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Publié par Messager

Nous reprenons notre ronde  des  activités qui comblaient notre temps libre au pays.
Après le football, le cyclisme, la boxe,  nous voici au milieu du ring , non pas pour y affronter un quelconque catcheur, mais pour  jeter un regard rétrospectif sur ce loisir par excellence, qui se pratiquait  souvent en soirée.

Au Congo, le catch s'est développé tardivement. Ses premiers pratiquants sont des lutteurs reconvertis, à l'exception de Edingwe, qui a commencé par la boxe.
C'est par la télévision publique que le catch a opéré son incursion dans les moeurs populaires au cours des années soixante. Fasciné par le spectacle  qu'offrait les combats de catch télévisés, le public a fini par succomber au charme de cette discipline .
Un autre facteur de taille  ayant favorisé le goût du public pour ce "sport" particulier est le festival international de catch qui fut organisé à Kinshasa, vers la fin des années soixante, avec un certain Jimy Doula.

Après ce festival, certains catcheurs congolais, originaires de la province orientale, entre autres, Kele Kele, et Botowamungu, vont se révéler au public. Kele Kele finira même par être sacré champion du monde, à l'issue d'un tournoi organisé à l'étranger.

Mais le catch a véritablement conquis les coeurs des Kinois et des Congolais avec l'avènement de Ndonda Puma Noir et Edingwe. Ce dernier particulièrement a su allier admirablement  techniques du catch, pratiques magiques, et sens du spactacle.
Dès lors, les combats de catch étaient précédés par des carnavals et des fanfares à travers les rues, de sorte que personne ne voulait les rater . Des cris tels que "Edingwe, Edingwe, moto na ngenge", ou "papa  aye Wemba", étaient devenus familiers.

Nous nous souvenons encore ,comme si c'était hier: de la coiffure grotesque de Edingwe et ses pas de danse sur le ring; des coups de reins de Bosei 1er, avec sa jupe à l'écossaise;  de la culotte de Kanza et ses prises par le nez; des  acrobaties de Tao-Tao; des esquives de Lubuele Zéphir; du masque de "Puma noir"; du crane chauve à la "baba" de Muakanu Zarack; de l'élégance de Botamba "Hercule"; des doubles pattes dans le vide de Selemani Modja;de la canne de Litanda "Jaguar";des allures de Ilunga "Police belge"; de l'embonpoint de Tipie, le "mundele";de la résistance de "Machine de guerre"; des coups de poings de Lango "Mic-Mac"; des grimaces de "Baby Ndoki"; et de la bible d'un certain catcheur dont nous avons oublié le nom.
Par contre nous n'avons pas oublié l' accident routier  survenu aux environs de la rivière Kwango, qui avait occasionné le décès de nombreux catcheurs, parmi lesquels Botamba Hercule, que tout Yolo avait conduit à sa denière demeure,

 

Messager

 
Edingwe.jpg

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E
Quant est ce que les demonstrastions ou le sport du catch est pratiqué comme magis
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B
De la bible c'est Alléluia il vit en Angola je suis de 84 mais j'ai participé qd même au chat l'année 70-....
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M
<br /> Mon cher léo, je viens de lire ton méssage depuis Paris, par l'entremise de Mbokamosika; franchement je suis content de savoir qu'un ami que j'ai vu il y a plus de 20 ans cherche mes coordonnées,<br /> c'est vrai qu'on s'est perdu de vue; de ce fait je te communique mon numéro de téléphone : 0635104945. Dès que tu veras ce message n'hésite donc pas à me téléphoner, et me donner un numéro où je<br /> pourrai te joindre.Mon adresse mail est la suivante : estevaosebastien@yahoo.fr.<br /> <br /> <br /> ESTEVAO SOBA DE SOBA (STEVE) depuis Paris <br />
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L
<br /> A part   Mayavangwa et Mahokola, tous deux, entreneurs de catch, morts en 1982 dans l'accident de maindombe dans le bandundu.Je me souviendrai toujours de ce jour lugubre de 1982<br /> sur la rue bagata à yolo-nord où habitaient l'arbitre de catch Fika Corbillard, frère du directeur de l'Afridex et botamba Hercule, alias Ekule, grand-frère d'un ami du nom de Boleki.J'allais<br /> quasi tous les jours à yolo, rendre visite à mon pote stevao sebastien dit soba ou steve avec qui j'ai terminé mes humanités.Si un mbokatier a les coordonnées de ce dernier, qu'il me les<br /> transmettent car, cet ami habite en france mais, je l'ai perdu de vue.Lors de ce double deuil, il y avait un monde fou.Il faut dire que le catch avait le vent en poupe pendant cette période. sur<br /> bagata, j'ai connu aussi Jean-simon enyeka dit jeansi, Mavos, Neves(frère de soba),Jean dit Guillaume,Fils malanda nzinga, Baravé.Ils étaient presque tous des élèves du feu Botamba Hercule<br /> dans le clud Essende.Moi-même j'ai failli en faire également partie.aptès  la mort de botamba, c'était Maitre Djo Nsumbu qui était devenu entraineur titulaire du club, secondé par hyppan sec<br /> bidens(décédé) et un certain nzuzi ou nsimba, alors étudiant à l'ista.Il y a tant d'anecdotes  raconter mais, je dois aller faire une course pour mes filles.<br />
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M
<br /> <br /> je suis tres decue en citant les nom des catsheur vous avez oublier l.entreneur mayavanga le rii celui qui fut le grand entreneur du catsh congolais de tous le temp qui est a cet accident routier<br /> de maindombe ce grace a lui qu.il ya le catsheur comme edingwe selemani zarak botamba etc...je suis son fils demander a edingwe il vous diras qui est mayavanga on est change pas l.histoir merci<br /> <br /> <br /> <br />
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L
bonjour monsieur mayavanga, si vous relisez mon commentaire, le nom de votre illustre papa figure en première ligne.Je rappelle que votre père fut un grand entraîneur, papa kanza qui vient de nous quitter en août 2016 l'a souligné lors d'une de ses nombreuses interviews données lors de son sejour en Belgique(Liège).