"Science sans conscience"...
"Science sans conscience n'est que ruine de l'âme".Cette citation de Rabelais fut jadis toute une devise à
la colline inspirée(Université Lovanium) .Quand l'enseignement au Congo tenait aussi compte de l'aspect moral.De l'école primaire à l'Université,en passant par le secondaire.Les écoles
confessionnelles majoritairement implantées à travers le pays depuis l'époque coloniale, avaient compris que l'éducation commence au berceau. C'est ainsi que certains élèves pourtant doués n'ont pu
achever leurs études par manque de discipline.La vie à l'internat par exemple était réglée comme dans une caserne: réveil matinal tôt le matin au coup de sifflet du curé,douche rapide,messe,petit
déjeuner,corvée,quelques minutes d'étude,cours,dîner au réfectoire,sieste,cours dans l'après-midi,sport,repas du soir,étude du soir, coucher....
Avec le recul,on peut considérer un tel emploi du temps comme trop rigoureux, mais il avait le mérite de façonner un type d'homme très différent de la génération actuelle.L'abandon des règles morales dans notre enseignement(nous y reviendrons prochainement),a engendré au Congo une jeunesse des plus insolentes au monde.Maniant l'insulte avec une aisance déconcertante.Sans scrupule. Sans respect.Sans repères.Cherchant toujours la vie facile.
Or,tout s'apprend dès le bas âge.De l'école primaire au niveau supérieur.Voici en guise d'exemple une récitation ou "botangeli" conçue pour les élèves du primaire à une certaine époque , en vue de les initier au respect et à l'assiduité à l'école.
Mwana Ngoingoi
Ngbo ajali mwana ngoingoi
Alingi kelasi nsoki te.
Alobi : " Nse !..kelasi ebe,
Buku ebe, bana babe,
Nalingi nkula yoko te !.."
----Kasi tata abengi ye
Abendi matoi maye
Alobi : " Ojali ngoingoi,
Meka moke kuyekola
Mpe na nsima osepela ! "
Lorsque le gouvernement a recouru de nouveau à l'enseignement confessionnel pour réparer les pots cassés,c'était trop tard. Les "mateya" prodigués aux "bilenge ya mwinda" n'ont fait que limiter les dégâts, mais n'ont pu redonner à notre jeunesse son image d'antan.
Écoutons la chanson Naye,de Stino Mubi,qui évoque l'époque de bilenge ya mwinda
Naye
Messager
Avec le recul,on peut considérer un tel emploi du temps comme trop rigoureux, mais il avait le mérite de façonner un type d'homme très différent de la génération actuelle.L'abandon des règles morales dans notre enseignement(nous y reviendrons prochainement),a engendré au Congo une jeunesse des plus insolentes au monde.Maniant l'insulte avec une aisance déconcertante.Sans scrupule. Sans respect.Sans repères.Cherchant toujours la vie facile.
Or,tout s'apprend dès le bas âge.De l'école primaire au niveau supérieur.Voici en guise d'exemple une récitation ou "botangeli" conçue pour les élèves du primaire à une certaine époque , en vue de les initier au respect et à l'assiduité à l'école.
Mwana Ngoingoi
Ngbo ajali mwana ngoingoi
Alingi kelasi nsoki te.
Alobi : " Nse !..kelasi ebe,
Buku ebe, bana babe,
Nalingi nkula yoko te !.."
----Kasi tata abengi ye
Abendi matoi maye
Alobi : " Ojali ngoingoi,
Meka moke kuyekola
Mpe na nsima osepela ! "
Lorsque le gouvernement a recouru de nouveau à l'enseignement confessionnel pour réparer les pots cassés,c'était trop tard. Les "mateya" prodigués aux "bilenge ya mwinda" n'ont fait que limiter les dégâts, mais n'ont pu redonner à notre jeunesse son image d'antan.
Écoutons la chanson Naye,de Stino Mubi,qui évoque l'époque de bilenge ya mwinda
Naye
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