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Publié par Messager

De jeunes dames affectées à la salubrité de la ville de Maputo !

Deux jeunes dames affectées à la salubrité de la ville de Maputo

Lors de notre retour en Afrique, l’occasion nous a été fournie de visiter quelques villes, entre autres celle de Maputo, au Mozambique. Dans l’ensemble, nous étions très curieux durant ce séjour d’évaluer l’évolution des pays africains des décennies après, en nous référant naturellement aux pays occidentaux.

En ce qui concerne la ville de Maputo, nous avons constaté beaucoup de réalisations sur le plan des infrastructures, symbolisées particulièrement par l’inauguration le jour de notre arrivée (10 novembre 2018), du plus long pont suspendu d’Afrique, le Pont Katembe, reliant le Mozambique à l’Afrique du Sud.

Le plus long pont suspendu d'Afrique (680 m de long et 141 m de haut)

De jeunes dames à la salubrité de la ville de Maputo.

En dehors des infrastructures, nous avons constaté depuis le balcon de notre hôtel, un jour avant notre départ, deux jeunes dames en uniformes jaunes, en train de nettoyer la rue. Curieux, nous avons eu le réflexe de les photographier discrètement en guise des preuves de notre témoignage. En même temps, tout en appréciant le travail de ces jeunes dames, nous avons remarqué que physiquement, elles étaient plutôt sveltes comme le montre les photos, contrairement à la majorité de femmes de Maputo aux rondeurs plus marquées, à l’instar des femmes africaines.

Au-delà des aspects purement esthétiques, l’implication des jeunes dames dans la salubrité de la ville de Maputo devrait interpeller les consciences de beaucoup d’africains qui considèrent qu’il existe encore des travaux dégradants.

Par ailleurs, l’exemple de ces dames nous renvoie à notre article intitulé « Réviser radicalement notre échelle des valeurs », publié en 2007 et qui peut être consulté sous ce lien :  http://www.mbokamosika.com/article-13409540.html

En ce qui concerne les rondeurs des femmes africaines, vous pouvez vous référer à notre article publié en 2007 à travers ce lien : http://www.mbokamosika.com/article-12045988.html

 

Messager

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N
Cher Messager,bonjour et merci de votre constat du fait qu'il n'y a pas de sots métiers et il n'y a que de sottes gens! Et cet adage est un dicton international! Qui pourrait le mettre en doute?Si tous les pays,du monde,étaient bien organisés avec des services efficients comme tels,est-ce que la plupart des gens seraient contraints de quitter leurs pays? Vous connaissez bien la Suisse Alémanique,et,celle-ci que j'avais visitée il y a des décennies,je me souviens bien de l'Oberland Bernois,avant la sécession du jura,aujourd'hui avec des tentatives de Moutier de rejoindre le jura libre via le groupe"bélier"sans oublier Appenzell et Uri. Enfin,vous avez vu comment le travail est bien agencé et que tout est valorisé. A plus,bien à vous.
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P
Je suis d'accord. C'est Shoprite et les autres supermarchés sud-africains qui sont coupables des rondeurs.
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P
Cher Messager,<br /> Je suis à Maputo depuis le 27 novembre et je quitte le 8 décembre. Trop occupé pour les réflexions auxquelles tu t’es livré, mais, en lisant cet article, j’ai aussi l’impression que la moyenne des silhouettes arrondies est probablement plus modeste qu’en Afrique du Sud, au Lesotho, au Botswana et à eSwatini (jusque très récemment appelé Swaziland). <br /> <br /> Je n’ai vu le pont qu’en survolant la ville de nuit avant l’atterrissage. Je n’aurai pas le temps d’y aller.
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M
Cher Pedro,<br /> Ce pont vaut la peine d'être visitė. De toutes les façons, tu auras tjs l'occasion de le visiter un jour.<br /> S'agissant des rondeurs, les mozambicaines sont au niveau des Sud'Africaines il y a 26 ans. Je pense que Shoprite qui serait L'ancien Chechers est en train de transformer les mozambicaines avec les Inkumazi.<br /> Messager
S
Tu as raison sur toute la, voire sur toutes les lignes, mon cher Messager. Comme dit l'adage: "Mosala ya zoba ezali te". Merci pour ces belles images ainsi que pour ton témoignage.<br /> Simba Ndaye
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M
Je t'en prie.<br /> Msg
S
Cher Messager,<br /> Dès que je le peux, je plonge volontiers dans les archives de Mbokamosika. Et j'y découvre toujours des articles fort intéressants. Or, je dois avouer que tes deux articles, en lien ci-dessus, m'avaient totalement échappé. Tu as bien fait. Non seulement, ils sont intemporels mais ils sont également bien équilibrés et appellent, 11 ans après, à un débat intelligent et toujours non tranché. Qu'il s'agisse de l'adaptabilité de nos économies au travail manuel qu'aux ''belles rondeurs'' de nos femmes. Au passage, je revendique être pleinement concerné, ma moitié depuis 36 ans en est richement pourvue (de rondeurs). <br /> Juste une question: ton observation en rapport avec la sveltesse de ces deux dames indique-t-elle que ces dernières ne seraient pas originaires du Mozambique? Je n'ai pas saisi le rapport. Merci de me situer. <br /> Dernière chose mais tu as dû l'avoir remarquée sur place: l'air de rien, le Mozambique, qui était classé dans les bas-fonds de l'indice de développement humain il y'a à peine 40 ans, à l'orée de son indépendance, le Mozambique est entrain d'avancer à grands pas. Il suffit de consulter les chiffres macro-économiques de ce pays, lequel a également connu les affres de la guerre civile. Mais çà, toi qui en revient, tu es le mieux placé pour nous en dire plus.<br /> Simba Ndaye
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M
Cher Nyanguila,<br /> Merci pour cette contribution. Effectivement, le nettoyage en Suisse Alémanique est principalement effectué par des Cantonniers suisses, épaulés par quelques expatriés. Depuis que je vis en Suisse, j’ai déjà vu dans mon canton seulement deux africains affectés au ramassage des déchets destinés à être transformés en électricité.<br /> Un des Cantonniers de notre ville fut membre de notre église. Il est décédé il y a quelques années, suite à un accident de circulation à bord de sa moto. Un de ses deux enfants a suivi sa scolarité avec mon fils cadet, depuis l’école gardienne. Ce frère en Christ aujourd’hui décédé était propriétaire de deux immeubles. Comme je l’ai déjà souligné, c’est en Suisse où l’adage selon lequel « il n’y a pas de saut métier » a trouvé son sens. Un ouvrier qualifié gagne sa vie mieux qu’un employé de banque. Les élèves préfèrent suivre une bonne formation professionnelle que le parcours universitaire.<br /> <br /> Messager<br />
N
Cher Messager et autres frères intervenants,je vous remercie pour votre article sur la ville de Maputo,ex-Lourenço Marques du temps colonial portugais-Moçambiques,aujourd'hui Mozambique! C'était une grande ville moderne,depuis les années cinquantes,au standing européen à l'architecture un peu gothique et baroque. Enfin,quant au travail manuel,en ce qui concerne l'assainissement pour le nettoyage et ramassage d'ordures ménagères,détritus et feuilles mortes,c'est une fonction essentielle indispensable pour l'hygiène en général. Il y a plus de quarante ans,la Suisse était en tête en la matière en Europe.Et bien avant l'arrivée des immigrants,les Suisses,eux-mêmes,s'occupaient de ce travail et le faisaient très bien par deux fois par jour. Enfin,de ce fait,la Suisse était le modèle de propreté,avant,et a été rejointe par d'autres pays européens,en la matière,par après. A plus et bien à vous et salut à notre vaillant Messager.
M
Mon cher Ndaye ,<br /> J'ai observé bcp des faits durant mon voyage, comme je l'avais déjà souligné. Lorsque j'avais voyagé au Mozambique il y a 26 ans, ce fut à l'époque de Shissano, aujourd'hui, ce pays est à son 5e ou 6e président. Selon le taximan qui m'a fait promener Maputo, le dernier président a perdu le pouvoir pour avoir été impliqué dans la corruption.<br /> En ce qui concerne les dames, elles sont mozambicaines. J'ai mentionné leurs silhouettes pour les opposer à la pondération moyenne de mozambicaines. De côté-là, la majorité de nos femmes sont concernées, la mienne comprise. Raison pour laquelle j'avais titré : les rondeurs de nos femmes.<br /> Si tu m’as lu entre les lignes, tu auras remarqué que le développement d'un pays a un rapport direct avec le caractère dominant de son peuple. Quand de jeunes dames s'investissent dans les travaux de voirie, qu'en sera-t-il pour les hommes ? C'est l'une des raisons de la santé économique du Mozambique aujourd'hui.<br /> Enfin, cet article est un clin d’œil à mes propres compatriotes, qui misent plus sur leur paraître oubliant que chacun mangera à la sueur e son front.<br /> <br /> Messager<br />