Mbokamosika a fêté ses 9 ans le 19 juin 2016
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Le dimanche dernier, notre blog a fêté ses 9 ans d’existence, comme en témoigne le message de l’équipe d’OverBlog ci-dessus. À cet égard, nous nous excusons auprès des mbokatiers de ne leur avoir pas annoncé cet événement à temps.
Nous remercions particulièrement tous ceux qui se sont investis depuis juin 2007 dans l’accomplissement d’un projet culturel devenu la propriété de toute la communauté. En effet, mbokamosika renferme des articles, des commentaires, et des chansons émanant des milliers de personnes. Il est regrettable que les divergences liées à la situation politique en Afrique nous aient amenés à nous montrer moins indulgents à l’égard de certains amis dont l’apport pour le site était remarquable.
En abordant cette dixième année, nous voudrions inviter tous ceux qui s’étaient sentis offusqués (y compris les bannis) à revenir, en vue de fêter ensemble le dixième anniversaire le 19 juin 2017.
Dans la mesure où notre site est devenu le patrimoine africain et de toute la diaspora noire, nous suggérons à tout le monde de nous occuper plus des problèmes culturels, et de laisser les débats politiques aux sites appropriés, tout en souhaitant que tous les pays africains deviennent des états de droit.
Ainsi, au seuil de cette dixième année, nous ouvrons notre discothèque aux mbokatiers en leur proposant de temps en temps de merveilles de la chanson congolaise. Nous commençons par ce titre de Franco et l’Ok-Jazz de 1966 intitulé « Oyo mobali tapale ». Pour ceux qui ne parlent pas lingala, il s’agit d’une complainte d’une femme à l’égard de son polygame de mari. Un jour, l’enfant de sa rivale qui jouait sous la pluie est venu salir ses meubles. L’ayant corrigé, elle a été l’objet du courroux du mari qui n’a pas supporté qu’une femme stérile puisse taper sur son fils. Une scène de la vie courante en Afrique, racontée avec beaucoup de mélancolie par Vicky et les chanteurs de l’Ok-Jazz, avec Franco à la guitare solo, et éventuellement Verckys au saxo.
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