Kimbanguisme et Kakisme.
Kimbanguisme et Kakisme.
Wikipédia définit le Kimbaguisme et le Kakisme comme étant « deux mouvements syncrétistes parmi les premières formes de nationalisme nés dans les années 1920 du XX siècle sous l’influence des missionnaires protestants américain et par opposition coloniale. »
En tant que congolais, nous n’avons pas besoin de beaucoup de documentation pour apprendre l’histoire du Kimbanguisme, un mouvement religieux authentiquement national fondé par le jeune Simon Kimbangu qui, après son baptême, pratiquait l’imposition des mains, actuellement à la mode dans nos églises, pour guérir les malades.
Le récit de son arrestation et de sa son décès en 1951 durant son incarcération prolongée à la prison de Kasapa à Elisabethville(Lubumbashi) n’est ignorée de personne.
Cependant il faut peut-être souligner ce qui constitue à nos yeux l’origine du succès de ce mouvement religieux tant au pays que dans les pays frontaliers :
-La justesse de la lutte politico-chrétienne menée par son leader.
-Le martyre constituée par son arrestation et son décès en prison .
-La persécution de ses adeptes à travers le pays considérée par l’opinion comme une forme de résistance contre le pouvoir colonial avant l’indépendance.
-La relégation de ses adeptes dans plusieurs régions du congo a favorisé l’adhésion de plusieurs membres non-originaires du bas congo, et à donner à ce mouvement un caractère national.
-L’adhésion au mouvement des populations d’origine kongo des pays frontaliers.
En rapport avec le kimbanguisme, il convient de rapeller un autre mouvement qui n’a pas eu la même notoriété dans notre pays qu’est le « Kakisme », fondé par un « disciple » de Simon Kimbangu connu sous le nom de Simon Pierre M’Padi, du Kwango. Persécuté à son tour par l’autorité coloniale, ce dernier se réfugia au Congo français à l’époque, où il réussit à tramettre son message à André Matswa, avant qu’il ne soit arrêté et remis aux autorités belges.
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