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Publié par Messager

"Elimo Santu ou le calvaire du jeune chômeur archidiplômé"

Chers Amis du blog,

Cher Guillaume, franchement merci une fois de plus pour cette merveille, et je sens aussi que la télépathie agit en nous à travers ce blog. Longtemps, germait en moi, l'idée de rendre hommage aux pionniers du sketch radiophonique congolais à l'occurence ceux du groupe MABOKE. Ils ont su éduquer les auditeurs à travers leurs sketchs.

Ce groupe MABOKE était composé de: André MABOKE, Samuel MAKOMA Molangi ya pembé, EWASO Cathérine, IMPALA, Jamais KOLONGA, FULA FULA, Jean MOKE et les autres dont les noms m'échappent, s'inspirait de faits réels de la vie, passait à la radio nationale 2 jeudi par mois à 20H30.

Un de leurs sketchs était inspiré de la chanson "Elimo Santu", au cours de ce sketch, la chanson Elimo Santu passait en boucle en fond sonore; Le calvaire d'un jeune chômeur archidiplômé, qui fut l'objet de moqueries de la part de ses proches, lui privant ainsi toute aide pourqu'il soit embauché, et trouver l'âme soeur.

La conclusion du sketch, le jeune homme finit par trouver un emploi et devint un cadre respectable pointé du doigt.

Dans le milieu kinois, toute personne archidiplômée et sans emploi de l'époque, durant un temps, était surnommée "ELIMO" ainsi ceux qui portaient de "césar" délavé. Les adolescents s'amusaient à reprendre ce sobriquet pour le lançaient au passage de celui qui était consideré chômeur archidiplômé.

Après ce sketch, ce sobriquet disparut de nos vocables, son utilisation à l'égard d'un aîné, pourrait entraîner de reprimandes, de sanctions, ou l'exclusion d'un groupe pour manque de respect aux aînés. Le papa ou la maman, frère ou soeur, d'un égal ou d'une égale était considèré comme le mien ou la mienne dans la tradition congolaise même aujourd'hui malgré la dépravation des moeurs.

YA MOTI

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G
http://media.putfile.com/Tikela-nga-mobali-Emile-Soki-Bella-Bellahttp://media.putfile.com/Marie-Yeye
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G
Salut à tous. Au Messager, à Ya MOTI, et à M. Emmanuel KANDOLO, notre bibliothèque vivante. Je remets sur le blog ce message d’il y a deux jours que je n’ai pas vu, je l’avais peut-être mal posté.<br />  <br /> Au Messager et à tous les amis, merci. Merci à PAPATOTO pour DJENNY, de MBUTA MASHAKADO, MBUTA BROWN, YAYA BROWN,  que PEPE FELY MANUAKU et JOSSART NYOKA LONGO ont porté en 1975 sur le devant du chant typique (Ils étaient jusque là, NKUMU et lui, chanteurs yéyé de ZAIKO…) … Pour remplacer les changements de  jambe et les animations d’Anto Nickel EVOLOKO parti de ZAIKO avec l’ensemble du groupe ISIFI…Il composait ses chansons comme il dansait : tout en rythmes, en envolées, en glissades. Je n’ai pas vu, sur la scène musicale congolaise, des jambes plus agiles plus élastiques que les siennes. Merci donc PAPATOTO de nous rappeler YAYA BROWN AVEC DJENNY. Dans le ZAIKO de la bombe à retardement CHOQUEZ, YAYA BROWN apporta l’improvisation, la surprise, l’artifice…toutes ces choses belles à voir et  contempler quand on a 18 ans. Ses cris furent pour PEPE FELY et pour ses collègues de l’orchestre un bain de jouvence. Voilà pour MBUTA MASHAKADO.<br />  <br /> MESSAGER, merci de m’apprendre que Max NGWANZO, NGWANZO LA MANGALE, professeur d’éducation physique devenu journaliste, avait un frère tout aussi professeur d’éducation physique et assistant à l’IPN avait ainsi un autre frère autre que le NGWANZO que j’ai connu à Lubumbashi et qui travaillait à la SNCZ.<br />  <br /> Par contre, je reproche à PAPA KANDOLO de m’avoir laissé sur ma faim. Je m’étais attendu à ce qu’il nous sorte des précisions ou des révélations de derrière les fagots comme aime à le José PULULU, sur ELIMU SANTU. Ce dont je crois me rappeler, c’est qu’Emile SOKI ne chanta pas dans cette chanson. Elle sort à une époque où Maxime SOKI et Emile n’entretiennent plus les meilleures relations du monde. Le jeune frère, mécontent de la place de plus en plus grande que Maxime SOKI donne à Danos CANTA NYBOMA, a quitté Bella-Bella pour aller créer BELLA-MAMBO avec entre autres MATOLU Papy TEX, Dino VANGU, KANDA BONGO… A l’époque les gens disent que Papy TEX est le jeune frère de DANOS, et il se raconte que les grands frères se sont mis ensembles, les petits frères aussi. Donc, BELLA MAMBO avec les TONGO ETANI… En cette époque donc, selon Maxime, son jeune frère a perdu sa voix, à cause des excès de toutes sortes (Devenu à 16 ans une star concurrençant ROCHEREAU …le succès lui a fait perdre les pédales…).Il ne peut plus tenir convenablement sa place de  Chanteur 1ère voix incontournable et DANOS fait son chemin. Ténor( ?), première voix, ou deuxième voix, la voix du Prince EMILE SOKI était toujours émouvante. Je me suis même trouvé à considérer sa deuxième voix plus émotionnelle que les autres. Mais, je crois, Emile SOKI ne chante pas dans ELIMU SANTU. Le chœur d’ELIMU SANTU est fait par TEDIA DE BASE (un cousin des SOKI dont la voix a parfois le même timbre qu’EMILE) et… veuillez me le confirmer… peut-être MAMBO LEY. Je ne sais même plus si SUPER BELLA-BELLA ne resta pas seulement un orchestre d’enregistrement. Allez dans les JEUNES POUR JEUNES pour vérifier. Ahaha. Mais, oui, EMILE SOKI fut un vrai gâchis et une perte de ressources pour la musique congolaise moderne. Qu’à cela ne tienne, il nous a laissé beaucoup de perles. Il ne faudrait pas non plus perdre de vue le fait que maxime SOKI, même si en 1969 et 1970 il est encore étudiant au Campus de Lubumbashi où il est le meneur d’un orchestre du campus (VOX KASAPA ou LOS TEMERARIOS…), il participe bel et bien à l’enregistrement de «  JAMAIS DE LA VIE » (Orchestre LA MUSETTE, Editions LA MUSETTE) dans lequel il fait le ténor, et que dès cette époque les BARLY BARLIENTO, DANOS etc.… font déjà partie du groupe qui composera BELLA-BELLA. <br />  <br /> Mes souvenirs ne sont pas complets, il y a tellement longtemps que j’ai lu JEUNES POUR JEUNES. Alors, Mr Emmanuel KANDOLO à vous la suite. Je vous laisse avec TIKELA NGA MOBALI et MARIE YEYE. Guillaume.
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