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Publié par LIVA LTH

Une sculpture de l'épopée Lianja, extraite de l'Aequatoria

Une sculpture de l'épopée Lianja, extraite de l'Aequatoria

À travers « l’épopée Lianja » : un plaidoyer pour la culture, en provenance de la République du Congo/Brazzaville.

 

Réf : http://www.mbokamosika.com/article-22332073.html

        http://www.mbokamosika.com/article-28417236.html

 


Je viens de lire ce que vous aviez écrit sur LIANJA; je suis très surpris que les hommes de culture de votre pays ont tout délaisser au nom peut être de la démocratie ou peut être encore des droits de l'homme ou encore tout simplement au nom de la politique politicienne. je crois que c'est sans doute ça qui tué ou qui est en train de tuer la richesse culturelle de votre cher beau pays.
ils (les hommes de culture) ont oublié le slogan: "SOIES LE MEILLEUR QUOI QUE TU SOIES".


J'été beaucoup passionné par la présentation de LIANJA à la télé zaïre. C'était "miracle; un chef-d'oeuvre" je suis du Congo Brazzaville. Depuis plusieurs années je cherche à revoir ce chef-d’œuvre mais hélas. La culture d'un pays c'est le patrimoine de ce pays, c'est ce qui reste comme vestiges.


Aujourd'hui, on a comme l'impression que la culture d'un pays se résume qu’à la musique. À  mon avis, je crois que la musique en fait partie, c’est une entité de la culture. Dans le contexte africain ou le manque de l’écriture ; la culture était conservée par des symboles comme les statues, les masques, les contes, les griots les danses et autres. Mais aujourd'hui avec l'arrivée des médias c’est plus la musique qui est devenue comme la totalité de la culture. Et en plus de cela on pense que la musique comme elle fait danser et qui donne la joie, il faut donc y accorder de l’importance.

 

Je déplore et je regrette que la profondeur culturelle de la RDC soit oubliée. Dans ma jeunesse j'étais beaucoup inspiré par le théâtre. Je parle du vrai théâtre à l'époque incarné par ce qu'on appelait la Compagnie Nationale Mobutu Sese Seko. (je ne fais pas allusion aux sketchs). Je ne peux pas croire que ces chefs-d’œuvre joués par les grands acteurs à l'époque soient rentré dans l’oubliette tout simplement à cause de cette appellation Mobutu Sese Seko alors que la culture c'est ce qui reste quand on a tout perdu. On aurait pu changer simplement le nom lais le patrimoine reste Congolais.

 

Vous aviez lancé un appel pour trouver qui peut avoir l'intégralité de ce ballet mais pourquoi ne vous référez-vous pas aux archives de télé Zaïre. Je vis pas chez moi au Congo je déteste la politique, je déteste les hommes politiques mais quand il faut parler culture je n'ai pas de frontière. On peut être un bon politicien tout en étant un homme politique et vice versa. Aujourd’hui quand on cherche n’importe quelle chanson de la musique Congolaise de tous les temps ; on en trouve mais par contre trouver LIANJA ça relève du mystère 


Liva ITH

 

ENFIN, LA VERSION COMPLÈTE DE NSONGALIANJA.

 

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P
La politique détruit (ou du moins affaiblit) nécessairement la culture. Quand une troupe théâtrale s’appelle Compagnie Nationale Mobutu Sese Seko, ce n’est pas pour honorer un ancien acteur. C’est peut-être pour que le patron puisse sponsoriser la troupe avec l’argent qui appartient à tout le monde, parce que le Ministère de la Culture ne peut pas le faire. Quand on donne à une université le nom d’un président (Université Marien Ngouabi) qui a étudié et enseigné dans cette université, c’est un peu plus acceptable, mais ça fera aussi en sorte que les gens qui ne l’aiment pas (puisqu’il y aura des gens qui n’aiment pas un politique) aient moins d’affection pour leur université nationale. Je me rappelle quand quelqu’un a proposé que la Universidade de Angola devienne Universidade Agostinho Neto. Au lieu de construire une seconde université, on a décidé de changer le nom de la seule université qu’on avait. Les gens qui ont proposé ce changement de nom savaient que personne n’allait remettre en question une telle proposition sans s’attirer les accusations d’anti-père-de-la-nation. Mais le meilleur exemple qui illustre comment la politique détruit la culture, c’est le slogan kwatcha adopté par l’UNITA. En langue umbundu, c’était une sorte de salutation matinale. « Il fait jour, n’est-ce pas ? ». C’est l’équivalent du nom de la monnaie en Zambie et au Malawi (le kwacha). Le drapeau du Malawi a un soleil levant qui symbolise les indépendances et le drapeau de l’UNITA a ce même soleil levant. Depuis l’indépendance de l’Angola, tu ne pouvais plus saluer quelqu’un en umbundu en utilisant cette formule, sous peine d’être taxé de sympathie avec l’UNITA. Donc, la langue umbundu a totalement perdu cette variante de son bonjour.
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