Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

Publié par D'après "Les coulisses de la musique congolaise", de Faugus

Traduction de « Pont sur le Congo » de Franklin Boukaka, d’après « Les coulisses de la musique congolaise », de Faugus Izeidi

 

« Ebale ya Congo » de Kallé, et « Pont sur le Congo » de Frankin Boukaka abordent le même thème : L’unité des deux Congo.  À travers ces œuvres, il n'existe pas de frontières entre les deux Congo.

À l’instar de « Ebale ya Congo »,  la chanson « Pont sur le Congo » a été enregistrée en 1967 à Paris , et traduite par les éditions Paari,  d’après le livre de Faugus Izeidi intitulé « Les coulisses de la musique congolaise ».

Bien que cette chanson ne figure pas sur la liste de Blondé, nous avons jugé opportun de la programmer dans la mesure où elle complète la chanson "Ebale ya Congo".

Messager

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
P
Il y avait à Kinshasa, dans les années 70, des parcelles que les propriétaires ne parvenaient jamais à clôturer, faute d’assez de fonds. Tu sortais de la parcelle sur Kabalo nº 100 en sautant les égouts à ciel ouvert où coulait de l’eau puante (je ne sais pas pourquoi on appelait cela « terrassée »). Mais, back-to-back avec Kabalo, la parcelle sur l’Avenue de la Croix Rouge était clôturée. Effectivement, il y avait des fois où la clôture qui sépare des deux parcelles avait plus de poids que les maisons à découvert dans la parcelle sur Kabalo. Imaginez la peur des brigands qui aiment casser les maisons des pauvres !
Répondre
P
Cher Blondé,<br /> Je crois que c’est une bonne observation. On peut effectivement dire que ces lieux sont des frontières. J’ai cru que Franklin Boukaka était en train de tracer le périmètre du Congo pour mieux en déterminer la surface. Ça me rappelle la chanson de Zao sur le football où il dit : « Mais si l’arbitre est du Cameroun ou du Gabon ; tout ça c’est le Congo, non ? »
Répondre
M
Pour revenir au terme lopango, tel qu'il est défini par les auteurs de "Ebale ya Congo", et "Pont sur le Congo", il représente la frontière. Mais son vrai sens en lingala est: "parcelle", "concession",, comme l'a relevé Pedro. En bon lingala, une frontière signifie "NDELO". La question qu'il faut se poser est de savoir pourquoi les 2 auteurs ont préféré le terme lopango à ndelo?<br /> Messager?
B
Bonjour Messager, bonjour Pedro.<br /> Je commence par vous dire merci pour la joie que me procure et certainement à plusieurs autres, les traductions que vous faites des chansons congolaises. Maintenant, pour la traduction du mot " Lopango", quand j'ai lu la mise au point de Pedro, j'ai entrepris de voir plusieurs cartes des 2 Congo en cherchant les noms que Franklin Boukaka a cités dont il a désigné l'ensemble de LOPANGO. Ce que j'ai constaté c'est que OUESSO fait frontière avec le Cameroun, Pointe-Noire est une frontière naturelle sur la mer. Ensuite Lumbumbashi est au sud est de la RDC à la frontière de la Zambie, le KIVU est une région à la frontière du Rwanda. J'ai comme l'impression, en observant la position de ces lieu que l'artiste à fait la ceinture de l'ensemble des 2 Congo. Donc pour moi, il est possible qu'il a cité ces points comme étant les frontières de l'union des Congo dont il parle et qu'il appelle de toute sa force.
Répondre
P
À mon sens, le mot « lopango » (la parcelle) n’a pas exactement la même nuance dans Ebale ya Congo et dans Pont sur le Congo. Je crois que dans Pont sur le Congo, le mot a son premier sens d’aire, surface ou superficie, c’est-à-dire, qu’il pouvait être rendu par « territoire ». C’est dans Ebale ya Congo que le mot signifie « frontière », c’est-à-dire, une ligne au lieu d’une surface.
Répondre