. Et nos Phacochères furent fort déçus…Alors, nous leur avons proposé de les rencontrer en lieu et place de l’ISP…Gros éclats de rires et quolibets jaillirent des rangs des universitaires. Finalement, ils ont accepté de nous rencontrer en nous promettant une bonne raclée…nous connaissions très bien leur valeur. Il y avait parmi eux le célèbre récupérateur « Ndungu » dit Pili-Pili du BC Onatra. Alors ils nous ont promis un score à trois chiffres, c'est-à-dire au- delà de 100 points. Le vieux Katende qui connaissait les deux parties, se mit à rire en se grattant son épaisse barbe !!! Les Phacochères gagnèrent ce match. Mais pas avec un score à trois chiffres mais avec un écart de 6 ou 8 points si mes souvenirs sont encore bons.  

   

LES CLUBS MASCULINS DE BASKET KINOIS.  

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On peut classer les clubs de basket kinois en deux catégories : les clubs des entreprises et les autres. Il y avait aussi les clubs des garçons et ceux des filles. Donc, il y avait deux championnats, un masculin et un féminin.  

   

Clubs phares du championnat masculin.

 

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Mbalanda et Tchangala, tous deux de Tcheza          /filles et de Tcheza/garçons. Préparation d’un réveillon de match…

 

BC BAZA: Ce club appartenait à la Banque du Zaïre. Jusqu’en 1975, ce club a dominé le championnat de Kinshasa. Il avait comme joueurs vedette, entre autres, le géant Tombalbaye et Walo. Après Kisantu, j’ai débarqué dans ce club. Nous étions à trois. Première surprise, le tri effectué parmi les nouveaux postulants que nous étions. Le grand Tombalbaye, nous réunit, après deux semaines d’entrainement. Il écarte tous ceux qui avaient une taille inférieure à 1,75m…Après ce tri, nous ne sommes restés que quatre. Mon ami Gilbert Lenga (paix à son âme) fut écarté. Et pourtant, il était un excellent joueur. Il fut l’un des piliers des Phacochères dans les années ’80 avec le sobriquet « Zaïko ». Deuxième phase, il fallait être intégré dans l’équipe. C’est là que les choses se compliquèrent. Toutes les portes étaient fermées. Malgré l’appui de Walo, mon vieux de quartier à Matadi, je ne fus jamais admis dans cette équipe. En fait c’était une histoire de gros sous. Il y avait un groupe qui contrôlait tout et les sous versés par le propriétaire du club étaient dilapidé par ce groupe. Donc ce groupe avait tout verrouillé. Baza ne recrutait presque jamais. Toujours les mêmes. C’est ainsi que le club périclita au niveau sportif et devint presqu’insignifiant au niveau du championnat.

 

BC Chanic: Ce club appartenait, comme son nom l’indique, à Chanic. Pour ceux qui ne le savent pas, la RDC avait ses chantiers navals. Les barges et les bateaux qui circulaient sur notre fleuve Congo étaient fabriqués chez nous par Chanic. Les mêmes maux qui étaient chez Baza, se retrouvaient aussi dans ce club. Ce club avait comme joueur vedette, Ekutshu(Wang Yu). Un excellent pivot. Pour les mêmes raisons que Baza, il connut le même déclin.

 

Les 3 quartiers sacrés de Kalamu : Immo-Congo (quartier du 20 mai), Matonge, Camp Kauka. La rivalité entre ces quartiers a été terrible. Il faut reconnaître que bon nombre d’enfants terribles de Kinshasa sont issus de ces quartiers. On peut citer au hasard Nkongolo Aimedo, Wembo (excellent gardien de buts de FCK), Mbuku Licencié, Gaby Lita, Alida Lomingo, les Mayanga, Shungu Wembadio, Kabayidi etc…même au niveau ya ba nzele ezalaki toujours compliqué…Entre ces quartiers, il y avait une rivalité héréditaire !!! Esila ???

 

BC Matonge: Ce club appartenait au quartier Matonge. Ses racines étaient à Matonge. Il ne vivait et ne respirait que pour Matonge. Inutile de tenter d’y jouer si on n’est pas né ou n’a pas grandi à Matonge…J’avais tenté une approche. Je fus vite découragé. Il faut habiter à Inzia ou sur Kanda-Kanda ou Oshwe pour être retenu. Ses stars étaient Ongenda, Kabengele etc…Ses rivaux héréditaires étaient : Onatra (Camp Kauka), Terreur (Immo-Congo).

 

BC Onatra : « Odala » pour les intimes. Club du camp Kauka, juste en face de Matonge, l’ennemi juré…Encore les mêmes méthodes de recrutement. On ne joue au BC Onatra que si on habite camp Kauka ou si on travaille à l’Onatra. Ce club domina longtemps le basket kinois avec le BC Matonge. Ses stars étaient Mozingo, Pili-pili, Rico Lukusa etc…Rico, fut avant l’heure, l’homme aux tirs à trois points…à cette époque là, ces paniers hors « bouteille » ne valaient que deux points. Le mythe de Pili-pili, les abonnés de l’Ymca le connaissent tous. Il fut un récupérateur hors pair. Onatra fut quand même une entorse à cette règle de recrutement…il incorpora en son sein Ilo et son frère Mutombo Mpolondo qui n’habitaient pas camp Kauka. Tout le monde connaît le parcours de Mutombo dit Dikembe. Il faut dire que ce sobriquet lui vient de sa manière de jouer au début. Chaque fois qu’on lui faisait une passe, il faisait d’abord résonner le pavé…même s’il fallait shooter. Je me rappelle du match Onatra-Fatima du Centrafrique au stadium du camp Kauka. J’entendais son entraîneur qui s’énervait sur certaines de ses actions « tala na molayi ozali na ngo, soki bapesi yo passe na molangi, mata tia yango na kitunga mbala moko, olingi kaka kobeta likembe tout le temps »…(avec ta taille, dès qu’on te fait une passe dans la bouteille, tu montes et dépose la balle dans le panier, au lieu de faire encore rebondir la balle sur le pavé). Et le mot « Likembe » a évolué, tshiluba oblige, en « Dikembe ». Ennemis jurés du BC Onatra : BC Matonge et BC Terreur. Dans sa « guerre » contre Matonge, Odala se fit construire son terrain à Kauka…mais l’ambiance de l’Ymca était unique et sans pareil. Il faut dire que l’Ymca est sur les terres de l’ennemi juré BC Matonge…

 

BC Terreur: club du quartier « 20 mai » (Imo-Congo). Les Terroristes dominèrent le basket kinois du temps de l’illustre Katende. Ses stars entre autres furent Mayanga, Néné Mbuku…Encore une fois pour jouer dans ce club, il faut habiter du boulevard Sendwe jusqu’en face de la résidence du Cardinal Malula. Après mon échec chez Baza, je me rabattis sur ce club. Malgré plus de 4 mois d’entrainements assidus, je fus obligé de jeter l’éponge, dégouté…Ils ne se retrouvaient qu’entre eux pour préparer les matchs. Je m’entrainais avec eux, mais pour les rencontres officielles, ils se communiquaient les lieux de réveillon qu’entre eux. Lieux qui se trouvaient, bien sûr à « 20mai ». Impossible de s’intégrer. Ennemis jurés : BC Onatra et BC Matonge. Ils avaient leur orchestre de quartier : Stukas Boys. Et Gaby Lita jouait, au moins une fois par semaine, dans son quartier et pour son quartier, gratuitement…L’ambiance quand Terreur rencontrait soit Matonge ou Onatra était plus qu’électrique.

 

BC IMANA (garçons): Ce club était essentiellement composé du surplus de joueurs de Matonge. Je me rappelle de Mbo qui fut un des ses grands joueurs.

 

 

 

Clubs phares du championnat féminin.

  Ambiance au club « Shangai »…lieu de fête et de préparation des matchs de BC Tcheza du temps du président Swele. De gauche à droite : Zig-Zag (joueur venant de Barumbu) ; entraîneur Mbuyi Pado ; Mbalanda ; Tchang ; Sec Kambusula Padi Kissinger ; entraîneur Edo…

 

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Ambiance au club « Shangai »…lieu de fête et de préparation des matchs de BC Tcheza du temps du président Swele. De gauche à droite : Zig-Zag (joueur venant de Barumbu) ; entraîneur Mbuyi Pado ; Mbalanda ; Tchang ; Sec Kambusula Padi Kissinger ; entraîneur Edo…

 

 

Pour les clubs féminins, il y avait d’autres paramètres. On trouvait les liens de quartiers aussi. Mais ils n’étaient pas aussi exclusifs comme pour les clubs des garçons.

 

BC Tcheza: anciennement appelé BC Okapi Molende. Club originaire de Matonge, le centre de gravité de ce club s’était vers Yolo, vu les nombres important de joueuses de ce quartier en son sein. Le BC Tcheza fut l’un des clubs féminins qui dominèrent le basket féminin kinois. Fief : Yolo (Yolo Nord surtout). Mais il y avait aussi des filles venant d’autres communes de Kinshasa comme Mbalanda (paix à son âme) qui venait de Lemba. Joueuses vedettes : les sœurs Mboyo, Bompoko et Bofonda. Il y avait aussi Kola (paix à son âme), Pemba, Asukua, Tumba et Kola qui venait de Matete. Du temps du président Swele, il y avait un BC Tcheza/garçon. Ce club fut dirigé dans les années ’80 par les présidents Swele et Kambusula Jean suivis par Siani Manguta.

 

BC Vita: Club aux couleurs vert et noir. Avec Tcheza, il domina de longues années la discipline. Vita n’avait pas une attache à un quartier ou à une commune. Sa cohésion en tant que club était assurée par son affiliation à son homologue de football. Joueurs vedettes : Kuye, Mayanga entre autre. Ennemi juré : BC Tcheza.

 

BC Mikeno: ce club avait comme fief Léo II ou Kitambo. Fort attachement de quartier. Il avait une joueuse de grande qualité, je ne me souviens plus très bien de son nom…Mongongu ?? Les arrivées de filles de Mikeno, s’était tout un spectable. Il fallait annoncer les couleurs et faire peur à l’adversaire…Et dans leur entrée à l’Ymca, l’inoubliable Sonnerie était leur porte drapeau…

 

BC Tourbillon: « Les Enfants Terribles » de Lemba…club de la zone de Lemba. Tombeur des « grands ». Joueuses vedettes : Vicky, Evoloko I et Evoloko II. Tourbillon avait aussi son rituel pour faire monter la pression avant de monter sur le terrain…Il fallait kobangisa ba mbanda…

 

BC Vijana: ce club joua aux trouble-fêtes. Ne fut pas long feu. Joueuse vedette, la grande Mujinga surnommée Sozacom.

 

BC IK Safricas: comme son nom l’indique, ce club appartenait aux Imprimeries de Kinshasa. Né de la volonté et des ambitions de quelques responsables de ces entreprises. Ne dura pas longtemps. Il bouleversa le marché des transferts kinois avec un transfert très agité pour l’époque, celui de la joueuse Mampuya qui passa de BC Tcheza à IK Safricas. Malgré les moyens mis en jeu, ce club ne vécut que l’espace d’un matin…ou de quelques saisons…

 

BC IMANA: club constitué essentiellement de filles de Matonge. Joueuse vedette Biyama Kabamba.

 

Il y a un constat général. La rivalité ou l’antagonisme inter club. Que ce soit en championnat masculin ou féminin. L’ambiance des rencontres de basket était souvent électrique. De cet antagonisme entre quartiers et de l’esprit de compétition qui s’ensuivit, naquit un fight spirit du basket ball kinois. De ces joutes naquirent des athlètes de grande qualité. Cette émulation fut un point positif. Notre équipe nationale de basket féminin inscrivit ses lettres d’or dans les championnats africains et mondiaux avec des joueuses comme Marie Claire Komichelo Kayumba, Nguya Nakwete, Lingenga Lyoko, Longanza Kamibayi, Bakununu, Evoloko Bokele, le sœurs Lomboto (Philo et Mposo) sous la conduite de l’entraineur Ngoy wa Ngoy…Mais à côté de ces exploits, fruits de la persévérance des mécènes, notre basket n’eut jamais des installations dignes de son niveau…

            Par contre le corporatisme des quartiers fut un frein aussi pour le renouvellement de certains clubs. Le cas le plus typique est celui BC Terreur de Immo-congo. Nous fûmes très nombreux à postuler dans ces clubs : Nd’jili, Bandal, Barumbu, Kinshasa, Lemba, Matete, Limete, Kingasani…mais les portes furent souvent fermées. Et beaucoup de talents restèrent sur les carreaux.

 

Enfin un manque de volonté et d’anticipation politique fut aussi nuisible. En effet, il eut suffit que chaque autre zone ou commune ait son club de basket, les championnats de basket auraient connus un essor plus important. Sur 24 zones de Kinshasa, il n’y en avait que 3 ou 4 qui fournissaient tous les clubs. Nous savons tous que chaque zone avait son groupe d’animation politique pour chanter les louanges de Mobutu. Donc l’argent ne manquait pas. C’est à cause de ce manque d’ambition que j’estime que notre basket a raté un grand envol en ces années là.

 

Claude Kangudie.

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G
Merci pour cet article pour connaitre l histoire à ceux qui ne l ont pas vecue dont je suis parmi. Je suis un fan de basketball mais de la jeune generation. J ai vu jouer les Amboko, Paulo, Jean Marie, Mbuyi, Richard Mosengo...
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N
J'ai beaucoup apprecie cet article, je ne connaissais pas l'histoire de ces clubs. Avec des amis nous nous impliquons, depuis peu, petit a petit dans le basket ball Kinois pour a l'avenir creer un<br /> magazine ou une emissions tv.
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Z
<br /> Ooùh! que bons souvenirs! j'étais presqu'omniprésent des matchs de basket ball à la place YMCK avec un groupe de copains de mon quartier de l'époque. Notre vie était rythme entre le stade du 20<br /> mai , place de lYMCK et le cercle ONATRA ( stadium de basket). A l' époque , j'habitais KAUKA où je grandis , il y avait un orchestre qui animait les jeunes du quartier : "LOSSA LONGO" Les<br /> matelots , c'était le surnom qu' avait donné aux sportifs de kauka, odala avec sa grande équipé de basket ball BC ONATRA et à son équipe de football appelé au début " FC LONGO" et par la suite FC<br /> ONATRA qui joua en 1° division LIFKIN avec les KABONGO, YANSIEME KOCSICS .Les RICKY MAVUBA et autres étaient de garçons de kauka. Dérrière l' église catholique SAINTE MARIE GORRETTI, il yavait un<br /> terrain où évoluèrent beaucoup de joueurs confirmés dans le football du congo pendant de grandes vacances comme MODOGO MAYANGA, RICKY MAVUBA, SOUCOUS MAKELELE. C'était vraiment la belle époque.<br /> Du côté musique camp cito a aussi influencé la musique de ZAIKO LL. Cet orchestre avait beaucoup de soutien dans ce quartier. D'ailleurs, SHUNGU WEMBADIO fréquentait beaucoup ce quartier où<br /> résidait une des oncles. KAUKA inspirait beaucoup de musiciens : EVOLOKO, LENGI LENGA et tant d'autres. Il y avait une grande rivalité entre les jeunes gens de KAUKA et les 3 quartiers très<br /> forte. Les jeunes de 2 quartiers : MATONGE et 20 MAI se considéraient comme les enfants des évolués et ils injuriaient de jeunes de kauka comme étant des enfants des ouvriers et entrain ils<br /> venaient chercher des filles à kauka. Des garçons ne toléraient pas de telles incursions et ils faisaient terroriser les gars de ce quartiers. A KAUKA , il y avait beaucoup de jeunes très forts<br /> qu 'on osait pas affronter : "LES GANGACEROS". Il yavait beaucoup de BILLS qui , au fil des années, quittaient KAUKA par des mutations, papa à la retraite ( vous quittez le camp car c'était la<br /> propriété de l 'ONATRA ) . Je sais cette rivalité arrivait même jusqu'à l' école. La grande école primaire catholique où venaient étudier les enfants de MATONGE, DU IMMO CONGO, c'était à kauka :<br /> SAINT BERCKMANS surnommée SAINT JEAN MBELEKETE à côté de l'école de navigation de l'onatra. Même à SAINT BRAPHAEL où je fais mon lycée la rivalité était grande entre les jeunes de ce quartier.C<br /> était beau, car nous étions tous intelligents. MOBUTU voulait ravir le camp à l'ONATRA pour le donner aux soldats pour contrer le déferlement des étudiants de LOVANIUM pendant leurs<br /> revendications pour ne pas converger au centre- ville , vu la position de kauka par rapport aux communes EST de kinshasa. Mais MAFEMA NGAZENG refusa et attribua ces maisons à crédit aux<br /> travailleurs de l ' onatra. Aujourdh' hui , on m'a dit kauka est le quartier le mieux lotis que ces deux rivaux d hier. I l paraît que la vente des maisons a un prix très élevé de matonge , yolo;<br />
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C
<br /> Salut Charles...Rico Lukusa est à Paris, en France. On s'est rencontré il y a de cela 3 ans à un deuil...<br /> <br /> <br /> Claude Kangudie.<br />
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C
<br /> Ah... Kinshasa..., Nostalgie quand tu nous tiens...Ba matchs oyo ya nocturnes tango ebandaki na YMCA... temps wana ekozonga lisusu te!<br /> <br /> <br /> Juste une question: Qu'est devenu Rico Lukusa ?(ya Onatra)<br />
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Y
<br /> Cher Claude, vraiment châpeau pour cet article ! Dans mes archives, je dois retrouver un article similaire au tien, lequel retrace l'évolution du Cercle Sportif St Paul. Le CS St PAUL est l'un<br /> des temples même du sport kinois tout confondu; le cyclisme (écurie St Paul Cinzano avec les Morino, Caro, etc...), Le football avec son équipe St Paul devenu Barumbu avec Kondi, Sambi,<br /> etc...), le judo avec la fameuse équipe de 50 à 0 Ekolongene, Mukuna, etc...), le basket-ball avec BC St Paul avec les Monzin, Ndungu, etc...lequel s'est transformé en BC BAZA.<br /> L'ancien gouverneur de la Banque du Zaïre Sambwa fut un mordu de BC St Paul et s'entraînait pendant ses heures perdues avec BC St Paul, a eu l'idée géniale de transformer BC Paul en BC BAZA<br /> en embauchant la quasi totalité de joueurs au sein de la Banque du Zaïre. Ces joueurs étaient des anciens de l'ECOMORAF, ils ont saisi cette opportunité d'intégrer la Banque du Zaïre. Le<br /> retour de Pères fondateurs ( Père Jacques, Père Guy) du Cercle Sportif St Paul en Belgique, Le CS St Paul allait à sa perte, heureusement, il y a eu cette évolution vers d'autres sponsors et<br /> horizons. En bref, grâce au CS St Paul que nous eûmes de grands sportifs tels que Kondi, Sambi, Mahungu, Lofombo, Diavovoka, Tagher, Morino, Caro, Mozin, Ndungu, Muanza Mirage, Billy Mpuatani,<br /> Ekolongene, etc...<br />
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