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Publié par D'après "Les coulisses de la musique congolaise", de Faugus

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Traduction de « Ebale ya Congo », de Kallé et l’Arican-Jazz, D'après « Les coulisses de la musique congolaise », de Faugus Izeidi

 

« Le Fleuve Congo n’est pas une frontière, il n’est qu’une voie de communication ». Telle est le message que Kallé, et Jean Serges Essous ont voulu exprimer à travers cette chanson réalisée  en 1967 au sein de l’African -Team.

En effet, en dépit des frontières imposées par les colonisateurs, le Fleuve Congo n’a jamais constitué une frontière pour les « Teke et Humbu » de la RDC et de la République du Congo, qui continuent à le traverser et à se fréquenter sans se soucier des formalités douanières.

La traduction du texte de la chanson "Ebale ya Congo" a été effectuée par les éditions Paari à travers le livre intitulé « Les coulisses de la musique congolaise » de Faugus Izeidi.

Une fois de plus, nous remercions notre aîné Faugus Izeidi pour nous avoir offert, il y a quelques années, par le biais de Michel Kinzonzi, un exemplaire dédicacé de ce livre riche en enseignements.

Messager

 

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M
Cher amis,<br /> <br /> J'étais absent de la maison, donc incapable de modérer le site comme il fallait depuis l'extérieur. Je voudrais faire une petite mise au point sur les -à-côtés de la carrière du grand Kallé. En effet ce que l'on peut lui reprocher sur la gestion de l'orchestre a été commis par presque tous les chefs d'orchestres en RDC. Rares sont les chefs qui se sont révélés bons gestionnaires. Tous ceux qui avaient déserté l'African-Jazz avaient fin par être abandonnés par tous les musiciens à leur tour.( Rochereau, Nico...)<br /> Faisons attention que la critique d'un aspect de la carrière d'un artiste, surtout disparu, ne puisse ternir indirectement sa notoriété, surtout auprès de ceux qui viennent de découvrir notre site.<br /> N'oublions pas les réactions de certains fanatiques de Rochereau face aux révélations de notre aîné Izeidi Faugus. Essayons de ménager la susceptibilité de certains lecteurs s'il vous plaît.<br /> En ce qui concerne la cession des chansons, lorsque quelqu'un prend le risque de céder de gré à gré une œuvre à un autre artiste, il ne peut que s'en prendre à lui-même. Comme le stipule le droit civil. <br /> <br /> Messager
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J
Je suis sidéré par le ton de la plupart des commentaires qui vont dans le sens de décacraliser Joseph Kabaselé .Je suis trop jeune pour connaître l' interprète de la chanson Indépandance Chacha .Malgré mon jeune âge par rapport à la majorité des commentateurs ou des fidèle de ce site j' ai pu m' informer sur la carrière de Kallé et d'autres grand s nom de la musique congolaire Mon constat est que TABU LEY ET MBOMBENGA ont toujours reconnu Kalé comme étant leur maître absolu.Tabu ley a même dit un jour que Kallé lui a tout appris en musique jusqu' à comment tenir un micro.Mbombnga dit qu' il écrivait mal ses chanson mais c' est Kallé qui les structurer pour lui et que par reconnaissance il pouvait laisser certaines chansons éditées sous le nom de Kallé Ici votre besogne est de désacraliser Kallé Au Congo les chansons sont souvent le résultat des intervention de tous les membres d' un orchestre .
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M
JPK,<br /> Je vous réponds en tant qu'administrateur du site. Personne ne peut remettre en cause le mérite du père de la musique congolaise moderne qu'est Joseph Kabasele- il suffit de lire de nombreux témoignages et articles sur lui sur ce site pour vous en convaincre. Si une ou deux personnes font des commentaires sur les -à-côtés de sa carrière, cela n'engage que leurs auteurs, et non notre site. <br /> Messager
C
Pour compléter mon frère Kalumvueziko, parlant avec Papa Noël sur son passage dans l'African Jazz, il me relata leurs relations avec Kallé...que lui et Bombenga appelaient Patron. Il faut dire que le Grand Kallé Jeff considérait qu'il évoluait sur une orbite stratosphérique et que tous les autres musiciens évoluaient sur des orbites basses. Même quand il fut président de la Soneca, pour les droits de ses collègues musiciens, le Grand Kallé se servait d'abord en premier. Même si ce ne sont pas ses chansons...droit de paternité de la musique congolaise moderne oblige, d'après lui. Mauvaise habitude perpétuée encore de nos jours par un certain Kiam Georges. Nos musiciens, entre eux, ce sont des caïmans dans un petit marigot !!! RD Congo, ezali Libanga ya Talo...<br /> <br /> Claude Kangudie.
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J
La critique est souvent facile une fois l' on est enfin reconnu après avoie évolué aux côté d' une vedette.Kallé s' est hissé au sommet par son génie.Certaines personnes ont beaucoup profité son aura avant de deenir elle-même des grandes vedette ,c' est le cas de Tabu Ley etc.Comme le disait Papa Wemba,les musiciens arrivent dans Viva tête basse .Une fois mis sous les projecteurs par Wemba, ils claquent la porte en crachant dans la main qui les nourri.Pourquoi la parole de ce fameux Faugus est -elle plus crédible que celle de Kallé qui du reste n' est plus de ce monde pour contredire ce qui est avancé.Respectons les morts et parlons des oeuvres qu' ils nous léguées plutôt que des détails sur leur vie privée sans doute truffée de bonnes choses et des choses peu réjouissantes. Dans un pays où l'industrie du disque n' a jamais bien fonctionné est-ce étonnant de voir ces regrettables dérives?Parlez-nous des anectdotes sur la musique congolaise des pionniers au-lieu de rabaisser certaines personnalités aujourdhui décédées <br /> jpk
N
Cher Claude Kangudie, il y a en plus Eugenie Lutula, soeur d' Edo Clary, que j'ai une fois suivie dans une interview, qui revendique la paternite de son frere sur plusieurs oeuvres que celui-ci avait cedees a Joseph Kabasele Kalle. Eugenie Lutula vit dans la Commune de Linguala et peut temoigner.
N
Après avoir été abandonné par tous les musiciens de son orchestre African Jazz partis former l'ochestre African Fiesta, Joseph Kabasele Kallé avait réussi à recomposer l'Africn Jazz en opérant ce qui pourrait s'apparenter à une OPA sur l'orchestre Vox Africa de Jeannot Bombenga. Dans une interview que j'ai suivie, celui-ci a déclaré qu'il avait cédé des chansons dont Ebale ya Congo, à Kallé sans avoir reçu une quelconque compensation. Il avait mentionné d'autres chansons parmi lesquelles une consacrée à Lumumba qui contient ces paroles; " Eméry, wa Baba, Lumumba, wa Mama,..". Faugus Izeidi devrait en savoir quelque chose, et Jeannot Bombemga pourrait confirmer cette version des faits. <br /> Pedro déplore la disparition de la version originale de 'Ebale ya Congo' . la conséquence est que de nombreux jeunes Congolais attribuent à Papa Wemba la paternité des paroles "'Ebale ya Congo, ezali lopango te, ezali se nzela" , reprises dans l'une de ses chansons à succès.
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P
Ça me rappelle une émission où on a demandé à « moto na masini » pour mettre cette chanson, et le pauvre jeune homme a mis « Ebale ya Zaïre » de Lutumba chanté par Sam Mangwana. On lui a crié que ce n’était pas cette chanson-là, mais jusqu’à la fin du programme il n’est pas parvenu à trouver la chanson. Comme quoi, la chanson n’existait plus.
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C
Faugus Izeidi, enfant terrible de la musique congolaise. Encore un monstre sacré...ses partitions ont bercé notre enfance...Et les génériques des émissions à la RTNC des années '70 Mais comme les instrumentistes ne sont mis en avant plan qu'à travers les chanteurs leaders, on ignore souvent ces magiciens qui tiennent la boutique...RD Congo, ezali Libanga ya Talo.<br /> <br /> Claude Kangudie.
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