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Publié par Messager

Cher messager,
Je suis toujours heureux, chaque fois que j'ai deux ou trois minutes à consacrer à notre site MBOKA MOSIKA. Espace de dialogue et d'échanges culturels. Échanges surtout de nos souvenirs, de notre mémoire. Voyez, par exemple cette recherche suscitée par Anaclet, qui d'un simple rappel, nous a conduit à identifier une chanson, son auteur et même l'année de son édition...Il   une richesse à partager sur ce site. Cette richesse, je voudrais vous conseiller à lui donner la chance de s'approfondir. Alors, mon cher Messager, débarassez-nous des querelles qui vont appauvrir cet espace.
Nous n'avons que faire des débats politiciens, stériles et sans grand intérêt culturel du genre "Kabila aurait-il été chauffeur de Défao?". Franchement, si vous-vous orientez vers ce genre de littérature, vous allez attirer des ballets d'insultes entre fanatiques aveugles et, en général, des personnes qui ne connaissent pas l'histoire de ce pays, ni même le contexte culturel qui préoccupe les vaillants bloguers, bana Léo,  bana Matadi,  bana Mayumbu, bana Stanleyville, bana Elisabethville, bana Ciquillatville...Noius voulons échanger ce qui peut nous aider à écrire nous même notre histoire, cette histoire qui a Léopoldville comme espace commun d'échanges de la diversité d'éléments constitutifs de notre Congo-Zaïre...
MWANA MAYUMBU


 


Mwana Mayumbu,

J’ai bien enregistré votre remarque, et vous en remercie. Mon intention, en publiant cet article était de stigmatiser le mépris que notre société entretient à l’égard des métiers dits dévalorisants. Je n’avais aucune envie de provoquer la polémique entre partisans  de diverses tendances politiques de notre pays. C’est pourquoi j’ai refusé d’afficher à la une toute intervention à connotation politicienne.

 

Messager


Merci mon cher Messager.
La diffusion de mon observation est fondée sur ce souci de rassembler tous les congolais autour de la fibre culturelle. J'aimerais inviter les blogueurs de divers airs culturels du CONGO-KINSHASA à nous replonger dans, par exemple, les couloirs de l'art kuba, pende ( festival de Gungu), lulua, des danses nandé, de la sculpture mbala, ou kongo, des textiles kuba, de la joaillerie ou orfèvrerie yansi ou des arts guerriers ngbaka, de divers instruments de musique ( le langung' des Ambuun', le m'fung des bamputu de Due...et d'autres encore... Ici les amis peuvent me compléter largement)
Tous ces espaces, rassurez-vous, sont encore vierges. Les quelques fragments publiés dans la littérature ethnographique coloniale n'en visaient nullement l'objectif scientifique à proprement parler, sinon simplement à livrer aux curieux européens ce qu'on appelait à tort les pratiques sorcières ou magiques des noirs, personnages sans âme ni intelligence...Je sais que l'heure n'est plus à ce débat. Seulement, nous qui vivons actuellement en occident, nous sommes rendus compte que la modernité de nos pays d'accueil ne repose que sur un socle culturel ferme, réactualisé par le devoir de mémoire. Chaque région française ou allemande ou belge, pour ne citer que cet exemple, a ses recettes locales, ses chansons ou musiques locales, ses traditions socio-éducatives, vestimentaires et culinaires, et même industrielleset scientifiques...Cela s'appelle l'histoire d'une nation. Et, l'ensemble de ces éléments, outre l'histoire, la religion, les langages ( codifications et interprétations), l'art, le travail et diverses techniques artisanales font ce qu'on appelle une CULTURE.
Chaque société a sa culture, quel que soit son niveau de développement. Et, c'est fort de sa propre culture qu'un individu est capable de rencontrer l'autre ( appartenant à une autre culture). C'est cela l'interculturalité, condition d'épanouissement et de la rencontre des peuples.
Nos intellectuels africains, et plus particulièrement congolais, ont donc du pain sur la planche. C'est de se plonger dans ces études, au lieu de nous lancer tous derrière les politiciens...Force est de reconnaître certains travaux initiés aux années 70-80 par des compatriotes linguistes ( les centres d'études de linguistiques appliquées CELTA) , d'autres chercheurs des départements d'histoires et sciences sociales de nos ISP, de philosophie de nos fac., les initiatives des nos vaillants étudiants des bâtiments et travaux publics (Ibtp), l'académie des beaux-arts, de l'INA (Institut national des arts), de l'Isam (Institut des Arts et Métiers... qui ont essayé de revenir sur des formes et des contenus intrinsèques à notre culture. Ce sont des initiatives qui doivent se relancer maintenant, par notre propre volonté...
Les blogueurs de MBOKA MOSIKA participent à ce mouvement avec leurs différents apports informationnels, si petits soient-ils...

MWANA MAYUMBU

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Merci mon cher Messager.La diffusion de mon observation est fondée sur ce souci de rassembler tous les congolais autour de la fibre culcurelle. J'aimerai inviter les blogueurs de divers airs culturels du CONGO-KINSHASA à nous replonger dans, par exemple, les couloirs de l'art kuba, pende ( festival de Gungu), lulua, des danses nandé, de la sculpture mbala, ou kongo, des textiles kuba, de la joaillerie ou orfèvrerie yansi ou des arts guerriers ngbaka, de divers instruments de musique ( le langung' des Ambuun', le m'fung des bamputu de Due...et d'autres encore... Ici les amis peuvent me compléter largement)Tous ces espaces, rassurez-vous, sont encore vièrges. Les quelques fragments publiés dans la littérature ethnographique coloniale n'en visaient nullement l'objectif scientifique à proprement parler, sinon simplement à livrer aux curieux européens ce qu'on appelait à tort les pratiques sorcellières ou magiques des noirs, personnages sans âme ni intelligence...Je sais que l'heure n'est plus à ce débat. Seulement, nous qui vivons actuellement en occident, nous sommes rendus compte que la modernité de nos pays d'accueil ne repose que sur un socle culturel ferme, réactualisé par le devoir de mémoire. Chaque région française ou allemande ou belge, pour ne citer que cet exemple, a ses recettes locales, ses chansons ou musiques locales, ses traditions socio-éducatives, vestimentaires et culinaires, et même industrielleset scientifiques...Cela s'appelle l'histoire d'une nation. Et, l'ensemble de ces éléments, outre l'histoire, la religion, les langages ( codifications et interprétations), l'art, le travail et diverses techniques artisanales font ce qu'on appelle une CULTURE.Chaque société a sa culture, quel que soit son niveau de développement. Et, c'est fort de sa propre culture qu'un individu est capable de rencontrer l'autre ( appartenant à une autre culture). C'est cela l'interculturalité, condition d'épanouissement et de la rencontre des peuples.Nos intellectuels africains, et plus particulièrement congolais, ont donc du pain sur la planche. C'est de se plonger dans ces études, au lieu de nous lancer tous derrière les politiciens...Force est de reconnaître certains travaux initiés aux années 70-80 par des compatriotes linguistes ( les centres d'études de linguistiques appliquées CELTA) , d'autres chercheurs des départements d'histoires et sciences sociales de nos ISP, de philosophie de nos fac., les initiatives des nos vaillants étudiants des bâtiments et travaux publics (Ibtp), l'académie des beaux-arts, de l'INA (Institut national des arts), de l'Isam (Institut des Arts et Métiers... qui ont essayé de revenir sur des formes et des contenus intrinsèques à notre culture. Ce sont des initiatives qui doivent se relancer maintenant, par notre propre volonté...Les blogueurs de MBOKA MOSIKA participent à ce mouvement avec leurs différents apports informationnels, si petits soient-ils...MWANA MAYUMBU
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