LES ORIGINES DE LA MUSIQUE CONGOLAISE MODERNE
LES ORIGINES DE LA MUSIQUE CONGOLAISE MODERNE
Titre du nouveau livre de Clément Ossinondé
Paru aux éditions Edilivre – Paris
Ce Panorama sur les origines de la musique congolaise moderne sur les deux rives du fleuve Congo, est un outil de travail destiné à servir de référence dans la connaissance des sources d’inspiration qui ont donné à la musique congolaise le grand essor qu’elle a connu dans ce qu’il y a de traditionnel et de moderne.
Dans cet ouvrage l’auteur rend hommage à nos musiciens qui ont été, depuis longtemps, les artisans d’une musique qui a fait d’eux les ambassadeurs du Congo Kinshasa, du Congo Brazzaville et de l’Angola, car selon lui, il n’y a jamais eu de barrière en matière de musique (tout au moins dans les années 40 et 50 en ce qui concerne l’Angola)
Ils ont formé pendant plusieurs générations, le gratin des plus grands auteurs africains, à l’affiche des grandes firmes musicales des deux Congo, d’Afrique et d’Europe où se comptent des nombreux et célèbres chanteurs, guitaristes, saxophonistes, trompettistes, organistes, percussionnistes, etc.
Qu’ils soient vieux, jeunes ou moins jeunes, confirmés ou non, inspirés ou talentueux, leur vie d’artistes faisait rêver et a continué de faire rêver les jeunes générations qui ont suivi. Et de plus en plus hardis que leurs aînés, les jeunes générations n’ont pas hésité à exprimer davantage une vie de bohême, de galère et de passions.
C’est donc à cette vie d’artistes congolais, particulièrement, des années 20 à nos jours que l’auteur a choisi de consacrer ce premier ouvrage du « Panorama de la musique congolaise » : une série de portraits qui permettent notamment de lever le voile sur de nombreux noms souvent méconnus, qui ont cependant fait la gloire de la musique congolaise. Il n’est pas fortuit que tous les artistes, tous les groupes, ne soient pas ici recensés, les mieux connus étant surtout ceux qui ont enregistré sur disque chez les grands éditeurs notamment.
Qu’à cela ne tienne, l’amateur de la musique congolaise, qui sait longtemps quel crédit accorder au niveau artistique atteint par cette musique trouvera dans ce « Panorama de la musique congolaise », ce qui l’aidera à se constituer un cadre utile dans ses recherches, et surtout l’édifiera sur la comparaison du chemin parcouru, au niveau atteint.
Dans ce livre, l’auteur a fait un effort considérable de récupération du patrimoine musical du bassin du Congo. Il donne l’occasion, notamment, d’enraciner davantage notre jeunesse dans les réalités musicales congolaises, afin qu’elle en comprenne les valeurs profondes, et pour mieux l’armer à résister à certaines pratiques musicales démoralisatrices.
Ainsi, donc, la musique congolaise, fidèle à elle-même et puisant aux sources profondes de sa richesse et de son génie créateur, entend défendre sa personnalité et son authenticité, tout en poursuivant la réalisation de sa promotion technico-industrielle et moderne.
Denis Malanda