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Publié par Messager

 
VI.    Mon verdict sur le drame de la RDC
 
    Mon verdict est sans appel, la Maison Blanche, par l'Administration Clinton, est coupable d'un horrible crime contre l'humanité, les images de ces derniers jours montrant des populations de villes entières fuir leurs localités constitue le tableau le plus parfait du portrait de cette ignominie provoquée, entretenue et voulue.  Ce crime qui est aussi triplement un crime de guerre, un crime contre la paix et un crime contre les droits de la personne insulte le travail mémorable et l'idéal de la foi en l'homme que les pères fondateurs des États-Unis ont accouché à Philadelphie, en 1776.
 
    Que le monde entier sache que si la RDC est devenue la risée des rébellions et le ventre mou de l'Afrique, la boucherie humaine qui nourrit le régne animal et efface l'espèce congolais de la surface de la terre, c'est par la volonté des hommes d'État américain d'une certaine petitesse, dont Bill Clinton.  En fait, c'est par la décision délibérée des États-Unis, au sein des Administrations de la Maison Blanche, en connivence directe avec la Belgique des affaires, la France des corporations, l'Union Européenne expansive et l'ONU, manège de toutes les magouilles que les Congolais passent pour un peuple irresponsable, incapable et dépassé s'il ne faut pas utiliser le mot désemparés.
 
    Le processus pour conduire le Congo vers cette déshumanisation abrutissante autant qu'infra-humanisante n'aura rien à envier aux méthodes de l'Allemagne nazie.  Nous n'avons besoin d'avoir une langue de bois pour confirmer cette vérité.  La déstabilisation du Kivu relève d'une conspiration venue des grandes sphères des décideurs de la planète.  Le fait que ce sont successivement les Américains et les Britanniques qui dirigent la MONUC est une preuve suffisante pour mettre à nu ce qui ne passe plus pour un secret, car la Charte des Nations-Unies, dans ses mécanismes de l'administration des zones de conflits a prévu l'exclusion, dès la première session plénière de l'Assemblée générale de l'ONU, les arbitres en provenance des pays détenteurs du droit de veto.  Lacy Swing comme Alan Doss sont des représentant illégaux de l'ONU si l'on s'en tient à ce que stipule la Charte.  par ailleurs, ceux qui vendent les armes au Rwanda et prolifèrent leurs compagnies qui finances la guerre en RDC ne peuvent pas être des bons arbitres, c'est clair.
 
    Le terrorisme au vrai sens du terme, en fonction des affres, des calamités et des catastrophes qu'il provoque n'est pas que du côté de ceux que l'on accuse, il est dans les deux divergences de la polémique.  En tout cas pour la RDC, c'est le moins que l'on puisse dire.  En attendant, c'est à Kigali que l'on confié la méthodologie nazie d'épuration ethnique, eugénique et raciste pour en venir à bout avec le COngo et sa population.  Tout a été bien étudié, cela est parti d'un embargo pour s'achever avec une résolution d'envahir la RDC par les bras armées des pays voisins dont on ne se soucie pas de condamner la conduite dans la région.  Plus de 6.000.000 de mort au Congo, ce taux du désastre humain n'est qu'un chiffre pour la Communauté internationale, celle-ci a trouvé les mots pour accabler les victimes de sa prédation ignoble.
 
    Les Congolais, dans ce qui va suivre au sujet des populations déplacées du Nord-Kivu et du siège de Goma au cours de ce mois d'octobre à la fin de sa carrière, ne doivent pas se laisser impressionner par les visites devenues monotones de Louis Michel, par le voyage de circonstance de madame Jenday Frazer, voir de ceux éventuellement de Bernard Kouchner et Condoleeza Rice.  Le Congo appartient aux Congolais et il n'est pas questionde céder au chantage de Laurent Nkundabatuare.  Autant que le Rwanda veut protéger ses habitants contre l'insécurité, de même qu'il en va pour la RDC de veiller pour sa sécurité nationale et ses ressortissants qui sont des cotyens vivant dans leur pays.  Louis Michel et Kouchner, au lieu d'envisager l'envoi de leurs armées pour soulager nos souffrances, nous amènent la nourriture et les sacs de couchage des morts fait par la guerre.  La nourriture ne nous manque pas si l'Occident derrière Paul Kagamé ne déplace pas les masses populaires et civiles, la terre pour enterrer notre population n'est pas une carence.  Ce qu'on nous a enlevé par la force, la ruse et l'intrigue, ce n'est pas cela que le Congo demande, la RDC veut la paix, c'est tout.
 
    Il est honteux de constater que l'Occident qui se dit civilisé entretien l'insécurité en RDC et dit une chose et son contraire en même temps.  Mais là où il y a un scandale ignoble, c'est quand d'un côté, Washington, Paris, Bruxelles, Londres, Berlin, Camberra, Wellington vendent les armes pour opposer les Africains entre-eux, ces Capitales, de l'autre côté amènent des kits médicaux, des cercueils, de la nourriture et des contingents des médecins et des bataillons des travailleurs dits humanitaires.  Une civilisation qui fait une chose est son contraire n'en est plus une, elle est perversion.  faire le commerce sur le malheurs que l'on provoque et donner de conseils de jurisprudence et de démocratie est une abjection, une perversion et une imonde ignominie.
 
    Partant, en ce qui nous concerne, comme Congolais meurtrie par les crimes à répétition, il ne doit plus être question de retourner au schéma ni aux rencontres farfelues comme celles de la Conférence de Goma tenue du 12  au 28 janvier 2008, avec l'Abbé Malu Malu.  Pendant que l'on se met à table, les intervenants recrutent les prochains acteurs de la déstabilisation par la corruption, ceux-ci sont des Congolais à qui l'on propose des grosses sommes pour torpiller le sens de la responsabilté et la fibre patriotique.  Le premier de ces acteurs de la dépravation des moeurs st le chef de l'État lui-même, Joseph Kabila.  Les Congolais n'ont qu'à relire ce qui suit pour réaliser qu'ils ont été trompés et que par conséquent en aucune façon, Kinshasa ne doit pas se mettre à table avec Nkundabatuare, mais doit sincèrement mettre ne garde le Rwanda contre ses incursions en RDC.  Lesdites synthèes de résolutions de Goma les voici ci-dessous :
 
    "Un projet de Loi d’amnistie pour faits de guerre et insurrectionnels, couvrant la période de juin 2003 à la date de la promulgation de la Loi, à l’exception des crimes de guerre,  crimes contre l’humanité et génocide sera présenté au Parlement. Le Gouvernement s’engage également à instituer une Commission technique par l’Ordonnance du Président de la République pour finaliser le Plan de désengagement, les questions de grades, d’intégration et d’encadrement des démobilisés, à décréter et respecter le cessez-le-feu, à créer une zone démilitarisée pour permettre le déploiement des observateurs de la MONUC et la sécurisation du retour des déplacés, ainsi qu’à s’abstenir à tout soutien logistique aux groupes armés nationaux ou étrangers.  
 
    La grande réussite de la Conférence est d’avoir réuni, pour la première fois, les populations des deux provinces.  Le Représentant du Secrétaire Général des Nations Unies au Congo, les envoyés spéciaux de l’Union Européenne, du Département d’État américain, de l’Union africaine, de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs, le Représentant de Amani Forum, la plate-forme interparlementaire dont le siège se trouve à Nairobi ainsi que celui du HCR, ont félicité les populations du Nord et du Sud-Kivu d’avoir montré qu’il est possible de restaurer la paix dans la région." 
Source Emmanuel Dethomas, Réseau Mondial Caritas, Secours Catholique.
 
    Nous, Congolais, devons constamment relire l'histoire de notre pays et le rôle qu'il a joué dans le monde.  Il s'agit de connaaître son importance dans les grandes dates d'ancrage de l'histoire universelle.  Mon idée là-dessus n'est pas de faire lire à mes compatriotes d'innombrables pages d'encyclopédies, mais de se situer aux carrefours majeurs des transitions qui ont marqué la marche du temps dans notre existence négro-africaine et du genre humain tout court.  Sur ce point, je n'aurai que l'époque de la Renaissance pour susciter la curiosité de la plupart d'entre-nous, Congolais, car cette époque est riche en renseignement de notre actualité.  Certes, la Renaissance est arrivée un siècle après le passage de Diego Câo au Royaume Kongo, il n'en est pas moins vrai que c'est-à-prtir de la rencontre avec cet portugais que l'on ne peut plus nier notre rôle dans la politique internationale et de l'Église à Rome.  Cela signifie que nous sommes parmi ces peuples à qui l'on ne peut nier la voix au chapitre des décisions qui changent l'Afrique et qui signalent le Continent noir dans les grands forums, car qu'on le veuille ou non, nous savons de quoi nous allons dire et faire étant donné que nous possédons l'expertise de notre passé.
 
    À partir de la Renaissance, au moment où l'Europe démage une partie de sa population vers les Amériques, nous ne sommes pas absents, nous sommes là, mais notre condition de voyageur est renversée par le scandale de notre mise en câle comme esclaves.  C'est cette répétition là que les Occidentaux ont tenté de refaire au début de la décennie '90 avec la mise à feu de l'Afrique et particulièrement là où les richesses minières et les essences forestières sont pléthores.  Nous devons contester la tendance de prendre toujours à partie les Congolais, car ce sont eux que l'on accuse de toutes les dérives, à savoir viol et exactions des désordres provoqués par Nkundabatuare à partir de ses coups de feu sur Goma et ses environs.  Par l'histoire la relecture de l'histoire, mes chers compatriotes, nous nous placerons en sitation de rappeler aux États-Unis, à l'Europe occidentale, au Commonwealth et au monde entier que c'est le Congo qui fut le nerf de la victoire des Alliés et le chantier de la reconstruction de l'Europe tout en étant la matrice de la gestation des Nations-Unies.  Le monde entier par le Congo a pu trouver les ressources qu'il avait besoin pour se remettre en santé économique après 1914 et 1945.
 
    L'ONU, l'Union Européenne, la super-puissance des États-Unis d'aujourd'hui résultent toute de la santé économique et financière de l'implication congolaise dans la restauration de leur ordre dirigeant.  Nous, Congolais, ne méritons pas que notre nature et notre intégrité soient persécutées uniquement parce qu'on nous considère comme les obstacles à l'érection d'une prospérité malhonnête que les puissances et leurs mercenaires veulent réaliser à tout prix en décidant de notre destruction.  Nous avons, pour tous les préjudices subies, le devoir d'assigner la Maison Blanche de l'Administration Clinton au Congrès des États-Unis et que l'Exécutif de cette Nation s'excuse pour le martyr que ss dirigeants nous ont imposés.  En définitive, c'est d'une Commission ad hoc de travail conjoint qu'il faille en arriver afin de fixer les réparations dont nous sommes en droit de recevoir pour les méfaits endurés sans raison.  Au-delà de cette sanction, ce sont les pays agresseurs et leurs sbires que nous souhaiterions voir déférer et juger au TPI, sans oublier que nous exigerions la comparution des multinationales qui ont financé la mort au Congo comme une industrie de production générant des bénéfices avec la perte des vies humaines. 
 
    Il est triste d'affirmer que c'est un Président américain qui a mis cette machine de mort en RDC, il est également poignant de constater que c'est ce même homme qui a enclenché par sa méchante conception de l'Afrique noire, la fumesterie qui tuent les femmes congolaises comme des insectes alors que les Grand'mères de ces dernières ont accueilli et veillé sur le GI, ces anciens Marines de 1940-1945, au Kivu et à Bukavu durant la Seconde Guerre Mondiale.  Que dire encore de qui s'était ?  C'est Bill Clinton !
 
    Le sommet, Congo-Rwanda, envisagé à Naïrobi est une lâcheté et un refus de punir l'auteur des barbaries au Congo.  Paul Kagamé et son lietenant Laurent Nkundabatuare sont de nouveau libre parce qu'ils accomplissent une besogne qui dépasse la souffrance des Congolais telle qu'évaluée par les décideurs du monde.  Les agressions contre la RDC ne finiront jamais tant que le même scénario de l'impunité refaira surface.  Par contre, et c'est déjà le cas, la MONUC qui a fui les rebelles a claironné sans enquêtes ni recherches appofondies, la condamnation de facto de la partie rdéciennes.  L'insensibilité est la mode de direction politique du monde vis-à-vis du peuple du Congo-Kinshasa, or au même moment les ingénieurs français du pétrole enlevés au Cameroun par les pirates jouissent d'une visibilité qui défie l'attention accordée aux 60,000 des Congolais qu'un bandit, avec le concours des multinationales, provoque.  De toutes les façons, c'est du déjà vu, la rapidité pour obtenir la libération des gens du Nord et la condamnations des bandits du Sud.  Tout s'organise à la vitesse d'éclair.  
 
    En un mot, le rôle qui nous incombe, nous Congolais, c'est de nous assumer nous nous-même sans le concours d'un Conseiller opportuniste qui va déroger souvent pour ses motivations privées et ses intérêts personnels à notre déstinée individuelle et nationale.  Debout Congolais, voilà là notre "Devise" éternelle pour toujours et à jamais.
 
Vive la République Démocratique du Congo,
Vive le Peuple Congolais,
Vive les femmes congolaises courageuses, belles et saintes
Vive les héros nationaux visibles et invisibles,
Vive la progéniture du Peuple du Vendredi Saint.
 
Djamba Yohé,
Gaston-Marie,
Le Congolais de l'Atlantique Nord.
Ottawa, le 31 octobre 2008,
Canada.
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