Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

Publié par Samuel Malonga

Faugus Izeidi parle de son apport dans la musique congolaise

Dans un entretien avec Barly Baruti sur Rumba Maliba, Faugus Izeidi parle de lui et de son apport dans la musique. L’homme n’est plus à présenter car il a révolutionné la chanson congolaise avec l’invention de la guitare mi-solo. Cette quatrième guitare qui s’est ajouté à côté du solo, de la basse et de la guitare rythmique a donné un souffle nouveau à la musique congolaise moderne.

 

La quête à l’épanouissement commence dès son retour du Cameroun en 1964. Son ouïe artistique fait qu’il découvre une faille jusque là inconnue par ses collègues. Les premiers mi-solos commencent en 1964 dans l’African Fiesta, d’abord avec la chanson Mama Égée de Roger Izeidi où il fait le duo avec les trompettistes puis avec Café Rio de Rochereau. Faugus livre dans l’entretien des anecdotes relatives à l’enregistrement de ces deux tubes.

 

L’entrevue est une sorte de continuité de ce qu’il a écrit dans son livre. Du musicien de réserve, qu’il était, L’artiste trace son propre chemin pour se faire Faugus comme il le dit lui-même. Pour cette découverte qui a bouleversé la musique congolaise moderne, le Congo lui doit une sincère reconnaissance.

 

Samuel Malonga

 

VOICI L’ENTRETIEN MANQUANT

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
C
Mon frère Pedro...tu as réveillé bien de souvenirs en moi...La hantise qu'une corde de guitare se casse pendant un concert était bien réelle...si cela arrivait pendant qu'on jouait une chanson et que la piste était bondée...comprenez mon émotion. Souvent, il manquait les fils de rechange, il fallait du temps pour ré accorder tout ça...un vrai cauchemar. Aujourd'hui, les fils de guitare sont plus résistantes, brûlent moins les doigts...à l'époque, jouer à la guitare basse pendant une heure était un calvaire. Les doigts des bassistes étaient bien cramés par les cordes. Bonne évolution technique pour l'aisance des instrumentistes...Mais beaucoup ont perdu l'oreille musicale originale qui s'acquérait suite au long travail sur les guitares. Rappel: les fils de frein de vélo servaient bien de fils de guitare, il fallait bien trouver une astuce pour se dépanner, article 15: débrouillez-vous...RD Congo, mboka ya Faugus Izeidi, ezali Libanga ya Talo...<br /> <br /> Claude Kangudie.
Répondre
P
Après avoir suivi cet entretien, deux petits commentaires me viennent en tête. Le premier est que, pour nous qui ne jouons aucun instrument, qui n’avons pas l’oreille musicale pour percevoir la lacune que la mi-solo a comblée par rapport à des chansons qui n’avaient pas cet apport et qui pourtant nous semblent assez « pleines » même de nos jours (je pense à une chanson comme Jamais Kolonga – Simba ngai makasi soki otiki ngai nakokweya, etc…) et qui ne comprenons pas la différence entre ré, mi et si-bémol, cette démarche a surtout servi à faire en sorte que Faugus cessa d’être un guitariste de réserve. C’est-à-dire, si Déchaud et Nico étaient présents, Faugus serait aussi sur scène. Je me demande ce qui se passait quand l’un d’eux était absent après la découverte de la mi-solo. En tout cas, une chanson comme Café Rio ne pourrait pas se passer de la partition que Faugus imite. Et puisque l’accompagnateur doit être là, je me demande ce qui se passait quand c’est justement l’accompagnateur qui était absent. Le deuxième commentaire est que les petits orchestres qui avaient déjà du mal à se procurer des guitares avaient maintenant la difficulté comble d’acheter une quatrième guitare. Et les congolais qui doivent à tout prix sauver la face se donnaient de la peine pour trouver cette quatrième guitare, à une époque où le concert pouvait être annulé quand une seule corde d’une des guitares se cassait, comme, si je ne trompe pas, Crispin Lukoki nous a raconté un jour.
Répondre
S
Oui mon cher Pedro, Faugus est un génie musical. Parvenir à trouver la faille qui existait dans la musique congolaise prouve qu'il a une bonne oreille. La sienne a la finesse d'un félin. En principe, il devrait être primé pour sa "découverte" inédite. Chapeau l'artiste!
S
Je viens d'envoyer l'entretien qui manque. Toutes mes excuses pour ce désagrément..
Répondre
C
Mbuta SamWele kolele ? Mais où est cet entretien dont tu parles ? Futu Augustin dit Faugus, Izeidi Augustin, un très grand parmi les géants de la musique congolaise...Sa place sera parmi les siens, les Monstres Sacrés de la musique congolaise. Que notre Dieu du Congo lui accorde longue vie...RDC, mboka ya Siongo Bavon, ezali Libanga ya Talo...<br /> <br /> Claude Kangudie.
Répondre