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Publié par Sandos

Compléments d’informations sur Benz Bozi -Boziana

Référence :http://www.mbokamosika.com/article-grand-pere-bozi-boziana-et-l-anti-choc-67115678.html

Bozi-Boziana, le Grand-Père, de son nom de famille Ngambomi Mbenzu prénommé Jean Bosco est originaire de Bolobo. Il est de la tribu Banunu ou Banunu-bobangi. Certaines de ses chansons comme" Masumu akeyi" dediée à son défunt père et dans plusieurs autres comme SISINA, Likingo li bayembi (la chÅ“ur des chantres), etc contiennent des extraits qu'il chante en langue bobangi qu'il manie souvent un peu maladroitement comme tout bon kinois.

Mais, il est fier d'appartenir à sa tribu qu'il exalte par des morceaux des paroles en langue bobangi, sa langue maternelle. Dans Sisina, il évoque entre autres ses souvenirs d'enfance, la nostalgie de son pays d'origine, le Pays des Bobangi, il implore le secours de ses ancêtres et invite ses frères banunu et tous les autres habitants de Bolobo, Lukolela, Bongende, Ntsangasi, Makotimpoko, etc...à lui prêter mains fortes, à s'unir à lui.

Récemment encore dans sa générique (7ème ¨ chanson) de l''excellent album FIKO FIKO FIO, il exhibe le folklore de Banunu-bobangi "Elelo embe mompala niekese".
Bozi n'est pas l'unique artiste congolais de renom issu de cette petite tribu habitant la région de Bolobo et qu'on appelle abusivement les "bolobo", il  y a des précurseurs comme messieurs Ngombe alias MaîtreTorreau et l'illustre maiîre LIYOLO Alfred. Des grands joueurs qui ont fait le renom des LEOPARDS comme LOBILO, MANGE, BOBUTAKA BOBO, etc sont également de cette tribu.


Les Banunu sont frères aux Moyi et Likuba du Congo-Brazzaville, ils sont tous des Bobangi et parlent la même langue et gardent des liens de parenté jusqu'aujourd'hui. Ebale ya Kongo ezali lopango te, ezali nde nzela (a dit Simaro).
La langue Bobangi est l'ancêtre du Lingala lors des échanges commerciaux entre les Bobangi trafiquants d'ivoire avant l'heure coloniale et les tribus du nord de l'Equateur (les ngombe, les mbanza et les mbunza). Plus de 60% des mots bobangi composent le vrai lingala.


Pour la petite histoire. QUE BOZI SOIT HONORE DE TOUS, IL LE MERITE, son comportement est celui des hommes de sa tribu. Un exemple à suivre.

Sandos

 

Compléments d’informations sur Benz Bozi -Boziana
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C
Bonjour chers tous. J'ai lu l'article de notre frère Sandos. Mon regret est qu'il soit très court...Mr Ambriz, qu'avez-vous trouvé de tribal dans cet ecrit ? Moi, en tant que Congolais, je me sens complètement et &quot;en-tshé-rement&quot; Mubowa, Muyaka, Mubindi, Muyombe, Mulobo ou Nande...Sandos, j'ajouterai à vos commentaires les noms de Ngalufar et de Mbuta Mutombo du premier groupe Maboke. C'est ce dernier qui a créé le style repris par Ngalufar. Et pourtant, Mbuta Mutombo n'était pas Muluba...Tobosana te esika mitolo na biso ekundama ezali RD Congo, mboka ya Jean Bosco Ngambomi, Libanga ya Talo...<br /> <br /> Claude Kangudie.
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S
De toutes les chansons de Bozi, j'aime bien ISRAEL, terre promise, tokota o bikuke bya yo mpo tobenga mapata ma Nzambe. <br /> Pour moi je vois la RDC, La Terre promise pour nous les Africains. <br /> Frans Fanon a dit que la gâchette du revolver qu'est l'Afrique c'est la RDC.<br /> C'est de la RDC que viendra l'élévation de toute l'Afrique noir. <br /> Je n'ai jamais rencontré Bozi, si vous avez la possibilité de le rencontrer, <br /> je vous prie de lui demander de chanter ISRAEL Peuple de Dieu version RDC terre promise, et nous le peuple congolais nous sommes ce peuple de la Terre promise africaine qui doit porter l'élévation de toute l'Afrique noire!
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S
Dommage, pour ceux qui parlent du tribalisme, je ne suis pas de sa tribu. Je parle comme un intellectuel et un chercheur scientifique. Il y a des choses à savoir, que dans la vie de chacun de nous il y a ce que notre frère a appelé l'identité, et l'identité intègre des caractères ethnologique et culturelle. Cela permet de connaitre l'artiste, ses inspirations et son art, et pour comprendre l'œuvre d'un artiste il faut faire une herméneutique de son art, càd situer l'artiste par rapport à son contexte physique (milieu de vie ou d'origine), culturelle, ethnologique et psychologique. C'est ce qu'on appelle en philosophie de l'art &quot;retour ou voyage au pays de l'œuvre&quot;. Je vous donne un exemple:<br /> Vous connaissez peut-être les artistes Mangobo, Monzali et Lokuli, regardez comment ils intégraient la façon dont généralement les femmes se parlent dans leur village d'origine, en prolongeant généralement le dernier voyelle du son (le &quot;e&quot;, &quot;o&quot; &quot;u&quot;), surtout dans les adieux ou les salutations d'aurevoir. Mangobo, Monzali et Lokuli sont de Bolobo et de la même tribu que Bozi, ils ont intégré cette façon de parler dans leur théâtre, et cela a fait leur succès. N.B. Pour comprendre un artiste, il ne faut jamais le séparer de ses origines physique, culturelle, ethnologique et même psychologique.<br /> Je vous donne l'exemple de Franco, écoutez quand il chante pour des Femmes, c'est catastrophique, pour comprendre l'art de Franco, il faut entrer dans sa vie et connaître ce qu'il a vécu un moment de sa vie.Pour quelqu'un qui trouve du bonheur dans la femme comme Koffi, vous entendez comment ses chansons caresse la femme, et c'est bien différent de Franco. Ce que je vous dis c'est la science et elle s'apprend à l'université et se paie très chère. Ce n'est pas la bêtise de la rue.<br /> Merci à ceux qui ont compris le bien-fondé de mes compléments d'information sur Bozi et sur l'art en général.
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M
Je ne pense pas qu'ils s'agit du tribalisme lorsque notre ami Sandos évoque la tribu de Bozi. C'est une partie de l'identité culturelle qui a souvent influencé nos artistes et enrichi la diversité de notre patrimoine culturelle.<br /> A l'époque coloniale, chaque congolais était identifié par sa tribu d'origine, même s'il est né très loin de sa région. On marquait sur les pièces d'identité, originaire du secteur de, territoire de, province de, même si on n'a jamais mis ses pieds dans sa région d'origine. Dans la commune de Matete, vous trouverez encore les vestiges de cette politique coloniale avec les quartiers aux noms des ethnies: Batende, Banunu, Malandi, etc, etc. Tout était fait pour rappeler les origines des uns et des autres. Sur les artères de Kinshasa, on retrouve les noms des avenues et des rues rappelant encore les origines: Luapula, Kabinda, Bukama, Lukolela, Kindu, Lodja, Katanga, Kapanga, Sandoa, Lukandu, etc, etc rappelaient les villes d'origines de certains Kinois.<br /> Admettons que le régime de Mobut a eu le mérite de banaliser l'appartenance tribale bien que quelques cas de tribalisme persistaient ça et là.<br /> Pour revenir à l'exposé de Sandos, nous pourrions ajouter les artistes Alphonso Epayo de Négro Succès, Nedule Papa Noël, et Edingwe parmi les ressortissants de ce coin du pays.<br /> Messager
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I
Dans le même ordre d´idées, l´ancien boxeur Mamba Shako que tout le monde, ici à Mboka-mosika, croyait mort AMONANI - suivez le à www.youtube.com - &quot;ancien champion de boxe mamba shako sous les masques&quot;.
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M
J'ai oublié de mentionner Seskain Molenga parmi les artistes originaires de Bobangi , à moins d'une erreur.<br /> <br /> Messager
T
Mon Frère Ambriz,<br /> Matondo mingi, nalingi kaka nayebisa yo article oyo ezali ki tribalisme te, ezali en quelque sorte mua mini-biographie ya Grand-Père. Kozua yango na sens ya mabe te, ndenge okaniseli yango, puisque ba zones d´ombre ezali mingi na vie ya ba stars na biso. Tribu OUI, Tribalisme NON. Personnellement na comprendre sikoyo mpo na nini, tangu Grand-père Benz Bozi Boziana ayaka kobeta na Stockholm, vieux Fifi ya Suède na Bozi bazalaki kobengana WA, na bango batu ya Mai-Ndombe ou les Basakata en général, WA veut dire mon frere, puisque nakanisaka ke Bozi azali Mongo ya Equateur. Tala confusion tozali na yango na vieux Michel Boyibanda, tantot azali congolais, centrafricain, cameronais etc.. Donc komema molimo mosika te, ezali nde masolo ya ntina makasi na biso baye tolandaka site Mboka-Mosika, tozali Awa mpo na ko démystifier makambo tout.<br /> Boboto ô mboka yo.
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A
Oui, à bas le tribalisme; fléau qui nous amènera nulle part.
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A
À bas le tribalisme!
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