"ANNIE YA BATO", UNE RARETÉ DE YÉYÉ NATIONAL OFFERTE PAR L’AMI COMMUN
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Juillet 1964 : orchestre Yéyé National (Bruxelles) de Jean-Pierre Nimy Nzonga (fondateur et guitare solo) ; avec Macaire Mangaya (chant et chef d’orchestre), †Louis Maxime Mongali Max Maxime (chant), Oscar Nsukami Balkis (chant), Isidore Nzanga Zizi (chant), Antoine Bokito Tony Dee (chant), †Roger Nimy Bouboul (chant), Léon Perry Bisengambi (chant), †Roger Kwamy Mambu Nzinga (chant), Max Mayaka (chant), Léon Ebeya Belon (guitare basse), Benoît Lubanda Benito (guitare), Léopold Bolemole Hammard (maracas et trésorier), Disu Ngelesi Pierre DEP Michelson (Tumba), Edmond Robson Tsasa (guitare), †Francis Bolenge Fifi (tumba), Christophe Mukoy (drums), Jacques Lumpungu (saxophone), †Shaumba Mulangala Bonita Bob Smith (tumba), †Arthur Lundu Lunart (guitare), Célestin Nyamaseko (chant), Edouard Monkato (tumba), †Charles Gaby Diomi (guitare), Eugène Diomi Ndongala (guitare) ainsi que le big manager Jean-Baptiste Mulemba Makubi dit Man Elijah (percussionniste).
Il y a quelques jours, l’ami commun, nous a offert par le biais de notre frère Simba Ndaye, trois raretés de l’une des premières formations des belgicains, en l’occurrence Yéyé National. Parmi ces œuvres dont les noms des auteurs sont en gras sur la liste encadrée ci-dessus, une seule a été vulgarisée et diffusée sur notre site. Les deux autres, y compris celle que nous programmons aujourd’hui sont inédites, pratiquement inconnues du grand public.
En parlant des belgicains, force est de souligner qu’il s’agit des étudiants ayant bénéficié des bourses d’études au lendemain de l’indépendance en vue de parfaire leurs études universitaires en Europe, dans le cadre de la politique de l’africanisation des cadres en République démocratique du Congo.
Mais en scrutant rapidement la liste, on se rend compte que la plupart de ces étudiants sont issus de l’élite politico-militaire des années ’60. Nombreux sont ceux qui avaient brillamment achevé leurs études et occupé des postes de premier ordre dans l’administration et dans l’enseignement.
Ce week-end, savourons d’abord "Annie ya bato", de Balkis en attendant les deux autres ultérieurement.
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