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Publié par Messager

 

Le 2 décembre 1967,  Léon Mba,  qui a dirigé le Gabon de 1961 à 1967, s’éteint à Paris, en France. Bien avant sa disparition, il a eu le temps de désigner son Vice-Président, Albert Bernard Bongo, âgé de 32 ans, comme son successeur..

Cet événement est certainement consigné dans les annales de l’histoire, mais aussi et surtout gravé sur des supports sonores, concrètement sur un disque vinyle intitulé « Décision approuvée », une composition de Hilarion Nguema et l’orchestre Afro Succès du Gabon.

Cette œuvre figure parmi les vestiges des éditions Ngoma, offerts jadis par le très regretté Mr Flamming, dont une bonne partie de dotations a déjà été diffusée sur notre site. Une fois de plus, nous nous inclinons devant sa mémoire.

Pour revenir à l’air de Hillarion Nguema,  rappelons que ce qui peut être considérée de propagande aujourd’hui, revêtait à l’époque un caractère patriotique dans la mesure où la jeune population africaine faisait encore confiance aux leaders politiques, peu gourmands et moins égoïstes que les leaders actuels.

Même aujourd’hui, une telle œuvre a le mérite d'allier l’utile à l’agréable. L’utile est constitué par sa référence à l’histoire du Gabon.  Tandis que l’agréable est représenté par sa belle mélodie basée sur le rythme et la danse à la mode à l’époque, en l’occurrence « Boucher ».

Soulignons que la chanson « Décision approuvée » est  associée avec une autre œuvre de Hilarion Nguema: « Je demande divorce », à travers une compilation que nous proposons aux mbokatiers en guise de bon week-end.

Ces deux tubes Gabonais des années ’60 démontrent, comme nous l’avons déjà mentionné, que la musique congolaise s’étend sur un espace plus large de l’Afrique.

Messager

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A
Meri Mbokamosika d'avoir programmé ces chansons de Hilarion Nguema, qui est vieux actuellement. J'observe que comme le dit Mr Blondé, les paroles sont aujourd’hui assez choquantes; mais pour ma part, c'est un fait historique, qui décrit somme toute ce qui s'est passé: le choix de remplacer Mba par Bongo était français et non pensé par les gabonais.<br /> Les chansons sont mes répères historiques, et chaque fois que j’écoute une, m viennent les images e poque.<br /> Merci
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M
L 'aspect historique des chansons est très important
B
Bonsoir à tous les Mbokatiers et bon Week-end!<br /> mon cher MESSAGER, quand en 69 j'acquérais ce vinyle 45 tour, j'avoue que j'étais sous le charme l'aspect poétique de la composition de Hilarion Nguema. DECISION APPROUVEE était quelque chose que je fredonnais sans cesse. Mais devenu adulte, j'ai un autre regard et une autre appréciation de cette chanson qui reste tout de même un succès. En effet les passages comme " Devant le père de la communauté Charles DEGAULE, notre cher papa Léon Mba l'a proclamer dans Paris", "C'est décidé et approuvé, abat les jaloux, les fauteurs de troubles, les insatisfaits" etc fouètent le coeur du patiote africain que je suis devenu. Pour que cette décision du genre monarchique soit validée, il a fallu la caution de DEGAULLE. Et puis, un président africain est désigné par un individu et la chanson là peut être interprétée aujourd'hui comme "c'est décidé on s'en fout des autres qui ne l'acceptent pas". Et c'est cela qui perdure et fait souffrir l'Afique. Si non, c'est une belle mélodie.
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M
Salut mon cher Blondé<br /> Ce que tu viens d’évoquer c'est 'illustration même du paternalisme français. En ce qui concerne le Gabon, j’estime que rien n’a changé. Pauvre Afrique.<br /> <br /> Messager