Kabila aurait-il été le "chauffeur" de Défao ? Parlons-en !
Depuis un certain temps, une rumeur de plus en plus persistante circule dans les milieux des congolais de la diaspora, selon laquelle l’actuel président congolais Joseph Kabila, aurait souvent transporté le chanteur Matumona Défao, à bord de sa voiture taxi en Tanzanie. Par conséquent, ce dernier serait empêché de rentrer au Congo, de peur d’être arrêté par son ancien chauffeur devenu président. Cette rumeur made « radio trottoir » est devenue quasi banale pour tous les congolais de la diaspora. Elle s’est transmise de bouche à oreille au point de devenir aujourd’hui un secret de polichinelle.Dieu seul sait s'il existe un seul congolais de la diaspora qui n'aurait pas eu vent de cette rumeur.
Vraie ou fausse? Personne n'a jusqu'à présent apporté des preuves tangibles de sa véracité. Même les officiels congolais n'ont jamais démenti cette rumeur qui est en passe de se transformer en légende. C’est pourquoi , nous avons jugé utile de nous exprimer là-dessus, en respectant notre opinion exprimée à travers notre précédent article intitulé : « réviser radicalement notre échelle des valeurs ».
En effet, notre surprise vient du fait que cette rumeur est entretenue par ceux qui vivent en exil. Ceux qui sont confrontés jour et nuit aux énormes difficultés à trouver un emploi conforme à leur niveau d’études. Ils ont oublié que de tous les temps, à quelques exceptions près, les réfugiés ont toujours exercé de sales besognes .
Pourquoi ceux qui vivent à l’étranger s’étonnent-ils du fait qu’un réfugié comme eux, vivant dans un pays étranger, puisse exercer, à une
époque, le métier de taximan afin de survivre ?
Qui oublie que l'ancien président français Jacques Chirac ,avait été garçon de bar , ou serveur à New-York ? Lequel d’entre-nous peut prévoir son avenir et
prédire qui présidera le Congo dans 10, 20 ou 30 ans ? C'est éventuellement un réfugié "plongeur" à Londres, à Paris, à Genève, à Chicago , à Montréal ou à Luanda…aujourd’hui .Ou un
quelconque débrouillard.
En évoquant tous ces cas, nous n’avons pas
l’intention de jouer à l’avocat du diable. Notre position à l’égard du pouvoir en place au Congo est connue. Les congolais sont libres de critiquer ceux qui président aux destinés de leur pays
d’origine. Ils ont le droit de demander des comptes aux autorités actuelles sur toutes leurs promesses de campagne non tenues. Sur la situation socio-économique catastrophique. Sur leur
incapacité à gouverner. Sur l’insécurité et surtout sur la mollesse de Kabila à l’égard des Rwandais et de leur pion , le rebelle Laurent Nkunda. Mais critiquer quelqu’un pour avoir exercé un
métier à l’étranger, soit-il inférieur , est trop bas. (Messager)