De drôles des mères, de drôles des mamans!
Chez-nous, une femme, quel que soit son âge, est
avant tout une mère, une maman. Ainsi dès son jeune âge, on l'entraîne à jouer son rôle de future mère. Ses parents l'appellent maman, surtout si elle porte le nom de la mère du père ou de la
mère. En l'absence de la maman,on lui demande de s'occuper de ses frères et soeurs.bref, elle est la remplaçante désignée de la mère au foyer.
Par ailleurs, une épouse joue aussi le rôle d'une maman auprès des son mari. C'est-à-dire qu'elle ferme parfois les yeux
sur certains égarements de son mari-considéré comme un éternel enfant-dans le but de sauvegarder la cohésion
familiale.
Ceci dit, on peut affirmer que chez-nous, la femme est le véritable pilier familial.En période faste, c'est elle qui
assure l'équilibre au sein de la famille. En cas de crise, c'est encore elle qui se coupe en morceaux pour la survie du foyer:petit commerce;ristourne ou likelemba;contact avec le
voisinage;jardinage;....
Curieusement,pour certaines femmes, cette bravoure s'estompe dès qu'elles attérissent en Occident ou "mboka ya basi".On
dirait que le fait de traverser les océans les a métamorphosées.
Ces braves femmes d'hier attirées par les avantages sociaux, oublient soudain leur rôle de mères et se mettent à
martyriser leurs maris.Elles profitent de la moindre dispute pour chasser leurs conjoints.Certains mariages religieux sont organisés clandestinement en vue de permettre aux femmes de pouvoir
garder leurs sacré statut de "femmes seules".A ce propos, quelle est la valeur d'un mariage religieux qui n'est pas reconnu officiellement? Où est la soumission à l'autorité civile prônée par la
Bible?
Qui plus est que les hommes sont parfois accusés faussement de viol par leus épouses,voire leurs propres filles en quête
des "dommages et intérêts".
Où sont passées toutes ces vertus des mères congolaises? Telle est la question qu'on est en droit de se poser.
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