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Publié par Messager

 

Bonjour Messager,

Votre blog fête ses 9 ans aujourd’hui !

Toute l'équipe d'OverBlog est heureuse de souhaiter un joyeux anniversaire à votre blog MBOKAMOSIKA.

 

9 ans ça se fête ! 
Dites-le à tout le monde

   

 

Le dimanche dernier, notre blog a fêté ses 9 ans d’existence, comme en témoigne le message de l’équipe d’OverBlog  ci-dessus. À cet égard, nous nous excusons auprès des mbokatiers de ne leur avoir pas annoncé cet événement à temps.

Nous remercions particulièrement tous ceux qui se sont investis depuis juin 2007 dans l’accomplissement d’un projet culturel devenu la propriété de toute la communauté. En effet, mbokamosika renferme des articles, des commentaires, et des chansons émanant des milliers de personnes. Il est regrettable que les divergences liées à la situation politique en Afrique nous aient amenés à nous montrer moins indulgents à l’égard de certains amis dont l’apport pour le site était remarquable.

En abordant cette dixième année, nous voudrions inviter tous ceux qui s’étaient sentis offusqués (y compris les bannis) à revenir, en vue de fêter ensemble le dixième anniversaire le 19 juin 2017.

Dans la mesure où notre site est devenu le patrimoine africain et de toute la diaspora noire, nous suggérons à tout le monde de nous occuper plus des problèmes culturels, et de laisser les débats politiques aux sites appropriés, tout en souhaitant que tous les pays africains deviennent des états de droit.

Ainsi, au seuil de cette dixième année, nous ouvrons notre discothèque aux mbokatiers en leur proposant de temps en temps de merveilles de la chanson congolaise. Nous commençons par ce titre de Franco et l’Ok-Jazz de 1966 intitulé « Oyo mobali tapale ». Pour ceux qui ne parlent pas lingala, il s’agit d’une complainte d’une femme  à l’égard de son polygame de mari. Un jour, l’enfant de sa rivale qui jouait sous la pluie est venu salir ses meubles. L’ayant corrigé, elle a été l’objet du courroux du mari qui n’a pas supporté qu’une femme stérile puisse taper sur son fils. Une scène de la vie courante en Afrique, racontée avec beaucoup de mélancolie par Vicky et les chanteurs de l’Ok-Jazz, avec Franco à la guitare solo, et éventuellement Verckys au saxo. 

 

Messager

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M
Pedro,<br /> <br /> J'ai bien compris ton souhait. Nous continuerons d'évoquer des sujets politiques. Ce que nous éviterons ce sont des polémiques stériles.<br /> <br /> Messager
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P
Bien compris, Messager. Ce qu'il nous faut retenir, c'est que la politique doit faire partie de nos discussions. D'ailleurs, moi, j'y participe très peu, mais j'apprends toujours quelque chose.
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M
Pedro,<br /> Le développement est qualitatif et non quantitatif, nous répétait notre prof d’économie. Ceux qui pensent qu’il faut négliger un seul secteur au profit la seule croissance économique sont en train de construire des châteaux en papier. Un seul exemple : pourquoi des millions de réfugiés risquent-ils leur vie en tentant d’atteindre les pays occidentaux alors que les pays comme l’Arabie Saoudite et le Quatar, qui brassent des milliards et où des immeubles poussent comme des champignons sont juste à côté ?<br /> Messager
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P
Messager,<br /> Les gens qui sont au pouvoir disent que nos démocraties sont jeunes et qu’il nous faudra attendre (exactement) des siècles pour en arriver au respect des lois qu’il nous faut. Ils disent aussi que nous devons adapter les démocraties à « nos » circonstances et non faire du copier-coller des démocraties occidentales. Même s’il nous faut tailler notre chemin dans le roc, disait l’autre, nous le taillerons dans le roc. J’ai même entendu un courtisan du pouvoir quelque part dire que la Chine démontre que le développement peut être atteint sans l’état de droit.
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M
Pedro,<br /> En évoquant le principe « d’un état de droit » en Afrique, notre souhait est que nos pays puissent fonctionner en respectant les lois et la constitution et non au gré de l’humeur et des caprices des dirigeants qui tiennent à s’éterniser au pouvoir.<br /> Nous nous référons à ce qui se passe où nous vivons en exil. Tout est fait en fonction des lois datant des siècles, et tout le monde est tenu de s’y conformer. Sans respect des lois, rien ne marchera en Afrique. Ce sera l’éternel recommencement. Et pour qu’il y ait respect des lois, il faut que ceux qui sont pouvoir se fassent violence et cessent de remettre l’application des lois à ceux qui vont venir.<br /> Finalement, la solution revient au peuple. Chaque peuple a le pouvoir d’imposer sa volonté aux locataires du pouvoir qui le gouverne.<br /> Messager
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M
Emile de Kin. Les commentaires de la RDC sont rares.<br /> Merci.<br /> <br /> Messager
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P
Maintenant que nous avons célébré notre anniversaire, je voudrais dire que les discussions politiques doivent continuer à avoir leur place dans l’harmonie. On append toujours quelque chose. Par exemple, j’aime l’expression anglaise pour l’état de droit – “the rule of law”. Pour faire simple, cela veut dire qu’on doit obéir à la loi. Mais, quest-ce qu’une loi? C’est une proposition faite par le pouvoir exécutif et que le parlement approuve. Chaque fois que je relis les articles d’Emmanuel Kandolo, je suis impressionné par les lois de la deuxième république que les commissaires du peuple approuvaient. C’était des lois et il fallait obéir. Si la majorité dans un parlement en 2016 approuve le troisième mandat d’un chef d’Etat, mais c’est ça l’état de droit. Chaque fois qu’on en parlera, on dira “selon la volonté du peuple représenté au parlement”. Dans un parlement comme celui de la Namibie, qui est pourtant un des pays les plus démocratiques du continent, la majorité de la SWAPO est si écrasante (sans tripatouillages dans les élections) qu’il est presqu’impossible qu’une loi ne passe pas. Saviez-vous que la loi angolaise interdit au parlement de contrôler l’Exécutif? Le parlement a approuvé une loi qui arête que les parlementaires ne doivent pas contrôler les ministers. Voilà the rule of law.
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E
Bon anniveraire à partir de Kinshasa!
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M
Quelle émotion de retrouver à la fois Simba Ndaye et Pouko en un seul jour. Remercions Dieu d’avoir préservé notre ami Pouko de la fournaise centrafricaine. Une fois de plus nous réitérons notre gratitude à l’égard de notre frère Gabonais Amaya, à l’origine de la chanson qui a fait réagir Pouko, après une longue absence due au conflit qu’a connu son pays.<br /> Messager
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O
CHER SAMBA NDIAYE , TOUT LE PLAISIR EST POUR NOUS TOUS, AUSSI NOUS SOMME ENSEMBLE CAR TA CONTRIBUTION A TOUJOURS ÉTÉ INTELLIGENTE - BIEN CORDIALEMENT
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O
C'EST LA FÊTE - HEUREUX ANNIVERSAIRE - C'EST L'INSTANT INOUÏ OU LE JOUR SE PRÉSENTE, AVEC LA FAMILLE DES MBOKATIERS, LES AMIS, FAISANT BANDE CHARMANTE POUR LE TRAVAIL ACCOMPLI EN 9 ANS
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M
Bon retour en famille Simba Ndaye. Vous nous avez beaucoup manqué.<br /> <br /> Messager
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S
Joyeux anniversaire et longue vie à MBOKAMOSIKA.<br /> A notre ami Samba Ndaye, nous souhaitons un bon retour.
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S
Allez! Mettons ça sous le signe d'une coïncidence, d'une extraordinaire coïncidence. Encore que, personnellement, je ne crois pas trop au hasard. Or, ne voilà t-il pas que je sois de retour dans ma famille, celle de Mbokamosika, juste à temps pour fêter ses 9 ans. Certes, je n'étais pas parmi les bannis dont parle Messager. Non! Cette longue absence, de plus de deux ans, est due à des raisons strictement personnelles. Mais qu'elles furent longues, sans vous tous. Je peux vous dire que vous m'avez manqué. Nos débats m'ont manqué. Nos belles chansons m'ont manqué. Mais bon! Je suis là, et bien décidé à ne plus repartir. Je salue donc chaleureusement Messager qui tient la maison comme jamais. Que Dieu te prête longue vie. D'ailleurs, je salue le recentrage que tu préconises. De peur d'en oublier, je salue mon vieux Clément Ossinondé, notre mémoire à tous, je salue Claude Kangudie. RDC ezali libanga ya talo, je salue Pedro, je salue Emmanuel Kandolo, je salue Sam Malonga. J'espère qu'il est toujours aussi efficace et perspicace. Que le Très-Haut accorde à toutes et à tous santé et longévité. Et comme je l'ai dit plus haut, je ne crois pas au hasard. Car ''Oyo mobali tapale'' est une merveilleuse chanson, que j'ai énormément aimée dès sa sortie. En effet, Vicky Longomba est au chant, accompagné de Michel Boyibanda, avec Verckys au saxo. En tous les cas, longue vie à Mbokamosika.
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