Encore des raretés du « Négro-succès » provenant des combles de l’ami commun.
Encore des raretés du « Négro-succès » provenant des combles de l’ami commun.
En Afrique traditionnelle, les mamans ont l’habitude de sécher de la viande ou du poisson sur l’étalage au-dessus du foyer, avant de les stocker dans le grenier. Lors des intempéries, elles en ressortent discrètement quelques morceaux et en font un repas-surprise.
Sur mbokamosika, l’ami commun joue ce rôle des mamans prévoyantes, qui mettent à l’abri une réserve alimentaire, indispensable en cas de besoin. Grâce à son instinct de conservation, il nous permet , depuis une bonne période, de réécouter de temps en temps les raretés de la chanson congolaise et africaine.
BOHLEN
Faut-il rappeler que la dramatique énigme de la chanson congolaise est le fait que plus de la moitié de sa discographie est introuvable sur le marché. Les matrices des chansons des années ‘60 et ’70 (l’âge d’or de la musique congolaise) ont été cannibalisées dans le but de presser de nouvelles chansons. Seuls quelques grands orchestres ont pu sauvegarder leur discographie. Et lorsqu’on s’est rendu compte de la qualité des matrices dilapidées par manque de matières premières, il était trop tard.
Hier soir, l’ami commun nous a envoyé 8 raretés de l’orchestre Négro-succès par le canal de celui qu’on ne présente plus sur ce site, en l’occurrence Simba Ndaye. De ces raretés, nous avons diffusé ci-dessous 3 œuvres intitulées respectivement « Mwana na ye Libinda », de Bohlen ; « Limbisa Elise », de Rocky ; et « Gina mwana quartier », de Didi Kalombo. Nous apprécierons, comme d’habitude l’orchestration des « Bana 15 ans » caractérisée par la symbiose entre le soliste, le guitariste rythmique et les souffleurs.
P.S. Toutes les images reprises dans ce article avaient été fournies par notre ami Zéphyrin Kirika Nkumu du Canada.
Messager