« Mobio Morgo », un air du terroir, réalisé par Alphonso Epayo et le Négro-succès.
« Mobio Morgo », un air du terroir, réalisé par Alphonso Epayo et le Négro-succès.
De g à dr: Empompo Deyesse, Gaspy, Alphonso Epayo (derrière), Zozo, deux chanteuses inconnues, Didi Kalombo, et Bholen.
L’article de Samuel Malonga sur l’orchestre Bamboula a suscité de nombreux souvenirs , notamment ceux de Samuel Malonga et de Claude Kangudie sur Decca Mpudi.
Les fidèles lecteurs de Mbokamosika se souviendront que dans un de ses articles antérieurs, il est mentionné que Decca Mpudi, avait fourbi ses armes dans l’orchestre Vedette-Jazz, ancêtre de Los-Angel, aux côtés de Bohlen , Flujos, Alphonso Epayo, etc, etc.., lesquels avaient fait plus atrd la pluie et le beaux temps de l’orchestre Negro-Succès.
Parmi les ténors de « Bana 15 ans », un ressortissant Banunu & Bobangi sur le fleuve congo, en l’occurrence le bassiste Alphonso Epayo s’était illustré par une chanson intitulée « Mobio Morgo » qui fut parmi les grands succès de l’orchestre Négro-Succès.
À titre de rappel, les Banunu ,les Bobangi, les Batende, etc, etc . font partie de ce peuple installé le long du fleuve congo entre Bolobo, Yumbi et Lukolela. Et de cette partie du territoire sont également issus de grands artistes musiciens tels que Nedule Papa Noël, Seskain Molenga, Bozi Boziana, ….. ainsi que le catcheur Edingwe.
À cet égard, il convient de souligner que pour consolider la cohésion nationale, les colons belges avaient baptisé de nombreuses artères de la ville de Kinshasa (un véritable Congo en miniature) des noms des villes et importantes localités de l’intérieur du pays, de façon à les mémoriser et à les pérenniser , même sans y avoir foulé les pieds.
C’est ainsi que Kindu, Lukandu, Kalembelembe, Kabambare, Kabinda, Kabalo, Sandoa, Kapanga, Bukama, Songololo, Banunu, Malandi, Batende, Lodja, Lubefu, Nouvelle Anvers (Makanza), Monkoto, Bolafa, Bambili, Bondo, Isangila, Pala-Bala, …sont autant connues des kinois que des ressortissants de ces localités.
Voilà pourquoi ceux qui cherchent en ce moment à diviser les congolais par égoïsme et par calculs politiciens, en recourant au tribalisme, oubliant qu’ils ont été boursiers, c’est-à-dire qu’ils ont étudié grâce aux contribuables congolais, sans distinction de tribus ni de régions, sont non seulement détestables, mais à maudire.
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