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Publié par Messager

En rapport avec notre article dont le lien ci-après: link, nous voudrions insérer quelques nouvelles photos des jeunes rebelles défilant lors de la prise de la ville de Kisangani, ajoutées récemment sur le site de Jean-Luc Ernest.link

1.Dirigeants rebelles


2.Défilé de la victoire avec les jeunes recrues. A l'arrière plan, le bâtiment de Philips.


3.Le défilé de la victoire passant devant le bâtiment de la nouvelle poste
.

Voici la vidéo en question recommandée par Sonny Mokonzi, coeurs sensibles s'abstenir. La partie congolaise débute vers 1h47.

http://video.google.com/videoplay?docid=4540134202583442015

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D
<br /> Comment on devint Simba?Les rituels d’immunisation étaient composés de trois éléments bien distincts et ayant chacun une fonction différente: (1) le baptême ou cérémonie d’initiation à renouveler éventuellement sous des formes simplifiées; (2) les fétiches, amulettes ou gri-gri constitués<br /> <br /> d’objets d’origine très diverses, et enfin (3) un code de conduite très précis et contraignant, garantissant l’efficacité des deux premiers éléments.<br /> Le baptême ou cérémonie d’initiation existe dans toutes les sociétés sous des formes plus ou moins compliquées. Chez les Simba il consistait en aspersion d’eau appellée Mai Mulele, en scarifications sur le front et le corps. Les plaies étaient enduites d’un produit mélangé à du chanvre. Il était administré par un homme ou une femme agée appelés Docteur ou Monganga, dont c’était la seule fonction.<br /> Des objets fétiches, souvent emballés dans des lianes, étaient remis au moment du baptême. Ils étaient portés sur le corp ou cou, au bras et poignets, au jambes, sur le torse pour protéger la poitrine. La nature des objets était très variée: plantes, ossements, cendre, débris du corps humain. Les fétiches avaient un prix variant selon leur efficacité. Ils pouvaient être acquis en dehors du baptême. Le premier baptême revêt un caractère solennel. Il a lieu dans un local clos à l’abri du regard des civils. Il comporte les scarifications et l’épreuve de la machette: le "docteur" frappe sur la poitrine du nouveau Simba pour démontrer l’efficacité de l’immunisation. Pour renouveler l’immunisation - en cas de blessure ou de désobéissance au code de bonne conduite - seule l’aspersion avec de l’eau magique suffit. Ce baptême-là peut être administré collectivement en public, et parfois sur les lieux même des combats.<br /> La fonction de l’initiation ou du premier baptême est double: d’abord faire entrer le candidat dans la société totalement fermée des Simba, close comme une secte ou une société secrète. Tous les combattants doivent s’y soumettre, même Olenga, même ceux qui ne combattent pas comme Soumialot parce qu’il y a risque d’attaques aériennes. A l’intérieur de la société Simba les différences ethniques, sociales ou d’âge sont censées être abolies. Une seule coupure existe et elle est totale. Elle oppose l’ensemble des Simba aux civils, y compris les autorités politiques rebelles qui n’ont pas été baptisées. L’entrée dans la société Simba par le rituel du baptême a pour effet spectaculaire de transformer brutalement l’individu. Il ne connaît plus ses amis; les parents deviennent des étrangers; les nouveaux Simba rencontrés dans la rue ont l’air absents ou hostiles aux civils. Ce phénomène d’aliénation au sens littéral du terme, se rencontre aujourd’hui dans certaines sectes.<br /> La deuxième fonction du baptème et des Dawa est de persuader le nouveau Simba qu’il est invulnérable, que les balles ennemies ne peuvent l’atteindre parce qu’elles se changent en eau, ou mieux encore qu’elles retournent comme un boomerang frapper l’adversaire qui les a tirés. L’efficacité de l’immunisation est totale lorsque l’adversaire croit également à la supériorité magique des Simba. Il évite de viser les Simba qui avancent sans autre protection que leur Dawa de peur d’être atteint en retour. Il lache ses rafales d’armes automatiques en l’air et constate que les Simba ne tombent pas... ils sont donc invulnérables. La débandade est inévitable. Les Simba de leur côté font la même constatation: leur Dawa est efficace puisqu’ils ne sont pas touchés par les rafales adverses et la nouvelle étonnante se répand de part et d’autre.<br /> <br /> Pour résister aux Simba il faut donc ne pas croire à la supériorité de leur magie; deux catégories de personnes n’y croient pas. D’abord, les guerriers de groupes ethniques réputés pour la puissance supérieure de leur Dawa et de leurs docteurs: Warega du Maniema, Bahemba de Kongolo, Basongye du Lomami, Ekonda de la forêt du Sankuru. Ils ont souvent arrêté sans combattre la progression des Simba dans tout le Sud de la zone rebelle. Deux pattes de chèvres croisées au milieu d’une chemin suffisaient à interdire la passage en territoire Songye.<br /> <br /> Une autre catégorie de combattants n’y croyaient pas: les mercenaires et les colons. Ils arrêtèrent les Simba à Beni et Bukavu et à Lisala dans l’Equateur. (Extrait de " Du Congo 1964 au Zaire 1997")
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S
Tango documentaire yango ebimaki na 1968 ba pays mingi balingaki kolakisa yango te, na USA  tango CIVIL RIGHTS MOVEMENT ezalaki nano makasi il fallait ko changer titre na yango,pamba te bamonoki que AFRICA ADDIO(adieu l'afrique) ezali trop negatif pe raciste,yango ba editaki docs  yango pe bakati  ba scenes mingi sima baye ko changer titre,bapesi yango AFRICA BLOOD AND GUTS,B'ANGLAIS ba permetaki kaka 80minutes seulement ya docs yango na tele...kasi lelo oyo grace na internet nde oyo totali wana nde integralite na yango sans editing...ba italiens oyo basalaki docs yango,monde ekalifiaki bango comme etant des racistes,kasi bango balingaki kolakisa na moklili maye nini mazali koleka na AFRICA  OYO MUSILAKI KOZUA LIPANDA(entre 1960-66)
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J
Ndeko Sonny Mokonzi:<br /> Documentaire oyo olakisi ngai ekotisi nga somo trop na nzoto. Na connectaki nde ordinateur na téléviseur po na tala penza  malamu. Natali clip mobimba ya 2 heures 37, mon frère. Nakanisi biso na Afrique eza nde malédiction ya Nzambe. Vraiment ! Toboma banyama ya Nzambe lokola na Kenya ekoki te. Tala ndenge bandeko nabiso ya Est bakatikati maboko ya bandeko na bango moko ! Tala bibembe ya Ba-Labu na Zanzibar !... Ndeko na nga, merci mingi po na koyebisa nga sango ya film oyo. Eza documentaire moko esengeli mutu nyoso atala. Nakanisaki nayebaki histoire ya Afrique, nzoka nde nayebi rien. Grand merci, mon frère.
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S
Ndeko nayebi te soki osi otala film oyo AFRICA ADDIO(adieu l'afrique),ezalaki filme par ba italiens entre 64-66,ezali video molayi,kasi section ya congo ezali soki oforward yango pe okomi na 1h38" nde okomono liberation ya stanleyville pe boende par ba belges,ba mercenaires,armee congolaise pe ba katangais(operation dragon rouge),nakosenga soki ozui temps okende na google video,pe beta AFRICA ADDIO pe okokamwa,ebandeli na yango okomono tango Moise Tshombe akotoki na LEOPOLDVILLE,soki ozalaka na somo ya liwa kotala yango te palado,pamba te ezali na ba scene ya EXECUTION YA BA MULELISTES PAR BA MERCENAIRES(anglais ou sud africains)...filme yango ezali mise en scene te mais ezali VERITE PENZA.
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J
Photo 1: Dans ce groupe d’assassins et de preneurs d’otages, seul Gaston Sumaïli alias Soumialot émargeait comme un agneau parmi des fauves. Soumialot a sauvé de la mort beaucoup de Boyomais. Mais il n’avait aucun pouvoir réel aux côtés du sanguinaire Nicolas Olenga.<br /> Photos 2 & 3 : L’handicapé sur le tricycle était connu à Stanleyville sous son pseudonyme de « Nzete Bololo » (lingala = arbre amer). Il avait installé sur son tricycle un klaxon de caoutchouc qu’il actionnait pour ameuter les enfants qui répétaient son refrain : « Eboma mabala ! » (lingala = destructeur des mariages) chaque fois qu’il chantait : « Nzete Bololo ! ». A l’entrée des rebelles dans la ville de Stanleyville, Nzete Bololo devint amuseur public numéro un des rebelles, présent à toutes les manifestations comme on peut le voir sur ces photos. Le plus choquant, ce fut le fait que Nzete Bololo amusait aussi la galerie au Monument Lumumba lors des exécutions publiques. Ces prestations de Nzete Bololo lui coûtèrent la vie lors de la reprise de Stanleyville. Les « diabos » du régiment BAKA (Bataillons Katangais) l’attachèrent à son tricycle qu’ils jetèrent dans la piscine du Bassin de Natation ! Comme quoi : les troupes gouvernementales étaient aussi barbares que les rebelles simbas.
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