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Publié par Messager

PREMIÈRES RARETÉS DE L’AN 2012

Nous venons de passer une période des plus agitées sur notre blog. Occasionnée par  la confusion politique en RDC. Une situation qui nous a déroutés momentanément .

Au seuil du nouvel an, la sagesse veut que nous revenions à nos fondamentaux. Que nous revêtions nos couleurs habituelles au risque de sombrer dans l’engrenage politique.  Nous avons fait beaucoup d’orphelins,qui ne se passaient plus de nos publications culturelles. Toutefois, nous reviendrons de temps en temps à l’actualité politique en cas de besoin. Mais durant cette année où nous fêterons notre cinquième anniversaire, priorité sera accordée l’aspect culturel, l’essence même de notre site.,

Par respect à  nos lecteurs qui ne sont pas tous Congolais, nous avons décidé d’apaiser les esprits, de prôner la réconciliation  en proposant aux mbokatiers notre premier concert de l’année. Fait des  raretés tant traditionnelles que modernes.

Cette sélection réalisée avec le concours de nos amis Kiku et Pouko, rassemble les enregistrements en version originale des œuvres dont seul Mbokamosika est capable d’offrir à ses lecteurs. En ce qui concerne la chanson Musungayi ne Mbwa Matumba, de Kabongo Mbonkodi, nous disposons d'une autre version, plus longue, que nous avez envoyée Claude Kangudie. Nous l'audionnerons un autre jour.

Soulignons enfin que les oeuvres diffusées sur notre blog contribuent plus au travail de mémoire qu'au divertissement.

Une fois de plus Bonne Année 2012 à tous les mbokatiers tout en invitant nos correspondants en Angola,en Centrafrique,à Brazzaville et d'ailleurs, à nous faire parvenir leurs articles, comme d'habitude.

Messager

©Mbokamosika 2012

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LES PREMIÈRES RARETÉS DE 2012

 

1.Batata dia Bwanga, par les Chanteurs à la Croix du Cuivre du Katanga ( années '50)

2.Kiboba kima Nkuaku, par François Awila entre 1940 et 1950

3.Musungayi ne Mbwa Matumba, par Kabongo Mbokodi, vers 1950

4.Ba Mpangi ya Matadi, par D'Oliveira et l'OK-Jazz, vers 1972

5.Cerebendo, par Rochereau et l'Afrisa, vers 1980

6.Hortense, par Tropical Fiesta de Bangui vers ?

7.Sango ya bayembi ya Congo, par Franklin Boukaka et ses Sanzas, années '70

©Mbokamosika 2012
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K
<br /> Rafraîchissant! Hortense, Le petit morceau de Tropical Fiesta des années 1976...Il ravive les souvenirs d'autrefois. On admirera à la guitare solo le génie particulier de Socks Sokambi qui aurait<br /> mérité un autre destin...!<br /> <br /> <br /> Heureuse année 2012 à tous mes frères "Mbokassiens"<br /> <br /> <br /> Pouko junior!<br />
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J
<br /> La musique comme lien entre Mbokatiers.<br /> <br /> <br /> Le retour aux "fondamentaux" de Mbokamosika, est à mon avis, loin de constituer un abandon de "combat". Il faut juste se rappeler que ce blog a su fédérer beaucoup de lecteur et de contributeur,<br /> à partir de la musique et de nos chants. Est-il nécessaire de rappeler que la musique reste, jusqu'à preuve du cotraire, une arme de lutte "non violente" par excellence. Que ce soit pendant<br /> l'époque colonial ou plus près de nous, les artistes sachant manier l'arme de la dérision ou du mbokela, ont réussi à passer des messages qui ont contribué à la formation de l'esprit patriotique.<br /> <br /> <br /> D'ailleurs, à l'heure où les congolais rendent hommage aux martyrs du 4 janvier 1959 et de la lutte de l'indépendace de la RDC, j'aimerai que nous ne perdions pas de vue, le rôle essentiel joué<br /> par l'African Jazz. C'est dans les concerts du groupe de Kallé Jeef en effet, que les politiques contgolais ont compris qu'ils étaient un, et de là est né l'idée du Front commun, qui a permis aux<br /> uns et aux autres de taire leurs ambitions et de ne mettre en avant que le rêve d'indépendance, qu'ils vont du reste obtenir  parce que, leurs soirées animées et arrosées de musique, leur<br /> permettait d'échapper aux "conseillers-espions" belges, qui étaient là pour les pousser à la désunion.<br /> <br /> <br /> Je rassure nos amis mbokatiers qui craignent que Mbokamosika en revenant à nos souvenirs du passé et à notre musique, nous permettons aussi à ceux qui ont des souvenirs à partager de ne pas râter<br /> l'occasion.<br /> <br /> <br /> Voilà pourquoi je félicite Mbuta Mizi Koke pour ses souvenris de foot kinois qui ont constitué un vrai bol d'air pour moi, alors que les dépêches sur la RDC ont occupé 90% de notre blog.<br /> <br /> <br /> je me suis délecté de Cerebendo et de la guitare céleste de Michelino qui permettait à Ley de retrouver ses envolés lyriques. cette chanson serait l'une des toutes dernières de la longue<br /> collaboration entre ley et Michelino, entamée dès la fin de l'aventure Festival des Maquisards et qui s'achevera, le lendemain d'un Kin Show en deux parties, qui verra le Vieux Roch entamer la<br /> première avec Michelino et la deuxième avec Dizzy Mandjeku. C'est aussi l'un des derniers morceaux où l'on retrouve le timbre de Hennessy Malawi, le tchado-centrafricain que l'on a évoqué sur les<br /> pages de notre blog il y a quelques temps.<br />
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S
<br /> Simba Ndaye,<br /> <br /> <br /> Je te remercie pour tes voeux et te réitère aussi  les miens, tout comme à tous les mbokatiers.<br />
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M
<br /> Zéphy Bonne Année.<br /> <br /> <br /> Je te comprends très bien, mais sache que la musique occupe une place infime dans nos rubriques. Ce concert de raretés de 2012 était symbolique et avait pour pour informer les mbokatiers de la<br /> reprise normale des activités sur notre blog.<br /> <br /> <br /> Nous avons fait ce qu'il fallait au moment où le pays avait besoin de ce soutien. Nous devrions dévancer les événements. L'actualité politique tourne en rond maintenant. Dès qu'il y aura un fait<br /> nouveau nous en rendrons compte à l'opinion.<br /> <br /> <br /> Si tu as bien remarqué, notre blog n'a pas d'envoyés sur le terrain. Nois étions obligé d'exploiter les dépêches des autres confrères pour informer la diaspora. Nous n'avons ni caméraman, ni<br /> reporter sur le terrain. Notre travail était occasionnel. Si nous tenons à démeurer crédibles, il nous faut des envoyés sur le terrain. L'originalité est un des facteurs qui ont fait notre<br /> notoriété sur le net.<br /> <br /> <br /> En reprenant les activités culturelles, nous serons à l'aise dans la mesure où c'est un domaine où nous diposons déjà des bases et des sources rares. En même temps, nous en profiterons pour<br /> dénoncer la politique actuelle de Kabila en regard avec notre passé.<br /> <br /> <br /> Le changement brusque d'orientation éditoriale nécessite beaucoup d'investissements. Tout le monde sait comment on se débrouille pour exister sur le net.<br /> <br /> <br /> Il n'existe pas meilleure manière de stigmatiser la politique actuelle que d'effecteur le travail de mémoire.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Messager<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br />
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Z
<br /> Mon frère Simba Ndaye,<br /> <br /> <br /> Jete dis merci pour cette marque de reconnaissance que tu témoignes pour Mbokamosika et pour tous ceux qui mettent la main dans la pâte pour ce travail de mémoire.<br /> <br /> <br /> Loin de moi l'idée de contredire Messager,  le Grand Maitre de ce bel ouvrage, je ne sens pas encore prêt à écrire un article sur la culture aussi longtemps que cette confusion politique<br /> continue à regner au pays. Mes mains tremblottent chaque fois je tiens mon stylo pour rédiger quelque chose. La sagesse africaine m'interdit de festoyer lorsque le voisin est en deuil. La Bible<br /> me recommande de pleurer avec ceux pleurent et de me rejouir avec ceux qui se rejouissent. Voilà pourquoi je préfère encore suivre attentivement la situation du pays. Il est bien vrai que<br /> Mbokamosika a une vocation culturelle, mais cette même culture n'existe pas sans un peuple. Il n'existe pas de culture sans peuple et  de peuple sans culture. Aujourd'hui les activités<br /> musicales congolaises tournent à ralenti parce que la politique est malade. Quel est ce musicien s'hasarderait à quitter le pays et venir faire danser les compatriotes ici pendant qu'au<br /> pays c'est la désolation. A moins 'avoir une pierre à la place du coeur.  Si ce peuple qui fait la culture est exterminé, ne vit pas en paix et journalièrement encerclé par des chars,<br />  la culture doit être  en péril. C'est ma conception des choses et je sais que tout le monde ne doit pas être de mon avis. J'encourge tous les compatriotes qui ne<br /> partagent pas mon point de vue à ne point hésiter de continuer à envoyer les articles, les videos, les archives pour la continuité de ce blog.<br />
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M
<br /> Simba Ndaye,<br /> <br /> <br /> Je manque des mots pour te remercier. C'est à cause des amis comme  toi que  toute l'équipe a le courage de poursuivre ce travail. Tu peux encore compter sur Mbokamosika.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Messager<br />
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S
<br /> Cher Messager, après une longue, très longue absence due à une raison disons...académique, c'est avec grand plaisir que je retrouve la grande famille de<br /> Mbokamosika, tout juste pour rebondir sur le contenu de ton billet ci-haut. J'ai suivi, comme tout un chacun, le douloureux feuilleton qui se déroule au Congo.<br /> Et avec du recul et beaucoup moins de passion que beaucoup de Mbokatiers, je te donne également raison d'avoir infléchi la ligne éditoriale de notre blog. Ne l'aurais-tu pas fait<br /> que certains seraient en droit de t'accuser, au mieux d'indifférence, au pire de non-assistance à peuple en danger. Car le peuple Congolais est réellement en danger d'implosion.<br /> Et à côté de la déflagration qui s'annonce, tout ce qui s'est passé en Côte d'Ivoire, en Tunisie, en Egypte et en Libye sera,<br /> si tu me passes l'expression, . Tu as donc fait ton travail de conscientisation et de témoin de l'actualité immédiate. Et c'est très bien ainsi. Et<br /> pour cela, tu n'as pas besoin de brevet de patriotisme. Mais je tenais quand même à te le dire. Pour souligner tout de suite et approuver bruyamment ce que tu réaffirmes ci-haut, à savoir le<br /> retour aux fondamentaux de Mbokamosika. L'occasion également de te reprocher gentiment d'avoir mis fin, pour de bonnes raisons exposées naguère, à la selection musicale du weekend. Rendez-vous<br /> que j'attendais impatiemment chaque semaine et qui rythmait ma vie. Au demeurant, ce que tu nous proposes aujourd'hui n'est rien d'autre que la continuation de cette excellente initiative qui<br /> nous permettait d'exceller dans la recherche de notre passé commun à travers les oeuvres musicales en particulier et artstiques en général. D'ailleurs, la chanson Ba Mpangi ya<br /> Matadi, que j'avoue ne pas avoir écouté depuis plus de 40 ans, est symptômatique. Chanson dans laquelle je retrouve la voix de Michel Boyibanda. Et je<br /> profite également de l'occasion pour te réitérer mon souhait de l'année dernière, à savoir si possible, dater les oeuvres présentées pour une meilleure classification. Heureux d'être de retour<br /> parmi les Mbokatiers. Bonne et heureuse année, à toi, Messager, à Sam, à Emmanuel, à Adei Toko, à Zeph, à<br /> Serge, à Clément, à Pouko et à toutes celles et à tous ceux que je prtends personnellement beaucoup de plaisir à lire et qui, vaille que vaille,<br /> travaillent bénévolement à la structuration de la mémoire collective de notre peuple. Vive Mbokamosika.   Simba Ndaye.<br />
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S
<br /> Je parie que Cerebendo est une composition de Mavatiku.<br />
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