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Publié par Messager

 Notre rareté de la semaine s'intitule Zanga-Zanga, chantée par l'orchestre Sosoliso vers 1973. Cette chanson cadre avec notre sujet, "gros bras"="petits cerveaux" ? Ceci prouve que la chanson se prête aux sujets les plus diversifiés. C'est pourquoi notre blog en a fait sa compagne de route .

Zanga-Zanga

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J
Comment peut-on aujourd'hui à Kinshasa, 48 ans parès l'indépendance et la pléthore de cadres de sécurité dont on dispose continuer que Kinshasa est devenue dangereux, alors qu'à peine sortie de l'indépendance, le Congo avec ses deux universitaires, a su gérer des situations hautement plus préoccupants, comme l'affaire Angwalima et Ngabidila? Est-ce parce que les congolais d'aujourd'hui sont dépassés - incapables de mettre à contribution leur intelligence, fait que gustige Franco dans sa lettre au DG : "Ebele ya bato babwaka babiki, baweli mosala ya kicommerçant". Quand est-ce qu'on va réhabiliter le "BIC", la réflexion au lieu de regler au coup par coup les problèmes du Congo?Un des ministres-Missionnaire qu'a eu le Congo reste à mes yeux Justin marie Bomboko. ses passages au ministères des affaires étrangères entre 1960 -1963, puis 1963-1964, ont permis à ce serviteur de l'état de mettre à contribution sa force d'analyse pour apporter des réponses adaptés aux problèmes des congolais. Franco et Longomba à travers la Chanson Justin Bomboko (1962) racontent mieux que les journalistes la force de persuasion de Bomboko, alors que le pays qui fait face à unemembre du Groupe de Binza, une sorte de groupe d'études et de stratégie qui a d'ailleurs aidé Mobutu à prendre le pouvoir."Avec le général Mobutu, MM. Nendaka, Kandolo, Ndele et Bomboko composent le groupe de Binza, appelé aussi « Binza Boys » par les Américains et « gouvernement de Binza » par les Égyptiens".L'efficacité ministériel de Bomboko s'explique donc par la qualité de son Groupe de Binza. Mobutu est militaire et spécialiste de la sécurité, Nendaka dispose des réseaux de renseignement à l'Est, Kandolo est un technocrate tout comme Ndele un spécialiste des finances. Grâce à cette polyvalence et aux analyses de ce groupe, que reconnaissait d'ailleurs les américains, le passage de Bomboko à la justice sera couronné d'un autre succès rétentissant: l'arrestation d'Angwalima.En 1963 en effet, le premier ministre Cyrille Adoula nomme Justin Bomboko à la justice, avec pour mission d'en finir avec Angwalima et un autre criminel Ngabidila. Six mois après, le sort de Angwalima était scellé. L'armée et la police ont travaillé ensemble, mutualisé, va mettre hors d'état de nuire le sieur Angwalima pour longtemps, avec une condamnation à perpétuité au bagne de Luzumu. Le verdict repercuté à travers les médias (radio, journaux et musiques) suffira pour dissouader tous ceux qui pouvait rêver d'un destin à la Angwalima.Il m'a paru nécessaire de souligner, au délà de l'aspect de groupe d'influence et de faiseur de roi qu'on lui a prêté, Bomboko avait réussi à monter à travers le groupe de Binza, une structure d'analyse stratégique. Il s'est d'ailleurs révélé utile tant pour la diplomatie congolaise que pour la  sécurisation de Kinshasa. Que Bomboko et le groupe de Binza ont mis un terme aux aventures d'Angwalima (qui était Mbuza), peu de textes (jusqu'à aujourd'hui) ne le mentionne. Heureusement la musique congolaise et nouveaux délinquants qui terroirisent aujourd'hui les paisibles kinois?...sûrement pas tous ceux qui sont "jétés" et chantés à longueur de chansons par la 4e et 5e génération de la rumba congolaise.Mwan'a Mangembo
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