Non, non et non, les pseudos Banyamulenge ne peuvent être ''nos frères''' par automatisme !
Chers lecteurs d’origines congolaises.
Le problème des immigrés rwandais soulevé hier à Londres par Félix Tshisekedi concerne tous les congolais dans la mesure où il touche à l’intégrité de la RDC.
En cherchant à brader la nationalité congolaise, tout congolais intègre et jaloux de la souveraineté de son pays s’est senti trahi par celui qui devrait le protéger.
Même dans une monarchie, on consulte les forces vives de la nation avant de prendre de grandes décisions. Où est l'Etat de droit?
Le moment est venu pour chaque patriote, d’exprimer sa désapprobation à travers des écrits.C’est ainsi que nous publions la première réaction qui nous est parvenue, en attendant les autres messages.
Messager
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Conseil National de la Résistance Congolaise (CNRC)
Non, non et non, les pseudos Banyamulenge ne peuvent être ''nos frères''' par automatisme !
‘’La fraternité ne se décrète pas. C’est un état d’esprit qui se traduit par un comportement et des actes précis’’, MME
Les Banyarwanda qui, par forfaiture ou imposture, se font nommer Banyamulenge, ne sont pas des congolais ''bona fide''. Que Félix Tshilombo, ci-devant masque de ''Kabila'', le clame haut et fort relève de la compromission. Le semblant de président a insulté notre intelligence, a méprisé le peuple congolais, a craché sur nos martyrs et a fait le jeu des bourreaux de notre peuple et ceux qui veulent du mal à notre nation.
En tourisme à Londres, l'homme qui a trahi le peuple congolais s'est livré à son exercice favori : bonimenter, flouer et blablater. A des congolais mobilisés moyennant finances, il a tenté, sans succès -les huées fusant très souvent-, de faire accepter l’inacceptable.
Sur la balkanisation, Tshilombo a botté en touche. Faisant dans l'esquive, il s'est évertué à banaliser la situation. ''La balkanisation relève d'une campagne mensongère menée par des ''ndoki'', entendez sorciers, qui cherchent à semer la zizanie'', a-t-il grogné sans convaincre l'assistance et sans se convaincre lui-même...
L'insulte dans la bouche, il a bavé sur les opposants, la diaspora patriotique et tous ceux qui ont pour tort de dire la vérité sur l'état réel de notre pays et les menaces qui nous guettent : l'occupation, la balkanisation, son incapacité à être président et la cacophonie qui règne dans la gestion des affaires nationales depuis qu'il a conclu son deal contre le peuple congolais.
Le long sa maladroite adresse, Félix Tshilombo a fait usage de l'ubwenge -mensonge institutionnalisé et sans limite propre aux rwandais- dans presque tous les sujets qu'il a abordés. Mais il l'a appris à ses dépens lorsqu'il a tenté de convaincre les congolais que les Banyamulenge sont ‘’des congolais’’ et ''nos frères''. Des huées ont fusé de partout et le reste de son baratin s’est fait insipide.
‘’Les Banyamulenge sont des congolais’’. Cette affirmation puérile de la part de quelqu'un qui joue au président dénote de l'inculture et de la légèreté. Si nous ne refusons pas à ceux qui se naturalisent légalement et prennent de ce fait notre
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nationalité, le mari de la rwandaise Nyakeru doit savoir que la nationalité est une affaire de souveraineté et on ne la brade jamais!
Qui sont ceux qui, par imposture, se nomment Banyamulenge? La première réponse est celle-ci: ‘’Les Banyamulenge, littéralement ''ceux qui viennent de
Mulenge'', une montagne de l'Itombwe, sont un groupe rwandophone vivant dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC). Ils vivent essentiellement dans les provinces du Nord-Kivu et Sud-Kivu, dans la zone proche de la frontière avec le Burundi’’. .
Ainsi, quand on parle des Banyamulenge, leurs origines rwandaises surgissent automatiquement. Des rwandais, des rwandophones et non des congolais d'origine. Or, dans tout pays qui se respecte, la nationalité est un privilège de droit pour les autochtones. C’est dans ce contexte que, sous Mobutu, il y avait la nationalité et ''la petite nationalité’’ pour ne pas loger les personnes naturalisées à la même enseigne que les autochtones.
Par ailleurs, ces Banyamulenge, arrivés chez nous comme réfugiés, par vagues successives, ne peuvent se prévaloir de la nationalité congolaise sans avoir entrepris des démarches légales qui confèrent ''la petite nationalité’’. Ne peuvent être congolais que les Banyamulenge qui ont formellement demandé et acquis la nationalité congolaise.
Félix Tshilombo doit le savoir que, c'est dépouiller le pays de l'un de ses attributs de souveraineté, que de vendre aux enchères ‘’notre nationalité’’. En parlant des Banyamulenge, il a donné l'impression que, ces gens qui ont pris les armes contre notre pays, sont des martyrs ou des congolais mal-aimés. C'est blasphémer !
L'histoire de notre pays retiendra que ce sont ces mêmes Banyamulenge qui ont pris les armes contre notre pays et en ont sapé ses solides fondements d'antan. Ces mêmes Banyarwanda, pour proprement les nommer, ont occasionné un génocide de plus de 12 millions des congolais. Est-ce qu’un seul jour, ils se sont sentis coupables et ils ont demandé pardon? Que nenni!
Fayulu; président élu, a dernièrement prié Tshilombo de renoncer et de dénoncer le deal, mais, aussi et surtout, de demander pardon au peuple congolais. En somme, c'est le seul remède qui reste au rejeton d'Etienne Tshisekedi pour commuer les effets de sa trahison. Sinon, il peut discourir et insulter, il ne convaincra que lui-même.
Madrid, 19 janvier 2020
Mohamed Mboyo Ey'ekula
Porte-Parole du CNRC