Mwan'a Mangembo revient sur le cas Angwalima
Comment peut-on aujourd'hui à Kinshasa, 48 ans après l'indépendance et la pléthore de cadres de sécurité dont on dispose constater que
Kinshasa est devenue dangereux, alors qu'à peine sortie de l'indépendance, le Congo avec ses deux universitaires, a su gérer des situations hautement plus préoccupantes, comme l'affaire Angwalima
et Ngabidila? Est-ce parce que les congolais d'aujourd'hui sont dépassés - incapables de mettre à contribution leur intelligence, fait que fustige Franco dans sa lettre au DG : "Ebele ya bato
babwaka babiki, baweli mosala ya kicommerçant". Quand est-ce qu'on va réhabiliter le "BIC", la réflexion au lieu de regler au coup par coup les problèmes du Congo?
Un des ministres-Missionnaire qu'a eu le Congo reste à mes yeux Justin Marie Bomboko. ses passages au ministères des affaires étrangères entre 1960 -1963, puis 1963-1964, ont permis à ce serviteur de l'état de mettre à contribution sa force d'analyse pour apporter des réponses adaptées aux problèmes des congolais. Franco et Longomba à travers la Chanson Justin Bomboko (1962) racontent mieux que les journalistes la force de persuasion de Bomboko, alors que le pays qui fait face à un membre du Groupe de Binza, une sorte de groupe d'études et de stratégie qui a d'ailleurs aidé Mobutu à prendre le pouvoir.
"Avec le général Mobutu, MM. Nendaka, Kandolo, Ndele et Bomboko composent le groupe de Binza, appelé aussi « Binza Boys » par les Américains et « gouvernement de Binza » par les Égyptiens".
L'efficacité ministériel de Bomboko s'explique donc par la qualité de son Groupe de Binza. Mobutu est militaire et spécialiste de la sécurité, Nendaka dispose des réseaux de renseignement à l'Est, Kandolo est un technocrate tout comme Ndele un spécialiste des finances. Grâce à cette polyvalence et aux analyses de ce groupe, que reconnaissait d'ailleurs les américains, le passage de Bomboko à la justice sera couronné d'un autre succès rétentissant.
En 1963, le premier ministre Cyrille Adoula nomme Justin Bomboko à la justice, avec pour mission d'en finir avec Angwalima et un autre criminel Ngabidila. Six mois après, le sort de Angwalima était scellé. L'armée et la police ont travaillé ensemble, mutualisé leur moyen grâce à la médiation de Mobutu, la justice où trône Bomboko lui même, avec un procès hors-norme va mettre hors d'état de nuire le sieur Angwalima pour longtemps, avec une condamnation à perpétuité au bagne de Luzumu. Le verdict répercuté à travers les médias (radio, journaux et musiques) suffira pour dissuader tous ceux qui pouvaient rêver d'un destin à la Angwalima.
Bomboko et le groupe de Binza ont mis un terme aux aventures d'Angwalima (qui était Mbuza), aucun texte (jusqu'à aujourd'hui ne le mentionne. Heureusement la musique de Franco et d'autres Sosoliso nous le rappellent et des commentaires ,comme nous pouvons nous y appuyer pour expliquer à la nouvelle génération.
Qui va en finir avec les autres délinquants qui terrorisent aujourd'hui les paisibles kinois?...sûrement pas tous ceux qui sont "jetés" à longueur des chansons.
Mwan'a Mangembo
Un des ministres-Missionnaire qu'a eu le Congo reste à mes yeux Justin Marie Bomboko. ses passages au ministères des affaires étrangères entre 1960 -1963, puis 1963-1964, ont permis à ce serviteur de l'état de mettre à contribution sa force d'analyse pour apporter des réponses adaptées aux problèmes des congolais. Franco et Longomba à travers la Chanson Justin Bomboko (1962) racontent mieux que les journalistes la force de persuasion de Bomboko, alors que le pays qui fait face à un membre du Groupe de Binza, une sorte de groupe d'études et de stratégie qui a d'ailleurs aidé Mobutu à prendre le pouvoir.
"Avec le général Mobutu, MM. Nendaka, Kandolo, Ndele et Bomboko composent le groupe de Binza, appelé aussi « Binza Boys » par les Américains et « gouvernement de Binza » par les Égyptiens".
L'efficacité ministériel de Bomboko s'explique donc par la qualité de son Groupe de Binza. Mobutu est militaire et spécialiste de la sécurité, Nendaka dispose des réseaux de renseignement à l'Est, Kandolo est un technocrate tout comme Ndele un spécialiste des finances. Grâce à cette polyvalence et aux analyses de ce groupe, que reconnaissait d'ailleurs les américains, le passage de Bomboko à la justice sera couronné d'un autre succès rétentissant.
En 1963, le premier ministre Cyrille Adoula nomme Justin Bomboko à la justice, avec pour mission d'en finir avec Angwalima et un autre criminel Ngabidila. Six mois après, le sort de Angwalima était scellé. L'armée et la police ont travaillé ensemble, mutualisé leur moyen grâce à la médiation de Mobutu, la justice où trône Bomboko lui même, avec un procès hors-norme va mettre hors d'état de nuire le sieur Angwalima pour longtemps, avec une condamnation à perpétuité au bagne de Luzumu. Le verdict répercuté à travers les médias (radio, journaux et musiques) suffira pour dissuader tous ceux qui pouvaient rêver d'un destin à la Angwalima.
Bomboko et le groupe de Binza ont mis un terme aux aventures d'Angwalima (qui était Mbuza), aucun texte (jusqu'à aujourd'hui ne le mentionne. Heureusement la musique de Franco et d'autres Sosoliso nous le rappellent et des commentaires ,comme nous pouvons nous y appuyer pour expliquer à la nouvelle génération.
Qui va en finir avec les autres délinquants qui terrorisent aujourd'hui les paisibles kinois?...sûrement pas tous ceux qui sont "jetés" à longueur des chansons.
Mwan'a Mangembo